Tous autant que nous sommes, les consoles de salon nous ont déjà apportées bon nombres d'expériences vidéoludiques, pour certaines même inoubliables. Du changement de nos vies quotidiennes, du rêve, nous permettant d'incarner des personnages aussi adorables qu'attachants. Nous sommes tous restés en admiration devant de merveilleux mondes colorés, où la justice et la liberté finissent toujours par triompher du mal. Mais qu'en est-t-il de la haine dans cet univers merveilleux de couleurs pastels et de princesses ? Qu'es devenu ce sentiment vieux comme le monde, qui régit nos plus bas instincts ?
Titre : Splatterhouse 3
Console : Megadrive
Année : 1993
Genre : Beat'em all/Horreur
Editeur : Namco
Il est enfin de retour. Rick Taylor, ainsi que sa bien aimée, Jennifer. Quelques années se sont écoulées depuis le cauchemar vécu par notre ami dans cette maudite maison, par un couple qui s'aime à jamais maudit, dont l'amour envers l'autre donna naissance à un enfant : David. Avec le temps, ils ont appris à mener une nouvelle vie, une vie calme et paisible, depuis cette terrible nuit, où le masque n'as cessé de corrompre l'âme de Rick, qui dans un dernier effort surhumain, fut capable de repousser les noirs dessins du masque mortuaire, et par la même occasion, de retrouver sa belle et tendre. Mais le mal ne s'avoue pas aussi facilement vaincu, et il frappe encore. Jennifer et David ont mystérieusement disparus, et notre héros va devoir se résoudre une nouvelle fois à utiliser les forces démoniaques du masque, subitement réapparut, à mettre a nouveau son âme en péril pour sauver sa famille. C'est la toute l'histoire d'un homme meurtri, dont son seul allié se trouve être son pire ennemi.
Dés la pression sur "On" de la console, on se rend de suite compte de l'évolution technique de la saga, et ce dés les premières secondes de l'introduction à ce nouveau cauchemar. La musique aussi semble avoir acquit une nouvelle dimension. Elle semble... plus profonde. Comme si l'on était en chute libre dans un puit sans fond, avec comme seule compagnie, des visages dont la dernière expression restera à jamais gravée dans l'horreur, éternellement en train d'hurler à l'aide. Sans aucun doute d'anciennes victimes du masque, victimes de ses tentations et de sa cupidité. Vint alors le regard perçant de Jennifer, qui parait comme terrifiée, avant de disparaître, sur un fond d'image de Rick possédé par le masque d'une qualité rarement vue jusque la, puis vint l'écrant titre, sous le regard déjà conquis du joueur.
En effet, tout au long du jeu, des parenthèses viendront développer le scénario, s'appuyant sur de magnifiques images hyper réalistes, naissants d'un procédé malheureusement peu exploité sur nos 16-bits préférées : les images digitalisées. Sans étaler le pourquoi du comment de ce procédé, le rendu à l'écran est tout à fait excéptionnel, une intégration d'images faisant penser à de véritables photographies façon Splatterhouse, ce qui rend l'immersion dans l'ambiance assez incroyable, redoublant l'interêt du tout, courronnée par de sublimes musiques, elles aussi revues à la hausse, aussi angoissantes que possible, s'intégrant parfaitement au contexte cauchmardesque de cette nouvelle nuit d'horreurs que va vivre notre courageux Rick.
Débute alors le 1er niveau. Là encore, nos repères habituels des anciens Splatterhouse se voient bousculés par la grande nouveauté de ce troisième volet, celle du passage de l'action 2d à celui de Beat'em all au gameplay faisant penser a la saga des Streets of Rage. On se retrouve alors sur un décor merveilleusement détaillé, avec une palette de couleurs rendant le contenu aussi glauque que sombre, avec comme cerise sur le gâteau, un sprite de Rick plus réussit que jamais. Si notre héros damné paraissait avec quelques kilos en trop dans les anciens opus, il n'en est rien ici, s'offrant à nous dans une forme digne des plus grands athlètes. Aprés quelques pas, suffisants pour se rendre compte que l'animation est plus que satisfaisante, que déjà les premiers zombies nous barrent la route. On découvre alors que Rick nous réalise un enchaînement de coups capable de faire pâlir notre bon vieux Chuck Norris. Mais Rick est capable de bien plus que ça, et nombreux seront encore les ennemis pour profiter du pannel relativement complet de ses techniques au corps-à-corps, notament une série de coups de boule aprés avoir saisit son adversaire, d'une beauté a toute épreuve, et surtout d'une redoutable efficacité, sans parler de la projection, qui fait désormais partie des classiques.
