Suite à un précédent topic sur les jeux merdiques, je vous propose le test de Roadrunner, jeu que je considère comme daubé, alors que beaucoup, surtout à l'époque, le considéraient comme un grand jeu. 92% à Joystick, 82% à Player One.
Ce jeu est pourtant tout pourri : son intérêt ne repose que sur de la frime. C'était une sorte de précurseur des jeux actuels.
Je me souviens quand j'avais sorti ce test dans mon fanzine Nintendo, à l'époque. J'avais mis comme titre sur la couverture : "Roadrunner, pourquoi il ne faut pas acheter cette daube". J'avais subi la foudre des critiques alors.^^ "Mais comment oses-tu dire du mal de ce jeu ? Tous les magazines de jeux vidéos en disent du bien". Et les intéressés ne m'ont pas écouté et se sont achetés le jeu.
Ils sont revenus me voir un peu plus tard et m'ont dit : "Tu avais raison".
Roadrunner, testé dans le JFM fanzine n°30, mars 1993. (auquel j'ai apporté quelques modifs)
ROADRUNNER
Dans la vie, parfois, on se sent seul contre les autres. Le consensus est alors tel que s'élever contre l'opinion générale est considéré comme blasphématoire. Eh bien nous, au JFM fanzine, nous allons oser ! Nous allons oser dire ce que personne n'ose clamer : Roadrunner est une daube !
Au cas où vous l'ignoreriez, ce jeu reprend les péripétie d'un couple de toons très célèbre : Bip-Bip l'autruche la + rapide de l'ouest et Willy le coyotte qui essaie de l'attraper mais finit toujours par s'en prendre plein la tête.
Dans ce soft, il n'y a pas vraiment de but. Chaque niveau est comme un épisode du dessin animé. Vous jouez Bip-Bip et devez franchir la ligne d'arrivée sans que Will ne vous rattrape. Le temps est minuté, mais des panneaux vous signalent de temps à autres la route à suivre.
En fait, il suffit à chaque niveau d'éviter le piège de Willy pour que ça se retourne contre lui (c'est simple : on court, on saute sur une plate-forme haute perchée et c'est tout... vachement variée, l'action !).
Bip-Bip peut sauter, courir et si nécessaire passer en vitesse turbo. Cette dernière est bien pratique, mais épuise votre énergie. Pour la reconstituer, il faut de temps en temps s'arrêter picorer des graines. L'avantage de la super vitesse, c'est se prendre pour Sonic le héros Sega ; l'inconvénient, c'est que si on va trop vite on loupe des salles secrètes.
Will n'est pas le seul ennemi (crabes, serpents, vautours verts...), mais le seul attrêt du jeu, c'est la découverte des pièges tendus par le coyotte : catapulte, fusée, rouleau-compresseur, grue ou montgolfière. Ce plaisir de la découverte passé, le soft lasse très vite, devient rapidement ennuyeux et termine au fond du placard. A 550F, j'appelle ça la grosse arnaque !
Le jeu, pour séduire, se base sur sa réalisation : graphismes dans le ton du DA et une animation redoutable. Scrollings hyper-rapides et zooms décapants (quand Will se casse la figure dans le vide ) sont au programme.
Hélas, à part ça, Roadrunner brille par sa pauvreté ludique. Pour couronner le tout, la jouabilité est plus qu'approximative : le temps de réponse est trop long et la gestion des collisions de sprites est totalement fantaisiste. La difficulté et la pénibilité du jeu en sont artificiellement augmentées.
Comme en plus dès que fini -> placard (ou poubelle) et que rapport qualité/prix = arnaque, ce jeu est à ne surtout pas acheter ! Ne croyez pas Joystick et Player One ! Le marketing, c'est bien gentil, mais ça n'a jamais fait un bon jeu.
[glow=red,2,300]En bref[/glow]
Editeur : Sunsoft.
Style de jeu : Plates-formes/action.
Nombre de joueurs : 1 joueur.
Graphismes : 80%
Son : 85%
Animation : 92%
Jouabilité : 56%
Durée de vie (avant de le finir) : 80%
Accrochage (le fait d'y rejouer) : 35%
Plaisir de jeu* : 52%
*note que j'ai introduite à partir du fanzine n°11 pour différencier mon avis subjectif de la note d'intérêt global + objective.
