Grandia 3
Machine : PS2
Genre : RPG
Developpeur : Game Arts
Editeur : Square-Enix
Aller plus hauuuuuut, alleeeer plus hauuuut...
hum, désolé, c'était l'instant Tina Arena.
Qui n'a jamais rêvé de voler parmi les oiseaux, de se sentir libre comme l'air, de se libérer des chaînes de la gravité? Ce rêve est celui de Yuki, et il fait tout pour y parvenir au désespoir de sa mère, la charmante Miranda, qui préfèrerait qu'il fasse l'apprentissage de la poterie.
Mais alors qu'il s'envole à bord de son 20e avion (paix à l'âme des précédents), convaincu que cette fois il parviendra à franchir l'océan, il ne se doute pas de ce qui l'attend... Car lorsque son regard croise celui de la belle, douce (et insupportable) Alfina, il s'embarque pour une aventure épique au terme de laquelle il devra... sauver le monde, au nom de l'amouuuur, de la mièvrerie et surtout pour que sa chère et tendre arrête enfin de pleurer dans la moindre cutscene.
Bon, le scénario est franchement très basique, on va pas s'étaler dessus plus que nécessaire. Aucun rebondissement étonnant ne vient en rehausser le niveau et son déroulement est d'un classicisme qui frise la parodie.
Les personnages quant à eux sont traités de bien étrange manière. Les deux personnages qui promettaient le plus (Alonso et Miranda), c'est à dire les seuls qui étaient dotés d'une personnalité qui sorte un peu du moule, ne sont présent que durant les toutes premières heures. Et le casting qui suit est composé de personnages tous gentils très gentils qui veulent sauver le monde parce que les méchants ils sont pas gentils et que les gentils ils doivent combattre les méchants... sic...
Heureusement, Yuki est doté d'un capital sympathie non négligeable, en grande partie du à son excellent chara design. Il aurait été sympathique que passées les premières heures du jeu, ses lignes de dialogues ne se limitent pas à "...Alfina!" ou encore à "Alfinaaaaaaa!". Alfina, pour sa part, rempli à merveille son rôle de nunuche. Quant aux autres, leur personnalité est relativement anecdotique.
Au niveau mise en scène, on pourra s'étonner de l'absence de sous titres durant les cinématiques, de même que l'on s'énervera durant les scènes de dialogues "scénarisées" sans voix, où l'on ne peut pas passer les dialogues manuellement, et où les personnages se mettent ... à ....parler..... leeeentement...
Mais bon, le tout se laisse suivre sans trop se prendre la tête, et avec un certain plaisir, même si la thématique "l'amour peut sauver le monde" est vraiment trop poussée.
Où l'on oublie ses souvenirs, aller plus hauuut... ouais bon ok, j'arrête ^^
Bon, après avoir largement descendu le scénario, je peux paisiblement attaquer les bons points du jeu, c'est à dire le reste.
Graphiquement, c'est un peu inégal, mais c'est globalement de toute bôôôôôté. Je m'explique : les personnages en eux mêmes sont assez pauvrement détaillés et si leur chara design est inspiré (Dahna, mmmm... hum), les modèles in game ne leur rendent pas forcément honneur. Bon, ça reste tout à fait regardable quand même, mais quand on voit le travail fait sur les décors, ça fait une différence.
Ah, oui... les décors de ce jeu sont franchement sublimes. Ils ne sont pas rares les instants où, au détour d'un chemin, entre deux lattages de monstres, on s'arrêtera un instant pour contempler un panorama à pleurer de bonheur. A l'exception de la ville de Mendi, franchement ratée, tous les autres environnements sont magnifiques. Un grand travail artistique à ce niveau.
Les animations accompagnants les sorts et autres coups spéciaux kipikent ne sont pas en reste, puisque ça nettoie les rétines dans tous les sens pendant les combats. Joie.
