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Tout à fait à mort les polygames, à mort tous les dégénérés qui font des gosses à la chaîne sans réfléchir, laissons-les crever, stérilisons-les, vive l'euthanasie, flinguons tous les inadaptés. Ce qu'il faut dans cette société c'est une bonne purge.
Ouh, la bonne interprétation à la Kimu, ça faisait longtemps ^^
Perso, je ne vais pas plaindre ou pleurer sur le sort de ceux qui se foutent aveuglément dans la merde, surtout quand ils le mette sr le dos de la société et font bien savoir qu'ils ne sont pas content...
Ma vision des choses est simple: mes enfants passent avant tout, et je veux pouvoir assumer tous leurs besoins et envies, avec les revenus, quels qu'ils soient, de ma femme et moi-même. Mais je sais bien qu'en ne gagnant qu'une misère, je ne ferais pas 10 marmots, aussi fort que j'aime les enfants. Je pense que ce n'est pas à eux de payer de mes choix de vie.
Les autres font ce qu'ils veulent, c'est leur problème, là on est bien d'accords, mais qu'ils ne viennent pas emmerder le monde après (et j'ai ciblé la population que je vise, alors pas de généralisation débile).
Sur ce, bonne nuit aussi... ^^
Dernière modification par Nickocko, 19 novembre 2010, 01h57.
La ressemblance n'existe pas:elle n'est qu'un cas particulier de la différence, celui où la différence tend vers O (C.Levy-Strauss) Dans une autre vitrine, un gros homme avec un tablier de boucher égorgeait de petits enfants. C'était une vitrine de propagande pour l'assistance publique (B.Vian)
Que tu vises large ou soigneusement ciblé ça ne change rien, quand on commence à estimer que certains méritent ce qui leur arrive, c'est la démarche qui est en cause.
Avant d'êtres calculateurs/manipulateurs/injustes/ingrats les gens font avant tout ce qu'ils peuvent avec leurs moyens (moyens au sens large, intellectuels, culturels, financiers, etc.), il n'est pas question de les plaindre, de pleurer sur leur sort ou les prendre en pitié, simplement comprendre cet état de fait c'est déjà bien.
Je ne suis pas né avec une petite cuillère en argent dans la bouche, loin de la. Mes 2 parents étaient indépendant quand j'étais petit alors comme tous les indépendant, oui il y a des périodes quand tu as des clients qui paient tu as de l'argent et puis le reste du temps faut faire avec ce qui te reste. Et c'est comme ça, quand tu as des revenus aléatoires que tu dois absolument apprendre à gérer un budget sinon tu es dans le mur.
J'ai aussi connu les huissiers qui réclamaient de l'argent et les parents qui sont obligés de faire des emprunts pour rembourser les huissiers en attendant une nouvelle période pleine de clients qui paient.
J'ai aussi connu des gens, surtout les enfants à l'école mais aussi indirectement les parents qui, par exemple dès que l'école voulait organiser une petite sortie râlaient sur le prix, ne donnaient rien au comité de Saint Nicolas ou ne venaient même pas aux différentes fêtes du village.
Le père ne foutait rien de la journée à part aller se bourrer la gueule au café du coin et passer ses journées à se plaindre de son sort, à critiquer les autres parents pendant les réunions de parents parce qu'il avait soit disant pas les moyens de payer à ses enfants les sorties extra scolaire que les autres parents voulait organiser.
Alors oui c'est une caricature, pas la peine de faire des généralités. Encore une fois : ou avez-vous vu que je parlait des pauvres dans mon intervention ? La remarque de Bernie m'a simplement rappeler c'est personnes la : les parents qui ne travaillent pas, 3 gosses pour toucher des allocs, le père alcoolique qui passent ses journées à se plaindre et à jalouser les autres.
Paie toi moins de bières et trouve toi un travail.
Personnellement j'en ai strictement rien à foutre de savoir ce que les gens gagnent, je ne vais pas me plaindre et pleurnicher sur mon sort de pauvre toute la journée : "salauds de riches" tant mieux pour eux si ils ont de l'argent.
