tetris + boobs
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[SNES] Act Raiser
Alors que la Super Nes est encore toute fraîche dans nos salons, elle en est au stade où elle apprend à maîtriser ses propres caractéristiques. Cela n'est pas pour nous déplaire ! L'action/plate-formes 2D est son principal dada, et chaque nouveau jeu du genre pondu par la 16 bits devient une découverte videoludique. Sauver le monde était déjà notre pain quotidien sur 8 bits, mais Act Raiser nous offrira une liberté de mouvement et d'action exploitée avec brio...
Enix, déjà réputé pour sa saga Dragon Quest, à prouver sa valeur de créateur d'émotions sur le petit écran. Arrive alors dans les rayons, une mystérieuse boîte bleue sur fond d'éclair : Act Raiser est désormais prêt à nous livrer tout ses secrets. Annoncé comme une valeur sûre du jeu d'action, une curieuse rumeur cours à son sujet. Aprés avoir sauver le monde, il va falloir le reconstruire...
Titre : Act Raiser
Console : SNES
Année : 1990 au Japon 1993 en Europe
Genre : Action/simulation de construction
Editeur : Enix
Dés la pression du bouton ON, on a déjà envie de se rendre compte par soi-même de ce mélange d'action et de gestion.
Vous y incarnez... Dieu. Rien que ça. Réveillé d'un profond sommeil, un curieux petit ange, qui se révèlera être votre plus précieux allié dans cette aventure, vous explique le chaos qui règne sur le monde. Tanzra, un cruel démon, a asservit tout les pays, semant désespoir et désolation dérrière lui. Les gens, désemaprés, prient. C'est vous qu'ils prient. Vous vous devez d'intervenir pour protéger ces gens, il faut qu'ils aient de nouveau foi en vous. De votre palais, le Sky Palace, vous devrez parcourir le monde entier afin d'y éliminer la vermine libérée par Tanzra.
L'histoire, bien que classique, vous laisse deviner que vos pouvoirs de dieu ont étés bloqués par la magie noire de Tanzra. Il va donc falloir retrouver vos forces perdues. Mais avant, vous prenez connaissance du monde, grâce à la possibilité de se déplacer sur la carte à bord du Sky Palace, un peu comme si il s'agissait de votre vaisseau. Différentes régions d'offrent alors à vous, chacune ayant leurs propres caractéristiques géographiques. Votre Sky Palace survole actuellement une vaste plaine, dénomée Fillmore. Intrigué, vous demandez conseil à l'ange, qui vous explique que c'est par la qu'il va falloir débuter votre aventure. Décidé à mettre un terme aux agissements des monstres, c'est ainsi que commence le premier niveau...
...
Ainsi que la claque videoludique.
Le niveau sur la carte du monde est représenté par un cercle de pierres. L'animation pour s'y rendre est de toute beauté. Un effet de zoom tournoyant mixé par une mystérieuse mélodie annonçant le début des hostilités, à tel point qu'on a soi-même l'impression que le cercle de pierres nous aspire.
Dés les premières secondes, c'est l'extase. La musique nous scotche la manette aux mains. Une petite boule de lumière, descendant tout droit du Sky Palace, vint donner vie a une statue, représentant un guerrier divin. Il s'agit de votre représentation physique dans le monde blessé des vivants. Armé de votre épée sacrée, les premiers monstres vous font déjà face. Evoluant dans une vaste fôret, on est frapper par l'animation du héros. Une fluidité exemplaire, que ce soit dans les déplacements ou les coups de lame.
Une première impression donc qui fait naître une petite flamme dans nos petits neuils émerveillés, alors que la musique ne cesse de nous faire progresser dans le niveau par son exceptionnel entrain. Arrive alors le 1er boss...
Maintenant que vous avez pacifier le coin, il va falloir le reconstruire. C'est la que la découverte de la phase de gestion commence. Vous vous retrouvez en vue aérienne, face à un temple humain entouré de routes. Votre ange vous rejoinds et vous félicite pour votre succés. Il est à vos ordres pour la reconstruction, ainsi qu'à défendre vos gens contre les monstres qui rôdent encore dans les parages. Des monstres alors que j'ai terminer le niveau ? Voilà qui me cache encore des choses... D'arc et de flèches, éliminez ces monstres volants émergeants d'antres maudits qui tenteront de capturer vos gens, pénalisant ainsi l'expansion de la cité.
L'interface change alors de celle du Sky Palace. Vous vous rendez compte que vous pouvez diriger les directions des routes, donnant aux gens les endroits où ils pourront construire leurs maisons. Mais aussi le pouvoir de contrôler les éléments, vous donnant possibilité d'influer sur votre environnement. Des gadgets plutôt utiles que vous apprendrez à vous servir a leur juste valeur selon le problème rencontré, vos gens sauront vous remercier. Rapidement, les premières cabanes voient le jour, faisant grimper le niveau de population. Tandis que vous observez la ville qui s'agrandit, vos gens se civiliseront peu à peu jusqu'à pouvoir éliminer les antres maudits des monstres qui les menacent, à condition que vous les y emmeniez.
Chaque pays est unique, jouant sur ses particularités géographique, dans lesquels il y sera utile de manipuler vos pouvoirs avec précaution si l'on veut aider nos braves gens à retrouver une vie saine, sous l'oeil bien veillant de l'ange.
LES NOTES :
- les graphismes : 15/20
Si le niveau graphique des différents niveaux d'action est plutôt réussit, avec un certain soucis du détail et une recherche du décor en profondeur, on ne peut pas en dire autant de celui de la phase de reconstruction, qui se limite à parcourir un terrain vert. Une lacune qui saura se faire pardonner avec le dévellopement des villes.
- bande son : 18/20
Les musiques de ce jeu placent la barre trés haut. Tant celles des niveaux d'action sont différentes, et se joignent avec succés au style de niveau qu'elles accompagnent, tant la musique de la phase de construction, certes toujours la même et répétitive, mais aura le mérite de ne pas irriter l'oreille. Pari gagné !
- durée de vie : 18/20
Si les niveaux ne sont pas particulièrement longs a terminer, la durée de vie énorme de ce jeu ricoche sur les phases de construction, où l'exploitation maximale d'un pays demande un certain temps, et où le niveau de construction de la population influe sur le chiffre. Ca peut paraître bête comme ça, mais regarder des pixels blancs construire des maisons peut tenir en haleine plus longtemps qu'on ne le crois. Les plus téméraires prendront le temps de voir leurs cités se dévellopper au maximum de leur capacité. Sans parler bien sur des secrets que renferment chaque pays qu'il va falloir découvrir.
- maniabilité : 16/20
Le héros est dans l'ensemble agréable à diriger. Les phases de plate-formes ne seront donc pas specialement casse-tête à franchir, pour faute que le héros a des cailloux dans ses grôles. Les mouvements de l'ange restent simplistes : haut, bas, gauche, droite, tirer, ce qui ma foi suffit à la tâche.
- au final : 17/20
Act Raiser s'est imposé comme étant un incontournable de la console, d'une part en ayant réussit le difficile pari de mélanger deux genres complètement différents tout en restant du début à la fin dans le même contexte scénaristique, et d'autre part en nous servant de magnifiques phases de combats, avec des boss trés variés et une difficulté croissante.
Bravo Enix !!
Dernière modification par VinceGaiden ; 02/06/2009 à 15h26.
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