Test de Burning Road - Playstation:
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Nom: Burning Road - Support: Playstation - Année: 1996 - Développeur : TOKA
S’il y a bien un jeu qui m’a hanté en ce milieu de décennie 90, c’est bien Daytona USA. Je passais toutes les semaines à baver devant la borne, histoire d’admirer son dynamisme et ces graphismes 3D incroyables pour l’époque, un choc. Heureusement, Franck le videur de la salle d'arcade était un bon copain, et je fis honneur au jeu lorsqu’il me mettait quelques coins dans la borne ^^.
La version Satun que j’ai attendu avec ferveur fut une véritable désillusion, une déception qui m’a fait basculer vers le côté sombre de la console de Sony (et son Wipeout), moi qui était un pro-Sega de l’époque.
Du coup un certain manque planait dans mon regroupement de consoles. Lorsque les magazines (Consoles+, Player One, pour ne pas les citer) commencèrent à parler d’un prochain Burning Road sur Playsation, j’ai eu l’espoir de trouver en ce jeu le remplaçant idéal de Daytona. Surtout que les images proposées dans ces mags étaient assez sublimes, il faut l’avouer, et se rapprochaient beaucoup du titre de Sega.
Cd en poche lors de sa sortie, les doutes et les espoirs s’entremêlant, je fus impatient d’appuyer sur les rondeurs du bouton Power de la console de Sony.
Et donc.
L’intro du jeu m’avait laissé assez perplexe, une fenêtre de titre et un petit "Burning roaaaad" chanté par une demoiselle n’avaient pas la prestance du "Daytonaaaaaaaa…" de la borne de Sega, mais qu’importe cette petite frustration, passons au jeu.
Tout de suite dans le vif du sujet, le jeu de Toka nous propose des choix sommaires, mais finalement dans l’optique de l’immédiat et dans l’esprit Arcade :
• Practice : Essais sur l’une des trois pistes au choix. Pistes qui se distinguent par leurs difficultés (Beginner, Advanced, et Expert).
• Championship : Le mini championnat sur l’ensemble des trois pistes.
• Link Mode : Permet de jouer à deux via le câble de liaison entre Playstation (jamais essayé).
Les 3 petites pistes disponibles furent assez frustrantes je dois l’avouer, mais bon Daytona n’en proposait pas plus, et je me contentais de cette excuse pour calmer mon insatisfaction.
4 Véhicules toutefois sont disponibles. Ils se présentent dynamiquement et leurs spécificités se distinguent entre accélération, vitesse, et tenue de route. Simple, mais de quoi nous donner la possibilité de travailler les circuits de différente façon. C’est ensuite au tour de choix de transmission entre auto ou manuelle.
En piste.
Dès les premiers instants, nous retrouvons l’esprit Daytona dans un mouvement de caméra se jetant à l’arrière de la voiture. Les caisses grognent, elles vibrent, et le 3, 2, One, Go est avalé dans les grondements de moteur.
Le départ lancé, on constate que l’on doit chercher la victoire face à 7 concurrents férocement affamés de succès. Les premières sensations sont bonnes, la piste est belle, l’ensemble est boisé, l’hélicoptère fait son rase-mottes et se montre présent, un début très prometteur.
L’interface est complète et claire. Elle se compose du temps par tour, du nombre de tours (LAP), le temps avant checkpoint, la position, un radar assez pratique, et enfin la vitesse et son compte tours. Chacuns des éléments se distinguent parfaitement et ne posent aucun problème de visibilité.
5 modes de caméra sont disponibles, entre la vue bien au-dessus, et celle à ras du bitume donnant bien sûr de belles sensations. La caméra de base sera toutefois la plus utilisée.
Le rythme est présent, les adversaires constamment la pour jouer du pare-chocs, la piste est vallonnée et nous contraint à quelques petits sauts, et les 5 tours à 35 secondes se sont enchaînés sans s’en rendre compte. Un peu vite même.
La piste suivante est bien plus ardue. Sa structure accidentée impose de nombreux sauts pas évidents à gérer, de plus les passages de ruisseau et les parties glacées ne facilitent pas le combat. Mais qui m'a mis des barils sur la piste! Arf course perdue, je vais m'entrainer.
La troisième piste par contre est une belle surprise. Belle, technique et agréable, elle se parcourt sous une pluie orageuse du plus bel effet dans un milieu citadin.
Chacune des pistes proposent donc ses difficultés et son environnement. Par contre, elles sont bien trop courtes et chaque tours prend moins de 40 secondes, et sur 5 tours maximum. En tout cas le rythme y est très présent et chaque course est un véritable combat.
Jouer à BR est un affrontement d’éléments et d’obstacles, une course pour les grands qui ne laisse pas la place aux petits joueurs. Trois pistes seulement certes, mais épuisantes et difficiles. Surtout que les concurrents sont aussi de la fête avec une agressivité certaine. BR c’est de l’adrénaline assurée.
Jouabilité :
Prendre en main BR, c’est comme mordre fermement dans une belle olive qui contient un noyau. Un mélange de plaisir suivi de douleur, pour ensuite faire attention. Car en effet, si les voitures se prennent en main avec un amusement arcade alternant l’adhérence des lignes droites et les dérapages des virages, elles peuvent devenir de véritables poisons à conduire.
