
Nom : The Curse of Monkey Island
Editeur : Lucas Art
Support : PC/MAC
Année : 1998
Genre : Point & Clic
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Monkey Island 1 et 2 ayant été testé précédemment par votre serviteur, le test (tant attendu

Rappelons pour les quelques infâmes incultes dépourvus de culture vidéo-ludique qui oseraient déclarer qu'il ne savent pas ce qu'est ce jeu que la série des Monkey Island, fleuron du Point & Clic sur PC de Lucas Art met en scène le débile Guybrush Threepwood, qui est à la piraterie ce que son nom est à la simplicité ; éperdument amoureux du gouverneur Elaine Marley sa fiancé. Tout serait simplifié sans la présence de l’infâme pirate Zombie LeChuck, toujours de la partie, de nouveau ressucité (plus fort que Jesus Christ donc...) et toujours décidé à épouser Elaine, de gré ou de force !


Des l’intro du jeu, on constate que l’histoire suit directement le second volet, comme ce dernier le fut également vis-à-vis du premier Monkey Island. Guybrush a réussi à s’évader, on ne sait pas vraiment comment, de BigWoop en auto-tamponneuse-radeau, et se laissant porté par les flots débarque en pleine bataille entre Elaine et LeChuck, venu lui demander sa main pour une nième fois. Après la bataille, et suite à une mauvaise manipulation de Guybrush "Pierre Richard", cette dernière est transformée en statue d’or.
Voila le synopsis posé, Guybrush va devoir trouver le remède pour retrouver la belle Elaine et enfin l'épouser.
Dès les premières images, le constat est flagrant : Le jeu est maintenant en haute résolution et le rendu est vraiment magnifique, un vrai dessin animé. De plus, les voix des personnages sont enfin présentes. On notera d’ailleurs que c’est Paolo Domingo, la voix francaise d’Aladdin de Disney, qui doublera Guybrush (une idée de génie ? ..... aladdin, génie ......... bref

Coté gameplay, la chose est simplifiée, la mosaïque de choix disparaît au profit d’un curseur aléatoire en fonction des choix. Ca va plus vite et c’est vraiment plus confortable. Les musiques sont toujours aussi parfaitement adaptées et contribuent toujours autant au charme qu’arrive à dégager la série.
La durée de vie est en revanche en baisse. En effet le jeu est un peu plus facile que ses prédécesseurs, les énigmes sont assez nombreuses mais dans l’ensemble plutôt simples. Qu'on se rassure, les solutions sont toujours aussi débiles et tordues. Il sera conseiller de faire le jeu en mode difficile dès le début.


Est-ce que le charme opère toujours ?
Malgré les avis généralement partagés sur ce volet, c’est un grand OUI qui sera posé. Sans être au niveau des 2 premiers volets, le charme opère toujours, grâce en partie à l’humour, les situations causasses dans lesquelles se retrouve Guybrush, et les énigmes toujours aussi farfelues. Et malgré l’absence au générique de Ron Gilbert, ‘Papa’ de Monkey Island, on prendra toujours autant de plaisir à visiter les îles et redécouvrir les personnages des précédents épisodes.
En vous remerciant

Note : les images proviennent du site officiel Lucas Art.
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