Mais les gens chialent parce que c'est un jeu, donc on est dedans, tout comme des gens ont chialé pour Aerith dans FF7. Tu mets la même chose en film et y'a plus personne qui chiale (sauf les madeleines). Tout simplement parce que si on prend un peu de distance ça affecte beaucoup moins, c'est ce qui se passe au cinéma alors que dans un jeu on a le nez dedans. Un peu comme dans les émissions de télé-réalité où ils chialent pour un rien parce qu'ils ont zéro recul sur la situation. C'est aussi ce qui se passe si on regarde une partie de HR en vidéo sur youtube, ça n'affecte pas. Pour être affecté il faut entrer dans le jeu, pad en main, ce qui veut bien dire que le fond n'est pas suffisamment pertinent pour y arriver par lui même.
Et si il y a bien quelque chose que je ne veux pas voir venir gangréner les jeux vidéo c'est bien la sensiblerie. Ça je peux le pardonner dans des jeux classiques ou si on garde en tête qu'on reste dans le domaine du cliché ou du facile. Les clichés y'en a même dans les meilleurs jeux et c'est pas gênant parce qu'ils ne se posent pas en tant qu'oeuvre de cinéma ou comme roman. Mais David Cage a voulu aller faire un tour du coté des fictions "adultes" et "matures" (je hais ces qualificatifs), et ça change tout parce qu'on ne va plus juger ce qu'il fait selon des critères de jeux vidéo mais selon les standards du cinéma ou de la littérature. Et là désolé mais ça fait mal, et on ne peut pas s'abriter derrière le fait que le jeu arrive à émouvoir "aussi bien qu'au cinéma" tout simplement parce que comme je l'ai dit plus haut dans les JV du fait de l'implication du joueur on peut émouvoir les gens avec des conneries qui n'auraient aucun effet ailleurs.
J'ai vu plusieurs avis sur le jeu qui ressemblaient à ça: "en tant que père j'ai été touché", tu m'étonne, ça raconte l'histoire d'un serial killer qui bute des gosses et ô coïncidence on incarne (entre autres) justement un père dont un de ses enfants à été tué et dont l'autre a disparu... Tu m'étonnes que les pères de famille soient touchés... moi j'appelle ça de la facilité, c'est de l'émotion facile. J'ai rien contre le fait qu'on essaie d'inclure un contenu émotionnel dans un JV, mais que ça devienne un but ça me parait très, très discutable.
Essayer de tirer des larmes en parlant d'enfants assassinés je trouve ça juste très faible pour quelqu'un qui ne parle que de révolutionner les jeux vidéo et les faire évoluer vers la maturité. David Cage a quand même réussi à complètement dépoussiérer le genre film interactif/digital comics, ça on ne peut pas lui retirer, et donc il a fait un bon jeu. Mais en aucun cas son contenu ne peut être considéré comme révolutionnaire, en aucun cas on ne peut dire que ce qui est raconté dans le jeu peut être considéré comme une oeuvre importante. Le meilleur film c'est pas celui qui fait chialer le plus fort, c'est pareil pour les jeux. Si il y a quelques passages dégoulinant dans un jeu ça n'est pas grave si son intérêt repose ailleurs, mais quand c'est tout le jeu qui repose sur du dégoulinant là non ça j'en veux pas.
Et quand je vois que le gars pleure sur son blog parce que son jeu n'a eu que 6/10 sur GK et "que" 15/20 sur JV.com, qu'il traite les testeurs de "gamins de 14 ans" (alors que le test de jv.com est plutot bien fait cette fois-ci)... Oui j'ai envie de le basher là dessus, parce que d'un jeu sympa il a voulu en faire une sorte figure de proue de la "maturité" en matière de jeu vidéo, "maturité" il n'a que ça à la bouche à croire qu'il a un problème avec ça. Son jeu raconte une histoire mature, avec un gameplay mature, une mise en scène mature et des émotions matures... C'est un jeu garanti 100% mature. Non mais quel critique de cinéma utilise le mot "mature" pour parler d'un film? Parce que c'est bien du coté des films que Cage a voulu faire tendre son jeu et c'est donc aussi sous cet angle là qu'il faut juger.