La faute a une force étrange attirant constamment l’arrière de la voiture vers l’extérieur de la courbe, provoquant souvent une touche contraignante sur le bord de piste. Comme si le poids de la caisse était mal équilibré et trop lourd vers l’arrière.
Cela provoque pour le non initié une certaine frustration, ce qui m’est arrivé. Toutefois, avec un peu d'entrainement et une bonne anticipation des virages, on peut éviter cette contrainte et prendre du plaisir dans les dérapages qui deviennent très maîtrisables. De plus on peut souvent jouer du pare-chocs afin d’utiliser un adversaire pour passer le virage sans encombre.
D'ailleurs je vous invite à essayer la Fox quelques tours, histoire de bien vous rendre compte par la suite que la bleu (aux bandes blanches) est une perle à maîtriser.
Autre chose, les bords de pistes ne vous bloquent pas étrangement (en dehors d'un vrai choc et du frottement arrière) et vous pouvez même vous en servir comme appui pour reprendre une trajectoire. Cette subtilité rend la maniabilité du jeu très arcade, et permet de ne pas trop subir les difficultés.
Autre étrangeté à gérer dans la conduite, la pelouse glu (sur le premier circuit). L'herbe quand vous roulez dessus ne se contente pas de vous ralentir, elle vous freine sec, et c'est vraiment énervant car elle limite les dérapages à la piste bitumée qui en plus n'est parfois pas très large.
Les caisses subissent les coups, et la répétition des chocs abime les roues et rend les voitures plus difficiles à contrôler.
Réalisation.
Si on passe certains détails qui nous poussent à croire que le jeu n’a pas été réellement fini, ce jeu de course de Toka est dans sa globalité une sacrée merveille. Les véhicules en imposent (même si les gouts..), les pistes sont superbes, tant graphiquement que dans l’animation. C’est rapide, fluide (plus que le Daytona sur Saturn) et nerveux. Le titre dégage une puissance certaine, que ce soit dans les menus ou dans le jeu.
On a toutefois l’impression de textures trop pixélisées. Mais cela est compensé par l’abondance d’éléments, dont certains sont animés comme par exemple la rotation d’une hélice de moulin à vent, l'hélicoptère, la pluie, ou même l’orage. De plus, les pistes en elles mêmes se divisent en plusieurs secteurs graphiques.
Contrairement à Daytona USA, Burning Road donne une impression d’enfermement. Etrange sentiment, mais peut-être est-ce dû à la ligne d’horizon trop haute (et cache le ciel), ou que les rebords de pistes soient très encombrés par trop d’éléments, peut-être même trop proches. Cette sensation m’avait choqué à l’époque, peut être une ruse des programmeurs pour en mettre plein la vue.
A noter également un clipping assez présent (comme souvent à l'époque), surtout sur la première piste, mais rien de vraiment grave.
Coté audio, les bruitages sont nombreux, les voix et les abondants effets donnent encore plus de dynamisme à un univers déjà énergique. Le bruit des caisses donne une réelle impression de puissance, et les dérapages crissent sans ruiner les tympans. Pas mal donc, par contre pour les musiques, il me semblait de souvenir qu'elles agrémentaient avec qualité les courses, mais absentes certainement de mon iso pour le test (mon cd de jeu étant enfermé dans un carton entassé lui- même sur des cartons dans mon garage, et j'ai la flemme ^^).
Difficulté.
3 simples pistes à parcourir, mais alors quelle souffrance. En fait BR ne laisse que très peu de marge d’erreurs. La cause à un temps entre checkpoint très réduit vous obligeant à faire peu d'erreurs. Concernant la concurrence, lorsque vous êtes semé, les rivaux vous laissent les rattraper, mais par contre il difficile de les semer une fois en tête. Cela donne une pression constante comme le fait un F-Zero X.
Pour terminer le mini championnat, la place n'a pas d'importance, seul franchir la ligne d'arrivée compte, ce qui est déjà dur.
Durée de vie.
Que ce soit pour le championnat et en practice, les 3 petites pistes se terminent rapidement, (enfin rapidement avec l'entrainement). C'est le côté arcade qui prime façon Daytona, bien que je soupçonne les programmeurs d'avoir bâclé la chose pour la rentabilité. Toutefois, une astuce toute simple permet de doubler le nombre de piste en les parcourant en sens inverse.
Pour cela, au départ il suffit simplement de faire demi tour. Les concurrents partiront à votre poursuite et les checkpoints s'adapteront. Voilà qui augmente un peu la durée de vie du titre.
Conclusion.
Non BR ne fut pas le rival du Daytona USA (version arcade) tant désiré, il s’en inspire clairement, mais la Play ne rivalisant pas suffisamment avec la carte Model2 de Sega, sa jouabilité trop arcade, et sa réalisation moins fini, lui donne trop de handicap pour jouer dans la même cour. Toutefois BR reste une superbe réalisation arcade qui nous baigne dans un dynamisme constamment présent. Un bon souvenir et un jeu à replacer à son époque pour le comprendre.
