Pour moi, il y a deux failles :
Déjà, considérer qu'un marché qui date d'au moins 5-6 ans (je n'ai pas de date en tête pour le début des dématérialisations, mais je me fie à Kimuji) n'est toujours pas mûr, ça ressemble un peu à un constat d'échec. De plus, je trouve complètement aberrant de considérer le marché du dématérialisé comme "jeune" en terme de volume de la clientèle, quand on voit le succès justement, de plateforme comme Steam/XBLA/PS Store (et je ne parle même pas de l'AppStore ou de la vente de musique via iTunes et autres plateformes qui cartonnent pas mal).
Il faut arrêter de dire que la dématérialisation s'adresse aujourd'hui à un profil geek. Ma soeur, qui est tout sauf geek, achète sa musique avec iTunes, je connais plein de gens qui utilisent la VOD, et je ne connais personne qui possède une 360 ou une PS3 et qui n'a jamais acheter le moindre jeu sur leur marketplace respectif.
Bref, la dématérialisation, en elle-même, est mûr, ne nous voilons pas la face. Et d'ailleurs, les tarifs pratiqués sur la vente de musique, par exemple, sont loin d'être exhorbitants. Les albums se trouvent à 10€ quand ils sont entre 15 et 20€ en boite, ce qui fait un gain de 25 à 50% sur le prix. On est loin du jeu video, dernière roue du carosse, qui ne pratique non seulement pas ou peu de réduction sur le prix des jeux vendus dématérialisé, mais se permet même parfois de les vendre plus cher (voir les aberrations que l'on trouve sur Steam).
Et après, mon deuxième point, quand bien même on pourrait considérer que le marché est en effet "jeune", ça n'explique toujours pas que, sur ce support, la parité des monnaies n'est pas respectée.
Quand 1€=1,5$, ce n'est absolument pas normal qu'un jeu vendu en téléchargement 20$ soit également vendu 20€. Il y a un vrai problème à ce niveau, qui n'est vraiment pas justifiable autrement que par une pression éventuelle des distributeurs, qui ne veulent pas voir les prix qu'ils affichent en magasin devenir impraticables face aux prix du dématérialisé (en tout cas, pour ma part, je ne vois pas d'autre explication puisqu'il n'y a aucune infrastructure ou logistique qui justifierait cette pratique).
Déjà, considérer qu'un marché qui date d'au moins 5-6 ans (je n'ai pas de date en tête pour le début des dématérialisations, mais je me fie à Kimuji) n'est toujours pas mûr, ça ressemble un peu à un constat d'échec. De plus, je trouve complètement aberrant de considérer le marché du dématérialisé comme "jeune" en terme de volume de la clientèle, quand on voit le succès justement, de plateforme comme Steam/XBLA/PS Store (et je ne parle même pas de l'AppStore ou de la vente de musique via iTunes et autres plateformes qui cartonnent pas mal).
Il faut arrêter de dire que la dématérialisation s'adresse aujourd'hui à un profil geek. Ma soeur, qui est tout sauf geek, achète sa musique avec iTunes, je connais plein de gens qui utilisent la VOD, et je ne connais personne qui possède une 360 ou une PS3 et qui n'a jamais acheter le moindre jeu sur leur marketplace respectif.
Bref, la dématérialisation, en elle-même, est mûr, ne nous voilons pas la face. Et d'ailleurs, les tarifs pratiqués sur la vente de musique, par exemple, sont loin d'être exhorbitants. Les albums se trouvent à 10€ quand ils sont entre 15 et 20€ en boite, ce qui fait un gain de 25 à 50% sur le prix. On est loin du jeu video, dernière roue du carosse, qui ne pratique non seulement pas ou peu de réduction sur le prix des jeux vendus dématérialisé, mais se permet même parfois de les vendre plus cher (voir les aberrations que l'on trouve sur Steam).
Et après, mon deuxième point, quand bien même on pourrait considérer que le marché est en effet "jeune", ça n'explique toujours pas que, sur ce support, la parité des monnaies n'est pas respectée.
Quand 1€=1,5$, ce n'est absolument pas normal qu'un jeu vendu en téléchargement 20$ soit également vendu 20€. Il y a un vrai problème à ce niveau, qui n'est vraiment pas justifiable autrement que par une pression éventuelle des distributeurs, qui ne veulent pas voir les prix qu'ils affichent en magasin devenir impraticables face aux prix du dématérialisé (en tout cas, pour ma part, je ne vois pas d'autre explication puisqu'il n'y a aucune infrastructure ou logistique qui justifierait cette pratique).
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