Enfin, le niveau sonore est honorable. Les musiques ne sont pas mémorables mais sont tout à fait agréables et les voix sont bien jouées (même si l'on aurait préféré qu'Alfina soit muette, mais je m'égare).
aller plus hauuuut!! ... naaan, j'arrête, vraiment! ^^
Mais comme dans tous les Grandia, le coeur du jeu tient essentiellement, pour ne pas dire uniquement, dans ses combats. Les habitués des Grandia précédents ne seront pas perdu, puisque le système reste rigoureusement le même : une jauge est séparée en trois parties sur laquelle des icones représentant les personnages et les monstres se déplacent. Tant que l'icone est sur la partie principale, le perso ou monstre ne peut pas agir. Dès qu'elle entre dans la partie "COM", on peut entrer une commande qui mettra un certain temps à s'exécuter. Arrivée à la fin de la partie "COM", la commande s'éxécute et l'icone entre dans la partie ACT qui représente l'exécution de la commande ou le temps que le personnage met à s'en remettre. Ce système parfaitement maîtrisé a déjà fait ses preuves en termes de dynamisme et d'intérêt des combats et il fait encore mouche dans cet opus. Comme précédemment, il comporte certaines subtilités qui le rendent évidemment plus stratégique qu'il n'y parait : on peut ainsi annuler le lancement d'un pouvoir si l'on attaque de la bonne manière au bon moment, lancer des pouvoirs spéciaux qui deviendront de plus en plus efficace au fil du jeu si on les utilise de nombreuses fois, s'équiper de skills qui confèrent des pouvoirs particuliers, etc...
LA nouveauté de cet épisode, ce sont les Air Combo : en frappant avec le bon timing, on peut lancer son adversaire dans les airs et l'enchainer de façon tout à fait jouissive lors de combos dévastateurs. Maitriser cette technique permettra de rendre certains combats bien plus faciles et de dévaster les HP de certains ennemis qui paraissent pourtant très endurants. De plus, tuer un ennemi avec un Air Finish augmentera les chance de le voir abandonner un objet rare. Sympa!
L'acquisition des skills et des magies se fait de manière originale : s'il est possible de les acheter au début, il deviendra vite indispensable de procéder autrement si l'on désire acquérir les plus puissants. On trouvera ainsi des livres et des mana eggs tout au long du jeu, améliorant respectivement l'efficacité des skills et des magies quand on les équipe.
Mais on pourra également choisir de les détruire pour acquérir les skills et les magies qu'ils renferment. Les mana eggs peuvent, de plus, être fusionnés pour former des mana eggs plus (ou moins) puissants. Ce système devra être utilisé à outrance par l'aventurier qui désire s'octroyer la puissance des sorts les plus dévastateurs car certains mana eggs ne peuvent s'acquérir que par ce biais.
Le reste est fort classique et il n'y a pas grand chose d'autre à en dire.
On sera satisfait de voir qu'à l'instar des Grandia précédents les combats ne sont pas aléatoires : on entre en contact avec les monstres pour les déclencher.
Pour les joueurs, un mini jeu sous la forme d'un jeu de carte est présent et permet de gagner des prix intéressants.
On regrettera cependant l'absence remarquable de toute quête secondaire pouvant allonger la (courte) durée de vie : une fois le jeu fini, il n'y a plus rien à en tirer, pas de boss bonus, pas de donjons optionnels, pas de quêtes à résoudre pour obtenir de l'équipement über. Rien de tout ça.
Dans le même ordre d'idée, le titre est doté d'une difficulté enfantine. Le premier cd est une vaste blague destinée à s'habituer aux combats, et le second, s'il parait plus difficile au début se révèle en réalité tout aussi facile quand on s'y est habitué.
Grandia se révèle donc être un jeu tout à fait honnête, doté de l'un des meilleurs systèmes de combats qui existent mais néanmoins gâché par un scénario beaucoup trop transparent et mièvre et par une durée de vie un peu légère.
Un excellent RPG malgré tout, mais certainement pas le RPG-Killer que certains attendaient.