Et si les innovations de cet ovni vidéoludique s'arrétaient ici... eh bien pas du tout. On peut constater la précense d'un timer à l'écran. Ce timer est crucial pour le développement du scénario, car c'est à lui qu'il faudra se fier si l'on veut obtenir la meilleure fin du jeu. En effet, Rick doit non seulement secourir sa femme Jennifer des griffes du mal, mais aussi son fils, qui se révèlera être une pièce maîtresse du scénario. Pour ce faire, il devra vaincre le boss du niveau avant la fin du temps imparti afin de respecter le bon déroulement de l'histoire. Dans le cas contraire, les choses risquent de ne pas se passer comme prévu pour notre ami, à la grande peine de sa famille retenue prisonnière. Autre nouveauté, un tout nouveau système d'exploration du niveau, comme si il s'agissait d'un labyrinthe à part entière, qui ne sera pas pour déplaire aux accros de la reconnaissance du terrain jusqu'aux moindres recoins sur lequel ils évoluent. Représenté sous forme de carte du niveau, et consultable à la fin de chaque séquence de combat dans une pièce, il appartiendra au joueur de décider dans quelle direction il poursuivra sa quête. Avec bien sur, son lot de pièce plus difficiles que d'autres à localiser, avec des bonus cachés, ou encore des surprises scénaristiques. Dernière nouveauté, qui cette fois est de taille, la capacité de se métamorphoser. Au cours des différents niveaux, Rick aura l'occasion de ramasser au sol des petites sphères de puissance, qui au fur et à mesure, viendront grossir un peu plus une jauge de pouvoir visible à l'écran. Cette jauge définira le temps maximal de transformation de Rick. Le joueur décide de se transformer quand il le veut, à condition bien sur d'avoir un minimum de sphères en stock. Et alors la... cachez tout ce qui peut être cassé, foi de Vince !! D'une simple pression de doigt, Rick va alors céder un peu plus a la corruption incessante du masque, et va laisser la folie furieuse prendre le pas sur le peu de raison qui lui reste, pour se transformer un Rick mutant, ce qui va lui permettre de décupler sa force de frappe, proposant ainsi une nouvelle palette de coups, de projection, ainsi qu'une botte secrète fatale pour la plupart de vos ennemis, en échange d'un peu d'énergie de Rick. A savoir que même si votre jauge est archi pleine, les effets de la transformation ne dureront que le temps de vider entièrement une seule et même salle de tout ses ennemis, et qu'une fois cette dernière nettoyée, Rick reviens sous sa forme normale en voyant sa jauge de pouvoir retomber à zero. Au joueur donc de savoir utiliser ce pouvoir noir avec subtilité, que ce soit garder le meilleur pour la fin, ou encore se tirer d'une mauvaise passe...
LES NOTES :
- les graphismes : 17/20
On est en présence ici d'un jeu terriblement bien réalisé, aux niveaux variés, présentant des décors sombres, intriguants et ensanglantés, utilisant à merveille la palette de couleurs dont dispose la megadrive, avec des sprites de ses protagonistes d'un réalisme à couper le souffle.
- la bande son : 17/20
Les musiques vont de pair avec son homologue graphique. Impliquant le joueur dans l'action, elles sauront le maintenir en haleine jusqu'au dernier zombie encore debout. Jusque dans les scenèttes de développement du scénario, que ce soit entre deux niveaux, ou bien même pendant le niveau, elles répondront présentes jusqu'au bout avec un résultat étonnant.
- durée de vie : 17/20
Disséqué en 6 niveaux, qui se révèleront pas si courts que ça (surtout pour les fanas d'exploration), ce volet offre une difficulté qui ne cesse de croître.
- maniabilité : 16/20
On a affaire ici à un Rick rapide, parfaitement jouable, qui se contente de taper quand on le lui demande. A noter malheureusement quelques lourdeurs, surtout lorsqu'on doit trés vite taper et se déplacer, petit bémol qui saura palgré tout se fondre dans le feu de l'action.