Le père ne foutait rien de la journée à part aller se bourrer la gueule au café du coin et passer ses journées à se plaindre de son sort, à critiquer les autres parents pendant les réunions de parents parce qu'il avait soit disant pas les moyens de payer à ses enfants les sorties extra scolaire que les autres parents voulait organiser.
Pour prendre cet exemple, l'alcoolisme est une maladie affectant le comportement. C'est une dépendance. Je connais un gars qui était très bien, faisait du bon boulot, essayait de se reconstruire après avoir perdu femme (cancer) et emploi (licenciement économique). Quand son nouveau patron, est passé de meilleur pote à exploiteur qui menace régulièrement de licenciement, que ça se passait mal avec sa nouvelle femme... Bah je te laisse deviner la suite. Certes, avec la volonté tout ça, on peut y arriver, mais y a des moments où la volonté, on peut finir par lui dire merde, ne pas chercher à remonter parce qu'on a peur de re-tomber plus bas, encore et encore.
Alors oui, il y a peut-être aussi des gros connards de bout en bout, qui ont "mérité" ce qui leur est arrivé, pour qui l'égoïsme est un art de vivre. Mais ne va pas me dire que tu peux d'un coup d'oeil les différencier de ceux que la vie a rendu aigris, alors qu'on peut se retrouver abîmé dès le plus jeune âge par son éducation.
Ce que Nicolas peut voir à Liège et dans le reste de la Wallonie, c'est le resultat de l'assistanat de complaisance (pas de généralité sur les chomeurs qui cherchent vraiment à s'en sortir) à été hérigé en système clientéliste depuis 30 ans par et pour le PS Wallon dans l'intérêt de ses barons locaux, véritables magouilleurs de premier choix et pourtant plébicité à chaque éléction car ils ont rendu les pauvres dépendant du "système PS", pour les maintenir de facto en bas de l'échelle et assurer le renouvellement des voix.
Dernière modification par -hound-, 19 novembre 2010, 12h11.
Alors oui c'est une caricature, pas la peine de faire des généralités. Encore une fois : ou avez-vous vu que je parlait des pauvres dans mon intervention ? La remarque de Bernie m'a simplement rappeler c'est personnes la : les parents qui ne travaillent pas, 3 gosses pour toucher des allocs, le père alcoolique qui passent ses journées à se plaindre et à jalouser les autres.
Paie toi moins de bières et trouve toi un travail.
Personnellement j'en ai strictement rien à foutre de savoir ce que les gens gagnent, je ne vais pas me plaindre et pleurnicher sur mon sort de pauvre toute la journée : "salauds de riches" tant mieux pour eux si ils ont de l'argent.
Bon j'ai suivit tout le débat, même si j'y ait pas trop participé, et moi j'suis surtout d'accord avec ça. Méga +1.
Alors oui, il y a peut-être aussi des gros connards de bout en bout, qui ont "mérité" ce qui leur est arrivé, pour qui l'égoïsme est un art de vivre. Mais ne va pas me dire que tu peux d'un coup d'oeil les différencier de ceux que la vie a rendu aigris, alors qu'on peut se retrouver abîmé dès le plus jeune âge par son éducation
mais j'suis aussi d'accord là-dessus le truc c'est qu'en effet, les coups du sort sont parfois bien cruels et facilitent pas forcément la personne a qui ça arrive a aller de l'avant. Ensuite, c'est quand même facile de tomber, tomber plus bas et encore plus bas, et picoler a n'en plus finir et pleurer.
