[tfoth]

Vu dernièrement :

Le monstre vient de la mer
Premier film du grandiose Ray Harryhausen, où à la suite d'essais nucléaires, une pieuvre gigantesque sort d'une fosse dans le Pacifique pour attaquer San Francisco.

Si l'attaque est ce qui ressort des bandes-annonces, l'essentiel du film consiste en une enquête visant à comprendre des attaques et disparitions inexpliquées, et la traque qui suit. Le tout se zieute très agréablement.

Au passage, pour le côté monstre réveillé par les bombes atomiques, le film est sorti avant Godzilla.

American Psycho
Dans les années 80, Patrick Bateman est un golden boy, alignant argent et filles faciles, rails de coke, superbes cartes de visite... et il est aussi un tueur en série.
Prévisible, caricatural, chiant. La caricature est a priori volontaire, tout comme le surjeu permanent de Christian Bale qui a montré ailleurs qu'il pouvait être un excellent acteur, elle n'en reste pas moins vaine et soporifique.

I'm not there
Une biographie de Bob Dylan, à travers des personnages qui ne sont pas Bob Dylan, mais qui sont Bob Dylan. Cate Blanchett, Heath Ledger, Christian Bale, Richard Gere, Charlotte Gainsbourg, et tous les autres acteurs dont j'ai oublié le nom, sont tous très bons. Au jeu certes stéréotypés, car chacun incarne l'un des stéréotypes qui font, qui ont fait Dylan. Un film qui parle de rêves, de désillusions, de foi, de désespoir, de rédemption. Je me suis un peu emmerdé en le regardant, et curieusement j'en ai un très bon ressenti, et j'ai très envie de le revoir avec les commentaires du réalisateur, pour mieux assimiler le montage et la façon dont ces biographies s'entrecroisent. Un film avec une vraie démarche et un minimum de talent.



J'ai également revu Pacific Rim, cette fois en VOST en IMAX 3D, puisqu'on m'avait dit beaucoup de bien du rendu.


Et sur cette deuxième séance, j'ai été très déçu... par la 3D, pourtant très réussie. Déçu car il ne s'agit que d'effets, certes bien foutus, mais qui se rajoutent à la mise en scène plus qu'ils ne se marient avec, et qui brisent donc un poil l'immersion.

Du coup, au lieu du regard d'enfant de la première séance, j'ai donc revu Pacific Rim d'un oeil plus critique, et il faut se rendre à l'évidence : le film est bien meilleur que je ne le pensais.


Je retire le peu de critiques que j'ai pu faire précédemment, tant tout dans ce film sonne juste, tant tout ou presque semble faire sens, jusqu'aux mèches bleues de Mako. On n'est certes pas dans un film au message profond, mais le message n'en est pas moins présent, et les clichés présents dans le film servent ni plus ni moins à porter ce message d'espoir, de courage et d'unité : si le film n'a pas grand chose à dire, au moins il le fait bien.

La dérive est un concept si génial qu'on aurait voulu en voir plus, mais au final c'est parfaitement exploité : en une poignée de secondes, une dose de background supplémentaire qui vient enrichir les personnages et leurs relations. Qu'en demander de plus ?


Il y a de légères incohérences, comme le transport de Jaegers par hélicoptères, mais c'est très très léger, et les quelques situations un peu grosses ont souvent des explications.


De plus, en y faisant vraiment attention, la qualité de la mise en scène de son côté est impressionnante, chaque mouvement de caméra, chaque changement de focale amène l’œil là où il doit être, sans même parler de la qualité des effets spéciaux et de l'animation.

De leur côté, les acteurs jouent sobre, mais jouent juste de bout en bout.

Et enfin, la bande-son pue la classe.

Un film de genre, mais un putain de grand film.

Envoyé par VinceGaiden

le discours vers la fin, le "mettons fin a l'apocalypse" particulièrement, qui m'a fait me cacher dans mon tee-shirt. Roland Emmerich, sors de ce corps !!!

Un discours qui n'est donc pas moralisateur, puisqu'il ne réprimande aucun manquement à la morale. C'est un discours galvanisant, pour encourager les troupes et leur donner espoir et confiance, tels que peuvent en faire les leaders un peu partout dans le monde, du coach de foot au général. Quant au côté américain, je ne vois pas d'où tu le sors, rien de patriotique dans ce discours. C'est pas plus américain que l'appel du 18 juin, c'est lié au genre et non pas à la nationalité. Après, les américains sont les principaux pourvoyeurs de grosses batailles désespérées au cinéma, pas étonnant que tu ne vois que peu ce genre de discours ailleurs.