Intérêt global : 43%
Ce jeu est pourtant tout pourri : son intérêt ne repose que sur de la frime. C'était une sorte de précurseur des jeux actuels.
Je me souviens quand j'avais sorti ce test dans mon fanzine Nintendo, à l'époque. J'avais mis comme titre sur la couverture : "Roadrunner, pourquoi il ne faut pas acheter cette daube". J'avais subi la foudre des critiques alors.^^ "Mais comment oses-tu dire du mal de ce jeu ? Tous les magazines de jeux vidéos en disent du bien". Et les intéressés ne m'ont pas écouté et se sont achetés le jeu.
Ils sont revenus me voir un peu plus tard et m'ont dit : "Tu avais raison".
Roadrunner, testé dans le JFM fanzine n°30, mars 1993. (auquel j'ai apporté quelques modifs)
ROADRUNNER
Dans la vie, parfois, on se sent seul contre les autres. Le consensus est alors tel que s'élever contre l'opinion générale est considéré comme blasphématoire. Eh bien nous, au JFM fanzine, nous allons oser ! Nous allons oser dire ce que personne n'ose clamer : Roadrunner est une daube !
Au cas où vous l'ignoreriez, ce jeu reprend les péripétie d'un couple de toons très célèbre : Bip-Bip l'autruche la + rapide de l'ouest et Willy le coyotte qui essaie de l'attraper mais finit toujours par s'en prendre plein la tête.
Dans ce soft, il n'y a pas vraiment de but. Chaque niveau est comme un épisode du dessin animé. Vous jouez Bip-Bip et devez franchir la ligne d'arrivée sans que Will ne vous rattrape. Le temps est minuté, mais des panneaux vous signalent de temps à autres la route à suivre.
En fait, il suffit à chaque niveau d'éviter le piège de Willy pour que ça se retourne contre lui (c'est simple : on court, on saute sur une plate-forme haute perchée et c'est tout... vachement variée, l'action !).
Bip-Bip peut sauter, courir et si nécessaire passer en vitesse turbo. Cette dernière est bien pratique, mais épuise votre énergie. Pour la reconstituer, il faut de temps en temps s'arrêter picorer des graines. L'avantage de la super vitesse, c'est se prendre pour Sonic le héros Sega ; l'inconvénient, c'est que si on va trop vite on loupe des salles secrètes.
Will n'est pas le seul ennemi (crabes, serpents, vautours verts...), mais le seul attrêt du jeu, c'est la découverte des pièges tendus par le coyotte : catapulte, fusée, rouleau-compresseur, grue ou montgolfière. Ce plaisir de la découverte passé, le soft lasse très vite, devient rapidement ennuyeux et termine au fond du placard. A 550F, j'appelle ça la grosse arnaque !
Le jeu, pour séduire, se base sur sa réalisation : graphismes dans le ton du DA et une animation redoutable. Scrollings hyper-rapides et zooms décapants (quand Will se casse la figure dans le vide ) sont au programme.
Hélas, à part ça, Roadrunner brille par sa pauvreté ludique. Pour couronner le tout, la jouabilité est plus qu'approximative : le temps de réponse est trop long et la gestion des collisions de sprites est totalement fantaisiste. La difficulté et la pénibilité du jeu en sont artificiellement augmentées.
Comme en plus dès que fini -> placard (ou poubelle) et que rapport qualité/prix = arnaque, ce jeu est à ne surtout pas acheter ! Ne croyez pas Joystick et Player One ! Le marketing, c'est bien gentil, mais ça n'a jamais fait un bon jeu.
JFM, la voix de la sagesse.
[glow=red,2,300]En bref[/glow]
Editeur : Sunsoft.
Style de jeu : Plates-formes/action.
Nombre de joueurs : 1 joueur.
Graphismes : 80%
Son : 85%
Animation : 92%
Jouabilité : 56%
Durée de vie (avant de le finir) : 80%
Accrochage (le fait d'y rejouer) : 35%
Plaisir de jeu* : 52%
*note que j'ai introduite à partir du fanzine n°11 pour différencier mon avis subjectif de la note d'intérêt global + objective.
Intérêt global : 43%
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