Y a quelques années j'ai eu de supers gros soucis personnels et de sous (et d'travail), s'pas pour autant que j'me suis transformé en poivrot. Fallait juste tenir le coup le temps que ça durait, et chopper l'occasion de se relever qui s'est présentée (car y en as toujours une si on se sors les doigts et qu'on se laisse pas noyé comme un âne)
Avant d'êtres calculateurs/manipulateurs/injustes/ingrats les gens font avant tout ce qu'ils peuvent avec leurs moyens (moyens au sens large, intellectuels, culturels, financiers, etc.), il n'est pas question de les plaindre, de pleurer sur leur sort ou les prendre en pitié, simplement comprendre cet état de fait c'est déjà bien
Et encore une fois, arrète de me faire dire ce que je n'ai pas dit, nom de nom!
Où vois tu que cette population 'mérite' ce qu'il lui arrive? Entre mériter et assumer, il y a un pas. Et jalouser, le pas est encore plus grand.
Et bien sur que cibler une population, ça change quelque chose. Par ce que c'est justement le genre de considérations dans lesquelles on ne peut pas extrapoler...
Après, bin on mélange tout, comme toi et Tfoth êtes en train de le faire...
Oui, le pauvre gars qui coup sur coup perd sa femme, son gosse, son taff et un bras, bin il a le droit de sombrer dans l'alcool. La dépression réactionnelle, c'est une vraie pathologie. Donc pour Tfoth, HS, rien à voir avec ne serait-ce qu'une once de mes propos.
Mais le débat n'est pas là. Et Kimu, ne viens pas nous sortir ta psycho-sociologie de comptoir, parce que la vraie vie, ce n'est pas ça.
Venir se plaindre parce que 6 gosses, ça coute cher, madame, et en pus ma femme elle peut pas aller travailler, le dernier à 3 mois, l'avant dernier ne marche pas encore... Si l'état nous aidait un peu plus, ce serait plus facile.... Bin je suis désolé, mais ce n'est pas une question de moyen culturel/intellectuel ou financier, c'est une question de bon sens.
Comme si tu tu décides à adopter un berger allememand alors que tu vis dans un 20m² dans Paris et que tu bosses 15h/jour, tu l'as choisi, ne viens pas te plaindre ensuite.
Pour moi, faire un Xème gosse alors qu'on sait pertinament que l'on galère avec les X-1ièmes autres, c'est aberrant. Alors que l'on viennent jalouser les autres où se plaindre du manque d'aide, ça me dérange, oui.
Mais peut-être que dans ton univers, effectivement, tout cela, ce sont des préjugés, des légendes urbaines. Vient sur le terrain, on en rediscutera
Mais pour info, les gens ne font hélas pas toujours ce qu'ils peuvent en fonction de leur moyen. Mais accepter ça, c'est aussi accepter le fait que le social ne résoudra pas tout, au contraire...
@Tfoth: rien à voir avec mes propos, donc je ne m'ettendrais pas là dessus.
Dernière modification par Nickocko, 19 novembre 2010, 12h21.
La ressemblance n'existe pas:elle n'est qu'un cas particulier de la différence, celui où la différence tend vers O (C.Levy-Strauss) Dans une autre vitrine, un gros homme avec un tablier de boucher égorgeait de petits enfants. C'était une vitrine de propagande pour l'assistance publique (B.Vian)
Comme si tu tu décides à adopter un berger allememand alors que tu vis dans un 20m² dans Paris et que tu bosses 15h/jour, tu l'as choisi, ne viens pas te plaindre ensuite.
+1
J'ajouterai à cette remarque parfaitement juste malheureusement pour le berger de studio qui finisait souvent sa course à la SPA locale de Brugge voir abandonné sur le bas côté part ces c..s
La jalousie, c'est l'incompréhension. À partir du moment où tu es convaincu que l'autre réussit mieux parce qu'il a plus de "chance" (ce qui peut effectivement être le cas) et que tu n'es pas prêt à accepter cet état de fait, tu te trouves un exutoire. Certains, ça va être par exemple le sport, d'autres, la jalousie et la médisance (on est d'accord, certains exutoires sont plus sains que d'autres)
Bin je suis désolé, mais ce n'est pas une question de moyen culturel/intellectuel ou financier, c'est une question de bon sens.