Après, on peut ne pas apprécier, mais c'est dans le ton du reste du film.

Envoyé par Bernie

Alors oui c'ets pompé jap a mort avec un coté ricain qui fait vomir. ( la meuf tombe dans les vappes en 30 secs sans oxygene et le gars lui tape 5minutes facile en galérant mais pas plus que ca.. HAPPY END... . Et les palier de décompression a l'ejection? )

Bref fin ricaine love love, les héros toussa... Merdique a souhait.

Rapidement :
C'est la combinaison de Mako qui a une fuite d'oxygène suite aux chocs, celle de Rayleigh fonctionne bien.
Celui-ci donne donc une partie de son air à Mako, en conservant ce qu'il faut pour finir la mission. Rien qui ne soit lié à des différences de résistance physique


Les paliers de compression c'est pour les plongeurs qui subissent la pression directement, pas pour les scaphandres

Le côté "love love" est juste tendre sans trop d'effusions, et s'il n'y avait pas eu d'happy end, j'aurais personnellement descendu la fin. La fin est dans le ton du reste du film, qu'aurait de mieux une "unhappy end" ?

Encore une fois, le "fin ricaine", je ne sais pas où vous allez le chercher, on a des plans finaux similaires dans des films Ghibli ou encore dans Akira.

Envoyé par Bernie

Bon y'a le mode "terminator" qui ma gavé un peu ( je pourrai te taper sur la gueule et t'achever en 10 secondes, mais je te lance dans la mer/contre un mur pour essayer de te faire mal... )


Et je trouve pas trop logique qu'ils passent leur temps au cac en étant inférieur. Merde quoi entre celui qui a les 6 batteries de missiles sur le corps ( j'ai plus le nom ) Et GIPSY qui prefere mettre des patates alors qu'il a un double lance plasma.... Sont cons ou quoi?

Les kaijus sont très mobiles, les attaquer uniquement à distance reviendraient à se retrouver à court de munitions après avoir tout balancer dans le vide. D'où la nécessité de les attaquer au corps à corps pour les immobiliser dans une positions vulnérable. De plus, cela permet théoriquement de limiter les dommages collatéraux, ainsi que le fait de foutre partout du bleu kaiju, puisque le sang des extra-terrestres est hautement polluant/toxique : mieux vaut l'achever sur une zone limitée.

On voit d'ailleurs avec le mur de la vie le peu d'efficacité sur les kaijus d'une attaque uniquement à base de balistique (si le mur de la vie est censé être infranchissable, c'est pas juste parce qu'il est épais, c'est aussi parce qu'il est blindé de tourelles tout le long).

Envoyé par Bernie

Et la fameuse scene avec tout les Jaegers qui se font démonté pour rien, sans rien faire ( Les coréens servent a rien et mon mécha préféré, le russe, se fait annihiler apres 2 patates mythique mais inutile. Heureusement que les 2 derniers pilotes sont completement con et mon fait bcp rire avec leur "FLARE". )

Les chinois (pas de coréens dans le film) mettent quand même quelques bons coups, mais avec sa queue préhensible et son jeu d'acide, le kaiju qui bute Crimson Typhoon est beaucoup plus évolué que les précédents, et se révèle fatal dès le premier coup porté (là, on peut éventuellement se poser la question de la conception des jaegers, qui seraient moins vulnérables avec un cockpit plus central, mais on peut imaginer plein de raisons pour lesquels ce ne serait pas possible).
Plus tard, Gispy Danger est d'ailleurs à un rien de se faire avoir de la même façon.

Chierno Alpha, même chose, avec le jet d'acide et le désavantage numérique.

Le film aurait été plus long, nul doute qu'ils auraient eu leur heure de gloire.

Au passage, le fait de sortir l'épée au dernier moment, en plus du climax, a un semblant d'explication dans le scénario : Gispy Danger ayant été amélioré depuis l'époque où il combattait avec, Beckett ne pense simplement pas à la présence de l'arme, et Mako laisse guider ses pensées par son copilote plus expérimenté. Sur le combat suivant, ils la sortent d'ailleurs dès le départ.