- au final : 17/20
Les fans de la saga y trouveront ici l'un de leur meilleur jeu d'action. Les fans d'action, un excellent défouloir où il y aura toujours un ennemi à portée de poing. Une excellente suite nous offrant tout un tas de nouveautés qui seront se faire appréciées à leurs juste valeurs, avec un challenge bel et bien présent à la hauteur de la renommée de la saga.
Vincent
Titre : Splatterhouse 3
Console : Megadrive
Année : 1993
Genre : Beat'em all/Horreur
Editeur : Namco
Il est enfin de retour. Rick Taylor, ainsi que sa bien aimée, Jennifer. Quelques années se sont écoulées depuis le cauchemar vécu par notre ami dans cette maudite maison, par un couple qui s'aime à jamais maudit, dont l'amour envers l'autre donna naissance à un enfant : David. Avec le temps, ils ont appris à mener une nouvelle vie, une vie calme et paisible, depuis cette terrible nuit, où le masque n'as cessé de corrompre l'âme de Rick, qui dans un dernier effort surhumain, fut capable de repousser les noirs dessins du masque mortuaire, et par la même occasion, de retrouver sa belle et tendre. Mais le mal ne s'avoue pas aussi facilement vaincu, et il frappe encore. Jennifer et David ont mystérieusement disparus, et notre héros va devoir se résoudre une nouvelle fois à utiliser les forces démoniaques du masque, subitement réapparut, à mettre a nouveau son âme en péril pour sauver sa famille. C'est la toute l'histoire d'un homme meurtri, dont son seul allié se trouve être son pire ennemi.
Dés la pression sur "On" de la console, on se rend de suite compte de l'évolution technique de la saga, et ce dés les premières secondes de l'introduction à ce nouveau cauchemar. La musique aussi semble avoir acquit une nouvelle dimension. Elle semble... plus profonde. Comme si l'on était en chute libre dans un puit sans fond, avec comme seule compagnie, des visages dont la dernière expression restera à jamais gravée dans l'horreur, éternellement en train d'hurler à l'aide. Sans aucun doute d'anciennes victimes du masque, victimes de ses tentations et de sa cupidité. Vint alors le regard perçant de Jennifer, qui parait comme terrifiée, avant de disparaître, sur un fond d'image de Rick possédé par le masque d'une qualité rarement vue jusque la, puis vint l'écrant titre, sous le regard déjà conquis du joueur.
En effet, tout au long du jeu, des parenthèses viendront développer le scénario, s'appuyant sur de magnifiques images hyper réalistes, naissants d'un procédé malheureusement peu exploité sur nos 16-bits préférées : les images digitalisées. Sans étaler le pourquoi du comment de ce procédé, le rendu à l'écran est tout à fait excéptionnel, une intégration d'images faisant penser à de véritables photographies façon Splatterhouse, ce qui rend l'immersion dans l'ambiance assez incroyable, redoublant l'interêt du tout, courronnée par de sublimes musiques, elles aussi revues à la hausse, aussi angoissantes que possible, s'intégrant parfaitement au contexte cauchmardesque de cette nouvelle nuit d'horreurs que va vivre notre courageux Rick.
Débute alors le 1er niveau. Là encore, nos repères habituels des anciens Splatterhouse se voient bousculés par la grande nouveauté de ce troisième volet, celle du passage de l'action 2d à celui de Beat'em all au gameplay faisant penser a la saga des Streets of Rage. On se retrouve alors sur un décor merveilleusement détaillé, avec une palette de couleurs rendant le contenu aussi glauque que sombre, avec comme cerise sur le gâteau, un sprite de Rick plus réussit que jamais. Si notre héros damné paraissait avec quelques kilos en trop dans les anciens opus, il n'en est rien ici, s'offrant à nous dans une forme digne des plus grands athlètes. Aprés quelques pas, suffisants pour se rendre compte que l'animation est plus que satisfaisante, que déjà les premiers zombies nous barrent la route. On découvre alors que Rick nous réalise un enchaînement de coups capable de faire pâlir notre bon vieux Chuck Norris. Mais Rick est capable de bien plus que ça, et nombreux seront encore les ennemis pour profiter du pannel relativement complet de ses techniques au corps-à-corps, notament une série de coups de boule aprés avoir saisit son adversaire, d'une beauté a toute épreuve, et surtout d'une redoutable efficacité, sans parler de la projection, qui fait désormais partie des classiques.