J'ai voulu le dire avec humour en citant les Monty Python, mais le bon sens est justement une question de moyen culturel et intellectuel. Cf la suite de mon post.
Mais pour info, les gens ne font hélas pas toujours ce qu'ils peuvent en fonction de leur moyen.
La volonté est également un moyen. Quand on t'apprend dès le plus jeune âge que la vie n'est que souffrance, qu'il faut l'accepter, et que le monde entier se lamente autour de toi, c'est déjà un carcan dont il est difficile de se dépêtrer, un schéma qu'il est difficile de ne pas reproduire.
De même, quand tu as vécu avec cinq frères et soeurs et de la viande une fois par mois, ça ne te paraît pas forcément anormal de pondre quatre mômes derrière, même en habitant dans un studio.
ça peut aussi être de la pure connerie des gens. Pure et bête connerie de la part d'abrutis + feignants et - capables qui te regardent bouger et te méprisent pour ça parce que pour certains, c'est normal de rester le cul vissé sur une chaise et d'ouvrir le bec en faisant piou-piou.
En revanche, loin de moi l'idée d'en faire une généralité, ça dépend grandement des individus, des fois des situations, toussa toussa^^
Quand j'ai parlé d'incompréhension, j'englobais bien sûr ceux qui ne pouvaient pas et ceux qui ne voulaient pas comprendre (accepter ses erreurs, ça n'est pas toujours simple).
Mon post n'avait pas pour but de dire que c'est des gens à plaindre, qu'il faut accepter ce type de comportement. Je dis simplement que c'est les comportements et non les personnes qu'il faut condamner. Chercher les coupables n'est pas toujours le plus productif.
Dernière modification par tfoth, 19 novembre 2010, 14h25.
La jalousie, c'est l'incompréhension. À partir du moment où tu es convaincu que l'autre réussit mieux parce qu'il a plus de "chance" (ce qui peut effectivement être le cas) et que tu n'es pas prêt à accepter cet état de fait, tu te trouves un exutoire. Certains, ça va être par exemple le sport, d'autres, la jalousie et la médisance (on est d'accord, certains exutoires sont plus sains que d'autres)
Je suis d'accords dans le fond.
Mais dans la forme, c'est un peu l'hôpital qui se fout de l'infirmerie (pas toi, hein, mais les gens).
Quand toi (souvent moi, en l'occurence) tu es la cible de cette incompréhension, de façon constante, tu dois bien avouer que ça use et que ta propre tokérance/compréhension de l'autre en prends un coup
Note à part: perso, pourquoi ça m'ennerve, c'est parce que pour beaucoup de personnes, je n'ai pas à me plaindre, je suuis médecin, je gagne bien ma vie, je ne peux pas comprendre ceux qui sont au chômage et qui galère, et je n'ai pas mon mot à dire ou mon appréciation à donner sur leur façon de voir les choses ou les choix qu'ils font....
Ceci étant, je rappelle facilement à ces-dits gens que a)je gagne moins que n'importe quel autre taf si l'on rapporte au salaire/horaire (moins de 8€/heure) et que b)jpour en arriver là, certe il y a la chance (ma famille et mon éducation) mais il y a aussi une enomre part de sacrifice que bien des gens ne seraient pas pret à faire (et que perso je ne referai probablement pas), oui, la volonté joue un énorme rôle, mais que globalement aujourd'hui, pour peu que l'on soit un minimum motivé par la vie et que l'on n'ai pas peur de boàsser comme un chien, on peut se trouver un boulot et que c)je ne fais pas des journées de 6 ou 7h, mais facilement du double-->retenssisements importants sur la vie de famille. Et que j'essaie le moins possible de me plaindre, vu que je n'en ai pas la raison: j'ai une vie de famille plus que correcte, des amis, et de l'argent pour coccuper mon temps libre ainsi que celui de ma femme.