Quant aux journalistes qui n'ont en majorité fait que répéter mot pour mot l'argumentaire de Cage, ils ont encore une fois fait preuve de leur paresse et de leur amour des grandes formules au détriment de l'analyse sur le fond.
Et si il y a bien quelque chose que je ne veux pas voir venir gangréner les jeux vidéo c'est bien la sensiblerie. Ça je peux le pardonner dans des jeux classiques ou si on garde en tête qu'on reste dans le domaine du cliché ou du facile. Les clichés y'en a même dans les meilleurs jeux et c'est pas gênant parce qu'ils ne se posent pas en tant qu'oeuvre de cinéma ou comme roman. Mais David Cage a voulu aller faire un tour du coté des fictions "adultes" et "matures" (je hais ces qualificatifs), et ça change tout parce qu'on ne va plus juger ce qu'il fait selon des critères de jeux vidéo mais selon les standards du cinéma ou de la littérature. Et là désolé mais ça fait mal, et on ne peut pas s'abriter derrière le fait que le jeu arrive à émouvoir "aussi bien qu'au cinéma" tout simplement parce que comme je l'ai dit plus haut dans les JV du fait de l'implication du joueur on peut émouvoir les gens avec des conneries qui n'auraient aucun effet ailleurs.
J'ai vu plusieurs avis sur le jeu qui ressemblaient à ça: "en tant que père j'ai été touché", tu m'étonne, ça raconte l'histoire d'un serial killer qui bute des gosses et ô coïncidence on incarne (entre autres) justement un père dont un de ses enfants à été tué et dont l'autre a disparu... Tu m'étonnes que les pères de famille soient touchés... moi j'appelle ça de la facilité, c'est de l'émotion facile. J'ai rien contre le fait qu'on essaie d'inclure un contenu émotionnel dans un JV, mais que ça devienne un but ça me parait très, très discutable.
Essayer de tirer des larmes en parlant d'enfants assassinés je trouve ça juste très faible pour quelqu'un qui ne parle que de révolutionner les jeux vidéo et les faire évoluer vers la maturité. David Cage a quand même réussi à complètement dépoussiérer le genre film interactif/digital comics, ça on ne peut pas lui retirer, et donc il a fait un bon jeu. Mais en aucun cas son contenu ne peut être considéré comme révolutionnaire, en aucun cas on ne peut dire que ce qui est raconté dans le jeu peut être considéré comme une oeuvre importante. Le meilleur film c'est pas celui qui fait chialer le plus fort, c'est pareil pour les jeux. Si il y a quelques passages dégoulinant dans un jeu ça n'est pas grave si son intérêt repose ailleurs, mais quand c'est tout le jeu qui repose sur du dégoulinant là non ça j'en veux pas.
Et quand je vois que le gars pleure sur son blog parce que son jeu n'a eu que 6/10 sur GK et "que" 15/20 sur JV.com, qu'il traite les testeurs de "gamins de 14 ans" (alors que le test de jv.com est plutot bien fait cette fois-ci)... Oui j'ai envie de le basher là dessus, parce que d'un jeu sympa il a voulu en faire une sorte figure de proue de la "maturité" en matière de jeu vidéo, "maturité" il n'a que ça à la bouche à croire qu'il a un problème avec ça. Son jeu raconte une histoire mature, avec un gameplay mature, une mise en scène mature et des émotions matures... C'est un jeu garanti 100% mature. Non mais quel critique de cinéma utilise le mot "mature" pour parler d'un film? Parce que c'est bien du coté des films que Cage a voulu faire tendre son jeu et c'est donc aussi sous cet angle là qu'il faut juger.
Quant aux journalistes qui n'ont en majorité fait que répéter mot pour mot l'argumentaire de Cage, ils ont encore une fois fait preuve de leur paresse et de leur amour des grandes formules au détriment de l'analyse sur le fond.
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