Note globale : 15/20
Machine : PS2
Genre : RPG
Developpeur : Game Arts
Editeur : Square-Enix
Aller plus hauuuuuut, alleeeer plus hauuuut...
hum, désolé, c'était l'instant Tina Arena.
Qui n'a jamais rêvé de voler parmi les oiseaux, de se sentir libre comme l'air, de se libérer des chaînes de la gravité? Ce rêve est celui de Yuki, et il fait tout pour y parvenir au désespoir de sa mère, la charmante Miranda, qui préfèrerait qu'il fasse l'apprentissage de la poterie.
Mais alors qu'il s'envole à bord de son 20e avion (paix à l'âme des précédents), convaincu que cette fois il parviendra à franchir l'océan, il ne se doute pas de ce qui l'attend... Car lorsque son regard croise celui de la belle, douce (et insupportable) Alfina, il s'embarque pour une aventure épique au terme de laquelle il devra... sauver le monde, au nom de l'amouuuur, de la mièvrerie et surtout pour que sa chère et tendre arrête enfin de pleurer dans la moindre cutscene.
Bon, le scénario est franchement très basique, on va pas s'étaler dessus plus que nécessaire. Aucun rebondissement étonnant ne vient en rehausser le niveau et son déroulement est d'un classicisme qui frise la parodie.
Les personnages quant à eux sont traités de bien étrange manière. Les deux personnages qui promettaient le plus (Alonso et Miranda), c'est à dire les seuls qui étaient dotés d'une personnalité qui sorte un peu du moule, ne sont présent que durant les toutes premières heures. Et le casting qui suit est composé de personnages tous gentils très gentils qui veulent sauver le monde parce que les méchants ils sont pas gentils et que les gentils ils doivent combattre les méchants... sic...
Heureusement, Yuki est doté d'un capital sympathie non négligeable, en grande partie du à son excellent chara design. Il aurait été sympathique que passées les premières heures du jeu, ses lignes de dialogues ne se limitent pas à "...Alfina!" ou encore à "Alfinaaaaaaa!". Alfina, pour sa part, rempli à merveille son rôle de nunuche. Quant aux autres, leur personnalité est relativement anecdotique.
Au niveau mise en scène, on pourra s'étonner de l'absence de sous titres durant les cinématiques, de même que l'on s'énervera durant les scènes de dialogues "scénarisées" sans voix, où l'on ne peut pas passer les dialogues manuellement, et où les personnages se mettent ... à ....parler..... leeeentement...
Mais bon, le tout se laisse suivre sans trop se prendre la tête, et avec un certain plaisir, même si la thématique "l'amour peut sauver le monde" est vraiment trop poussée.
Où l'on oublie ses souvenirs, aller plus hauuut... ouais bon ok, j'arrête ^^
Bon, après avoir largement descendu le scénario, je peux paisiblement attaquer les bons points du jeu, c'est à dire le reste.
Graphiquement, c'est un peu inégal, mais c'est globalement de toute bôôôôôté. Je m'explique : les personnages en eux mêmes sont assez pauvrement détaillés et si leur chara design est inspiré (Dahna, mmmm... hum), les modèles in game ne leur rendent pas forcément honneur. Bon, ça reste tout à fait regardable quand même, mais quand on voit le travail fait sur les décors, ça fait une différence.
Ah, oui... les décors de ce jeu sont franchement sublimes. Ils ne sont pas rares les instants où, au détour d'un chemin, entre deux lattages de monstres, on s'arrêtera un instant pour contempler un panorama à pleurer de bonheur. A l'exception de la ville de Mendi, franchement ratée, tous les autres environnements sont magnifiques. Un grand travail artistique à ce niveau.
Les animations accompagnants les sorts et autres coups spéciaux kipikent ne sont pas en reste, puisque ça nettoie les rétines dans tous les sens pendant les combats. Joie.