Je ljalouse peut-être des gens, surtout ceux qui ont plus de temps que moi pour profiter de leurs journées, cela ne veut pas dire que je vais aller les aggresser ou mettre sur leur dos le faite qu'ils ont cette chance!
La volonté est également un moyen. Quand on t'apprend dès le plus jeune âge que la vie n'est que souffrance, qu'il faut l'accepter, et que le monde entier se lamente autour de toi, c'est déjà un carcan dont il est difficile de se dépêtrer, un schéma qu'il est difficile de ne pas reproduire.
De même, quand tu as vécu avec cinq frères et soeurs et de la viande une fois par mois, ça ne te paraît pas forcément anormal de pondre quatre mômes derrière, même en habitant dans un studio.
Pour moi, ces 2 phrases sont antinomiques...
Dans les 2 cas, et dans les mêmes conditions (je sais, c'est vraiment difficile de se projeter quand on n'a pas vécu cela), je ferai tout pour ne pas reproduire le même shéma, ça me semble évident!
Tu en a chier pendant ton enfance, pourquoi refaire vivre la même chose à ta femme et tes gosseS? ou est le plaisir? Si en plus c'est pour t'aigrir encore plus...
Et personne n'a fait cet amalgame ici il va de soi que pour aider les gens dans le besoin, un coup de pied au cul aussi peut être efficace.
Et c'est (hélas?) souvent le cas. Ca passe ou ça casse, mais quand ça passe, les gens te remercient ensuite...
Dernière modification par Nickocko, 19 novembre 2010, 16h02.
La ressemblance n'existe pas:elle n'est qu'un cas particulier de la différence, celui où la différence tend vers O (C.Levy-Strauss) Dans une autre vitrine, un gros homme avec un tablier de boucher égorgeait de petits enfants. C'était une vitrine de propagande pour l'assistance publique (B.Vian)
Kimu, ne viens pas nous sortir ta psycho-sociologie de comptoir, parce que la vraie vie, ce n'est pas ça.
Je suis ouvert à la critique mais je n'ai pas exposé de jugements péremptoires ici. Ton accusation n'a pas beaucoup de valeur dans ce contexte. Quant à la "vraie vie" qu'est-ce qui te permet de de faire ce type d'affirmation et de supposer que sur ce sujet là mon avis n'a pas la même crédibilité que le tien?
Oui il y a plein de gens qui se mettent connement dans la merde et qui malheureusement entrainent d'autres dans leur chute tout en insultant le reste du monde. Mais en aucun cas on ne peut se poser à leur place et dire "moi j'aurai pas fait ça", on est pas dans leur tête, on a pas leur histoire, on a pas la même éducation, on a pas fréquenté les mêmes personnes, on a pas le même héritage génétique etc. Ça ne veut pas dire qu'on doit les laisser faire n'importe quoi et regarder avec indifférence, mais prendre un peu de recul et éviter de poser des étiquettes "jaloux", "profiteurs", "égoïstes"... Surtout lorsqu'on est soignant, il y a des gens accessibles par un discours classique et d'autres non, qui ne comprendront pas facilement, voir jamais.
J'ai travaillé en hôpital psychiatrique, tout les jours tu es confronté à des gens comme ça qui testent "intentionnellement" tes limites, qui cherchent tes failles, qui insultent les soignants, qui n'ont pas de mots assez durs lorsqu'ils parlent de la société (et qui le leur rend bien). Des gens qui peuvent très bien adopter un berger allemand alors qu'ils vivent dans un 20m² dans Paris et qu'ils bossent 15h/jour (payé au lance-pierre, tiens d'ailleurs être obligé de bosser 15h par jour ça ne te choque pas visiblement, le plus grave c'est que le gars adopte un clébard dont il ne pourra pas s'occuper), des gens qui font connerie sur connerie dans leur vie et qui entrainent avec eux leur entourage. Dans les hopitaux psy on ne trouve pas que des gens qui ont des hallucinations, des débiles mentaux ou des dépressifs, on trouve aussi beaucoup de gens qui dans la vie courante sont classés dans la case "sales cons" ou plus simplement asociaux. Mettre son poing dans la gueule d'un patient c'est une idée qui peut de temps en temps traverser l'esprit, tant que ça reste une idée qui surgi comme ça suite à une énième provocation/grosse connerie c'est normal et on est pas obligé de tendre l'autre joue, là où ça commence à être mauvais c'est quand on se met à penser qu'on a en face de soi des profiteurs, des égoïstes ou des connards. Si il suffisait de les attacher à une chaise et de les menacer des pires représailles si ils n'arrêtent pas leurs conneries ça simplifierait largement les choses.
