J'y ai mis le temps, Nickocko, mais voici mes tests de jeux Nintendo.
Comme certains d'entre vous le savent, même si je suis peu nominé dans cette catégorie aux Planétars, je suis un Nintendomaniaque acharné (souvenez-vous,
La Mort ou la Gloire...). Depuis 1989, en fait. Et en 1990 je m'étais amusé à faire un fanzine consacré à Nintendo. Un truc sympa, juste pour moi, pour déconner. Mais que je bossais avec un grand sérieux.
Les tests que je vais donc vous proposer, ce sont ceux que j'ai faits à l'époque (un peu corrigés, bien sûr). Les notes attribuées sont celles de l'époque et les commentaires vous restitueront toute l'ambiance de ces folles années-là.
Je commence par Bionic Commando, testé dans le JFM fanzine n°1, septembre 1990.
BIONIC COMMANDO
Ce jeu nous plonge dans une période de peur pour le monde libre. Le nom de cette peur : Albatross. C'est le nom de code d'une arme de destruction massive qui serait actuellement mise au point par les forces impériales du méprisable Général Killt. Une arme qui leur permettrait d'assouvir la soif de conquête de l'ignoble tyran.
Comment votre armée a-t-elle pu avoir vent de ce sinistre projet ? Parce qu'elle a infiltré celle de Killt en y envoyant son espion-commando Super Joe. C'est lui qui a pu vous prévenir à temps de la menace qui planait sur le monde. Hélas, vous avez perdu le contact avec Super Joe. Quel fut son sort ? Que prépare Killt ? Qui est ce mystérieux "Docteur" qui a fourni à Killt les informations concernant l'Albatross ? C'est vous qui devrez le découvrir.
Vous, c'est Bionic Commando. Espion-soldat de la même trempe que Super Joe. Votre mission sera de retrouver la trace de votre camarade et d'en apprendre un peu plus sur les plans de Killt.
Vous ne serez pas seul. Une troupe de soutien aéroportée aura pour charge de vous conduire par la voie des airs en territoire ennemi. Un territoire composée de 20 zones distinctes ; autant de niveaux de plates-formes qu'il vous faudra arpenter.
Dans cette première phase de jeu aux fausses allures de war game, vous devrez diriger votre appareil d'une zone à l'autre sur la carte. Cette phase de déplacement a un côté stratégique : des camions ennemis sillonnent le terrain d'action et, si vous les croisez en route, vous devrez vous battre avec leurs occupants.
S'ouvrira alors un niveau de pur Kill'em all, du même tonneau qu'un Ikari Warriors. Il n'est pas forcément masochiste d'aller se fritter ainsi avec l'ennemi. Déjà cela vous changera les idées, un peu de tuerie, après les niveaux de plates-formes. Et puis c'est uniquement lors de ces passages bourrins que vous pouvez récolter de précieux continus, fort utiles pour espérer terminer le jeu.
Bionic Commando n'est pas un soft évident pour les débutants. Dans le reste du jeu, mieux vaut ne pas foncer tête baissée. Lorsque votre appareil atteint une zone sur la carte, vous pouvez choisir de vous y faire larguer. Sélectionez le type d'arme, le type de protection, l'objet et le type de transmetteur que vous souhaitez emporter et à l'attaque Germaine !
Pour progresser dans ces niveaux de plates-formes, vous ne pouvez pas sauter (je peux vous dire que ça fait bizarre, de prime abord, pour un habitué de Mario ou de Megaman !). A la place, l'un de vos bras est bionique (d'où le nom du jeu) : il s'allonge et s'accroche aux plates-formes, ce qui vous permet de monter à un étage supérieur, descendre à un étage inférieur ou à vous balancer de plate-forme en plate-forme dans le plus pur style tarzan. Dès que vous avez appris à le manier, le jeu devient agréable à jouer.
Chaque zone est un complexe de plates-formes truffés d'ennemis, mais aussi d'objets et d'alliés. Si vous voulez démêlez l'intrigue, il vous faudra interroger les bonnes personnes, mais aussi trouver les salles d'ordinateurs dans lesquelles, grâce au transmetteur approprié, vous pourrez communiquer avec vos alliés ou intercepter des messages ennemis. Prenez garde que votre activité d'espionnage ne soit pas mise à jour, sinon les soldats hostiles vont pleuvoir sur vous !
Dans la plupart des zones, un boss garde un générateur qu'il vous faut détruire.
Pour franchir certaines zones, il vous faudra avoir trouvé un objet spécifique : bombe éclairante dans une zone de ténèbres, laissez-passer pour accéder à une zone...
Attention ! Certaines zones de la carte sont neutres. C'est-à-dire qu'elles sont des zones protégées par une convention internationale. Aussi rangez votre fusil : un seul coup de feu et l'armée neutre (l'ONU !!) vous tombe dessus ! Ah, diplomatie, quand tu nous tiens...
Capcom nous présente là un jeu à la réalisation proche d'un Megaman. Même s'il a un moins bon
game play, Bionic Commando se distingue par son originalité et surtout par sa variété d'action. De plus, c'est un jeu difficile, et sa difficulté est progressive, ce qui lui assure une bonne durée de vie. Sans être incontournable, il représente un bon investissement.
JFM, à la recherche de l'homme qui lui devait 3 milliards
[glow=red,2,300]En bref[/glow]
Editeur : Capcom.
Style de jeu : plates-formes et combat.
Nombre de joueurs : 1.
Continus : limités (et faut les gagner !).
Graphismes : 82%
Son : 80%
Animation : 84%
Jouabilité : 76%
Durée de vie (avant de le finir) : 92%
Accrochage (le fait d'y rejouer) : 89%
Intérêt global :
87% Bon P'tit Jeu