Et si les innovations de cet ovni vidéoludique s'arrétaient ici... eh bien pas du tout. On peut constater la précense d'un timer à l'écran. Ce timer est crucial pour le développement du scénario, car c'est à lui qu'il faudra se fier si l'on veut obtenir la meilleure fin du jeu. En effet, Rick doit non seulement secourir sa femme Jennifer des griffes du mal, mais aussi son fils, qui se révèlera être une pièce maîtresse du scénario. Pour ce faire, il devra vaincre le boss du niveau avant la fin du temps imparti afin de respecter le bon déroulement de l'histoire. Dans le cas contraire, les choses risquent de ne pas se passer comme prévu pour notre ami, à la grande peine de sa famille retenue prisonnière. Autre nouveauté, un tout nouveau système d'exploration du niveau, comme si il s'agissait d'un labyrinthe à part entière, qui ne sera pas pour déplaire aux accros de la reconnaissance du terrain jusqu'aux moindres recoins sur lequel ils évoluent. Représenté sous forme de carte du niveau, et consultable à la fin de chaque séquence de combat dans une pièce, il appartiendra au joueur de décider dans quelle direction il poursuivra sa quête. Avec bien sur, son lot de pièce plus difficiles que d'autres à localiser, avec des bonus cachés, ou encore des surprises scénaristiques. Dernière nouveauté, qui cette fois est de taille, la capacité de se métamorphoser. Au cours des différents niveaux, Rick aura l'occasion de ramasser au sol des petites sphères de puissance, qui au fur et à mesure, viendront grossir un peu plus une jauge de pouvoir visible à l'écran. Cette jauge définira le temps maximal de transformation de Rick. Le joueur décide de se transformer quand il le veut, à condition bien sur d'avoir un minimum de sphères en stock. Et alors la... cachez tout ce qui peut être cassé, foi de Vince !! D'une simple pression de doigt, Rick va alors céder un peu plus a la corruption incessante du masque, et va laisser la folie furieuse prendre le pas sur le peu de raison qui lui reste, pour se transformer un Rick mutant, ce qui va lui permettre de décupler sa force de frappe, proposant ainsi une nouvelle palette de coups, de projection, ainsi qu'une botte secrète fatale pour la plupart de vos ennemis, en échange d'un peu d'énergie de Rick. A savoir que même si votre jauge est archi pleine, les effets de la transformation ne dureront que le temps de vider entièrement une seule et même salle de tout ses ennemis, et qu'une fois cette dernière nettoyée, Rick reviens sous sa forme normale en voyant sa jauge de pouvoir retomber à zero. Au joueur donc de savoir utiliser ce pouvoir noir avec subtilité, que ce soit garder le meilleur pour la fin, ou encore se tirer d'une mauvaise passe...
LES NOTES :
- les graphismes : 17/20
On est en présence ici d'un jeu terriblement bien réalisé, aux niveaux variés, présentant des décors sombres, intriguants et ensanglantés, utilisant à merveille la palette de couleurs dont dispose la megadrive, avec des sprites de ses protagonistes d'un réalisme à couper le souffle.
- la bande son : 17/20
Les musiques vont de pair avec son homologue graphique. Impliquant le joueur dans l'action, elles sauront le maintenir en haleine jusqu'au dernier zombie encore debout. Jusque dans les scenèttes de développement du scénario, que ce soit entre deux niveaux, ou bien même pendant le niveau, elles répondront présentes jusqu'au bout avec un résultat étonnant.
- durée de vie : 17/20
Disséqué en 6 niveaux, qui se révèleront pas si courts que ça (surtout pour les fanas d'exploration), ce volet offre une difficulté qui ne cesse de croître.
- maniabilité : 16/20
On a affaire ici à un Rick rapide, parfaitement jouable, qui se contente de taper quand on le lui demande. A noter malheureusement quelques lourdeurs, surtout lorsqu'on doit trés vite taper et se déplacer, petit bémol qui saura palgré tout se fondre dans le feu de l'action.
- au final : 17/20
Les fans de la saga y trouveront ici l'un de leur meilleur jeu d'action. Les fans d'action, un excellent défouloir où il y aura toujours un ennemi à portée de poing. Une excellente suite nous offrant tout un tas de nouveautés qui seront se faire appréciées à leurs juste valeurs, avec un challenge bel et bien présent à la hauteur de la renommée de la saga.
Vincent
Commentaire