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Nom : Strider
Editeur : US Gold
Ordinateur : Atari ST
Année : 1989
Genre : Highlander bridé
Tout comme Forgotten Worlds, Strider fit partie de ces jeux Capcom chanceux à la fin des années 80, aussi bien en arcade, de part son succès massif et mondial, qu'en conversion sur les ordinateurs domestiques 16 Bits. Et pourtant, c'était loin d'être gagné.
Strider est une sorte de Shinobi. Un jeu de plate-forme avec des personnages grands, très agiles et rapides. Ça partait donc mal pour nos sac à puces...
Strider est un brûlot anti-communiste primaire. Votre personnage, qui est japonais, doit se balader dans une Russie très cliché (Armée Rouge, danseuses du Bolchoï etc.) et arriver jusqu'au Lord pour le zigouiller. Le décor n'est qu'un prétexte, le fond reste le même. En plus de son service trois pièces moulé dans son collant, comme tout bon super-héros, Strider a une épée un peu laser sur les bords et surtout, une incroyable souplesse. En voilà un qui devait être premier en EPS au collège !...
Pour la conversion du jeu sur Atari, US Gold employa les programmeurs de Tiertex, dont Tilt à l'époque nous rebâcha les oreilles pendant des mois et des mois, à croire que leurs « journalistes » avaient touché des pots-de-vin de leur part pour être aussi sympas. Sachant très bien qu'ils ne pourraient pas rivaliser graphiquement avec la machine d'arcade, ils gardèrent l'essentiel, à savoir une maniabilité maximale.
L'intro du jeu est superbe et met dans l'ambiance, avec une voix digitalisée en plus ! La fenêtre active n'est pas très grande, le tableau statique en bas, avec les points marqués, le temps restant etc. donne l'impression de grandeur mais c'est faux. Voilà comment on gagne de la rapidité d'action.
Votre personnage non plus n'est pas très grand. Lorsqu'on a beaucoup joué sur la borne d'arcade, ça fait bizarre. Mais on constate qu'il est vif et ses mouvements sont nombreux et bien décomposés. Strider saute souplement, s'accroche partout aussi ; il escalade même les parois les plus lisses. Il glisse sur le sol, grimpe aux murs mieux que Spider-man, fais sa pirouette aérienne... Nous ne sommes pas déçus. Pour le reste, c'est du bourrin pur jus, on file des coups d'épée à tout va et on avance. Quelques options viennent interrompre la monotone routine, comme un drône qui vous suit partout et vous file un coup de main dans votre besogne d'exterminateur, ou la super épée, plus grande, plus rapide et plus puissante.
Le jeu n'est pas très difficile, tout comme le jeu d'arcade. Nous avons parfois droit à des ennemis immenses et superbes. Les décors sont bien fichus. Le son est on ne peut plus basique: la bande-sonore, très « atarienne » est en boucle et les bruitages s'en tiennent aux « fssshhhh » des coups l'épée et quelques « bloup » de tirs ennemis. Malgré tout ça, on s'amuse beaucoup.
Une conversion honnête et sympa pour l'époque. Strider reste une légende du jeu et encore aujourd'hui puisque régulièrement adapté sur les consoles de la nouvelle génération, à moins que cela ne vienne du manque total d'imagination des programmeurs... A noter qu'un Strider 2 vit le jour sur Atari et ce fut un fiasco épouvantable.
Nom : Strider
Editeur : US Gold
Ordinateur : Atari ST
Année : 1989
Genre : Highlander bridé
Tout comme Forgotten Worlds, Strider fit partie de ces jeux Capcom chanceux à la fin des années 80, aussi bien en arcade, de part son succès massif et mondial, qu'en conversion sur les ordinateurs domestiques 16 Bits. Et pourtant, c'était loin d'être gagné.
Strider est une sorte de Shinobi. Un jeu de plate-forme avec des personnages grands, très agiles et rapides. Ça partait donc mal pour nos sac à puces...
Strider est un brûlot anti-communiste primaire. Votre personnage, qui est japonais, doit se balader dans une Russie très cliché (Armée Rouge, danseuses du Bolchoï etc.) et arriver jusqu'au Lord pour le zigouiller. Le décor n'est qu'un prétexte, le fond reste le même. En plus de son service trois pièces moulé dans son collant, comme tout bon super-héros, Strider a une épée un peu laser sur les bords et surtout, une incroyable souplesse. En voilà un qui devait être premier en EPS au collège !...
Pour la conversion du jeu sur Atari, US Gold employa les programmeurs de Tiertex, dont Tilt à l'époque nous rebâcha les oreilles pendant des mois et des mois, à croire que leurs « journalistes » avaient touché des pots-de-vin de leur part pour être aussi sympas. Sachant très bien qu'ils ne pourraient pas rivaliser graphiquement avec la machine d'arcade, ils gardèrent l'essentiel, à savoir une maniabilité maximale.
L'intro du jeu est superbe et met dans l'ambiance, avec une voix digitalisée en plus ! La fenêtre active n'est pas très grande, le tableau statique en bas, avec les points marqués, le temps restant etc. donne l'impression de grandeur mais c'est faux. Voilà comment on gagne de la rapidité d'action.
Votre personnage non plus n'est pas très grand. Lorsqu'on a beaucoup joué sur la borne d'arcade, ça fait bizarre. Mais on constate qu'il est vif et ses mouvements sont nombreux et bien décomposés. Strider saute souplement, s'accroche partout aussi ; il escalade même les parois les plus lisses. Il glisse sur le sol, grimpe aux murs mieux que Spider-man, fais sa pirouette aérienne... Nous ne sommes pas déçus. Pour le reste, c'est du bourrin pur jus, on file des coups d'épée à tout va et on avance. Quelques options viennent interrompre la monotone routine, comme un drône qui vous suit partout et vous file un coup de main dans votre besogne d'exterminateur, ou la super épée, plus grande, plus rapide et plus puissante.
Le jeu n'est pas très difficile, tout comme le jeu d'arcade. Nous avons parfois droit à des ennemis immenses et superbes. Les décors sont bien fichus. Le son est on ne peut plus basique: la bande-sonore, très « atarienne » est en boucle et les bruitages s'en tiennent aux « fssshhhh » des coups l'épée et quelques « bloup » de tirs ennemis. Malgré tout ça, on s'amuse beaucoup.
Une conversion honnête et sympa pour l'époque. Strider reste une légende du jeu et encore aujourd'hui puisque régulièrement adapté sur les consoles de la nouvelle génération, à moins que cela ne vienne du manque total d'imagination des programmeurs... A noter qu'un Strider 2 vit le jour sur Atari et ce fut un fiasco épouvantable.
Note: 7/10
Test rédigé par SM
Test rédigé par SM
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