Et on aurait tort de croire qu'on ne retrouve pas régulièrement ces comportements en dehors des hôpitaux, des gens qui auraient besoin de soins ou d'un suivi, ou tout bêtement d'une rééducation (dans le sens de redonner de l'éducation et des repères) il y en a des tas. Ces gens dont tu parles qui font 50 gamins alors qu'ils ont déjà des ennuis financiers, ont effectivement un comportement exaspérant surtout quand ils accusent la terre entière mais ne retenir que ça c'est passer à côté de l'essentiel, quand on fait des conneries telles qu'ils font c'est avant tout la marque d'une absence totale de repères et d'une faculté à raisonner correctement très altérée. Et les urgences où tu travailles sont effectivement un des lieux où on les croise le plus fréquemment.
Pour moi, ces 2 phrases sont antinomiques...
Dans les 2 cas, et dans les mêmes conditions (je sais, c'est vraiment difficile de se projeter quand on n'a pas vécu cela), je ferai tout pour ne pas reproduire le même shéma, ça me semble évident!
Tu en a chier pendant ton enfance, pourquoi refaire vivre la même chose à ta femme et tes gosses? ou est le plaisir? Si en plus c'est pour t'aigrir encore plus...
Mais alors pourquoi beaucoup d'anciens enfants battus se comportent comme leurs parents une fois adultes, ou bien collectionnent les conjoints violents?
Quand je dis plus haut qu'on ne peut pas se mettre à leur place ça ne veut pas dire que compte tenu de leur passé ces gens on raison ou le droit d'agir de la sorte et qu'il faut les regarder continuer sans rien dire, pas du tout, ça veut dire qu'il faut prendre en compte le fait qu'ils ne savent peut être pas faire autrement.
Quant à ta situation de médecin oui c'est un métier difficile, surtout nerveusement et encore plus dans des services comme les urgences où l'on croise régulièrement des patients agressifs, violents physiquement ou verbalement. Mais si même aux urgences les "cassos" ne sont plus les bienvenus, où le seront-ils? Et je suis d'accord sur le fait qu'on en demande énormément au personnel soignant, qui doit faire preuve d'une capacité d'encaissement hors-normes, sans réellement lui en donner les moyens et des conditions de travail à la hauteur de ce qu'on exige de lui.
Dernière modification par kimuji, 19 novembre 2010, 16h21.
Pour moi, ces 2 phrases sont antinomiques...
Dans les 2 cas, et dans les mêmes conditions (je sais, c'est vraiment difficile de se projeter quand on n'a pas vécu cela), je ferai tout pour ne pas reproduire le même shéma, ça me semble évident!
Tu en a chier pendant ton enfance, pourquoi refaire vivre la même chose à ta femme et tes gosseS? ou est le plaisir? Si en plus c'est pour t'aigrir encore plus...
Mais alors pourquoi beaucoup d'anciens enfants battus se comportent comme leurs parents une fois adultes, ou bien collectionnent les conjoints violents?
Parce qu'on en a tellement chié qu'on en est presque immunisé. Que contrairement au reste de la société, on n'est plus choqué tellement ça en est devenu banal.
Heureusement, il y en a aussi qui se braquent et vont à contre-courant. Mais là c'est une question de caractère et de déclencheur. Comme le dit kimu, certains ne savent pas faire autrement.
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