Enfin, le niveau sonore est honorable. Les musiques ne sont pas mémorables mais sont tout à fait agréables et les voix sont bien jouées (même si l'on aurait préféré qu'Alfina soit muette, mais je m'égare).
aller plus hauuuut!! ... naaan, j'arrête, vraiment! ^^
Mais comme dans tous les Grandia, le coeur du jeu tient essentiellement, pour ne pas dire uniquement, dans ses combats. Les habitués des Grandia précédents ne seront pas perdu, puisque le système reste rigoureusement le même : une jauge est séparée en trois parties sur laquelle des icones représentant les personnages et les monstres se déplacent. Tant que l'icone est sur la partie principale, le perso ou monstre ne peut pas agir. Dès qu'elle entre dans la partie "COM", on peut entrer une commande qui mettra un certain temps à s'exécuter. Arrivée à la fin de la partie "COM", la commande s'éxécute et l'icone entre dans la partie ACT qui représente l'exécution de la commande ou le temps que le personnage met à s'en remettre. Ce système parfaitement maîtrisé a déjà fait ses preuves en termes de dynamisme et d'intérêt des combats et il fait encore mouche dans cet opus. Comme précédemment, il comporte certaines subtilités qui le rendent évidemment plus stratégique qu'il n'y parait : on peut ainsi annuler le lancement d'un pouvoir si l'on attaque de la bonne manière au bon moment, lancer des pouvoirs spéciaux qui deviendront de plus en plus efficace au fil du jeu si on les utilise de nombreuses fois, s'équiper de skills qui confèrent des pouvoirs particuliers, etc...
LA nouveauté de cet épisode, ce sont les Air Combo : en frappant avec le bon timing, on peut lancer son adversaire dans les airs et l'enchainer de façon tout à fait jouissive lors de combos dévastateurs. Maitriser cette technique permettra de rendre certains combats bien plus faciles et de dévaster les HP de certains ennemis qui paraissent pourtant très endurants. De plus, tuer un ennemi avec un Air Finish augmentera les chance de le voir abandonner un objet rare. Sympa!
L'acquisition des skills et des magies se fait de manière originale : s'il est possible de les acheter au début, il deviendra vite indispensable de procéder autrement si l'on désire acquérir les plus puissants. On trouvera ainsi des livres et des mana eggs tout au long du jeu, améliorant respectivement l'efficacité des skills et des magies quand on les équipe.
Mais on pourra également choisir de les détruire pour acquérir les skills et les magies qu'ils renferment. Les mana eggs peuvent, de plus, être fusionnés pour former des mana eggs plus (ou moins) puissants. Ce système devra être utilisé à outrance par l'aventurier qui désire s'octroyer la puissance des sorts les plus dévastateurs car certains mana eggs ne peuvent s'acquérir que par ce biais.
Le reste est fort classique et il n'y a pas grand chose d'autre à en dire.
On sera satisfait de voir qu'à l'instar des Grandia précédents les combats ne sont pas aléatoires : on entre en contact avec les monstres pour les déclencher.
Pour les joueurs, un mini jeu sous la forme d'un jeu de carte est présent et permet de gagner des prix intéressants.
On regrettera cependant l'absence remarquable de toute quête secondaire pouvant allonger la (courte) durée de vie : une fois le jeu fini, il n'y a plus rien à en tirer, pas de boss bonus, pas de donjons optionnels, pas de quêtes à résoudre pour obtenir de l'équipement über. Rien de tout ça.
Dans le même ordre d'idée, le titre est doté d'une difficulté enfantine. Le premier cd est une vaste blague destinée à s'habituer aux combats, et le second, s'il parait plus difficile au début se révèle en réalité tout aussi facile quand on s'y est habitué.
Grandia se révèle donc être un jeu tout à fait honnête, doté de l'un des meilleurs systèmes de combats qui existent mais néanmoins gâché par un scénario beaucoup trop transparent et mièvre et par une durée de vie un peu légère.
Un excellent RPG malgré tout, mais certainement pas le RPG-Killer que certains attendaient.
Note globale : 15/20
Commentaire