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Nom: Burning Road - Support: Playstation - Année: 1996 - Développeur : TOKA
S’il y a bien un jeu qui m’a hanté en ce milieu de décennie 90, c’est bien Daytona USA. Je passais toutes les semaines à baver devant la borne, histoire d’admirer son dynamisme et ces graphismes 3D incroyables pour l’époque, un choc. Heureusement, Franck le videur de la salle d'arcade était un bon copain, et je fis honneur au jeu lorsqu’il me mettait quelques coins dans la borne ^^.
La version Satun que j’ai attendu avec ferveur fut une véritable désillusion, une déception qui m’a fait basculer vers le côté sombre de la console de Sony (et son Wipeout), moi qui était un pro-Sega de l’époque.
Du coup un certain manque planait dans mon regroupement de consoles. Lorsque les magazines (Consoles+, Player One, pour ne pas les citer) commencèrent à parler d’un prochain Burning Road sur Playsation, j’ai eu l’espoir de trouver en ce jeu le remplaçant idéal de Daytona. Surtout que les images proposées dans ces mags étaient assez sublimes, il faut l’avouer, et se rapprochaient beaucoup du titre de Sega.
Cd en poche lors de sa sortie, les doutes et les espoirs s’entremêlant, je fus impatient d’appuyer sur les rondeurs du bouton Power de la console de Sony.
Et donc.
L’intro du jeu m’avait laissé assez perplexe, une fenêtre de titre et un petit "Burning roaaaad" chanté par une demoiselle n’avaient pas la prestance du "Daytonaaaaaaaa…" de la borne de Sega, mais qu’importe cette petite frustration, passons au jeu.
Tout de suite dans le vif du sujet, le jeu de Toka nous propose des choix sommaires, mais finalement dans l’optique de l’immédiat et dans l’esprit Arcade :
• Practice : Essais sur l’une des trois pistes au choix. Pistes qui se distinguent par leurs difficultés (Beginner, Advanced, et Expert).
• Championship : Le mini championnat sur l’ensemble des trois pistes.
• Link Mode : Permet de jouer à deux via le câble de liaison entre Playstation (jamais essayé).
Les 3 petites pistes disponibles furent assez frustrantes je dois l’avouer, mais bon Daytona n’en proposait pas plus, et je me contentais de cette excuse pour calmer mon insatisfaction.
4 Véhicules toutefois sont disponibles. Ils se présentent dynamiquement et leurs spécificités se distinguent entre accélération, vitesse, et tenue de route. Simple, mais de quoi nous donner la possibilité de travailler les circuits de différente façon. C’est ensuite au tour de choix de transmission entre auto ou manuelle.
En piste.
Dès les premiers instants, nous retrouvons l’esprit Daytona dans un mouvement de caméra se jetant à l’arrière de la voiture. Les caisses grognent, elles vibrent, et le 3, 2, One, Go est avalé dans les grondements de moteur.
Le départ lancé, on constate que l’on doit chercher la victoire face à 7 concurrents férocement affamés de succès. Les premières sensations sont bonnes, la piste est belle, l’ensemble est boisé, l’hélicoptère fait son rase-mottes et se montre présent, un début très prometteur.
L’interface est complète et claire. Elle se compose du temps par tour, du nombre de tours (LAP), le temps avant checkpoint, la position, un radar assez pratique, et enfin la vitesse et son compte tours. Chacuns des éléments se distinguent parfaitement et ne posent aucun problème de visibilité.
5 modes de caméra sont disponibles, entre la vue bien au-dessus, et celle à ras du bitume donnant bien sûr de belles sensations. La caméra de base sera toutefois la plus utilisée.
Le rythme est présent, les adversaires constamment la pour jouer du pare-chocs, la piste est vallonnée et nous contraint à quelques petits sauts, et les 5 tours à 35 secondes se sont enchaînés sans s’en rendre compte. Un peu vite même.
La piste suivante est bien plus ardue. Sa structure accidentée impose de nombreux sauts pas évidents à gérer, de plus les passages de ruisseau et les parties glacées ne facilitent pas le combat. Mais qui m'a mis des barils sur la piste! Arf course perdue, je vais m'entrainer.
La troisième piste par contre est une belle surprise. Belle, technique et agréable, elle se parcourt sous une pluie orageuse du plus bel effet dans un milieu citadin.
Chacune des pistes proposent donc ses difficultés et son environnement. Par contre, elles sont bien trop courtes et chaque tours prend moins de 40 secondes, et sur 5 tours maximum. En tout cas le rythme y est très présent et chaque course est un véritable combat.
Jouer à BR est un affrontement d’éléments et d’obstacles, une course pour les grands qui ne laisse pas la place aux petits joueurs. Trois pistes seulement certes, mais épuisantes et difficiles. Surtout que les concurrents sont aussi de la fête avec une agressivité certaine. BR c’est de l’adrénaline assurée.
Jouabilité :
Prendre en main BR, c’est comme mordre fermement dans une belle olive qui contient un noyau. Un mélange de plaisir suivi de douleur, pour ensuite faire attention. Car en effet, si les voitures se prennent en main avec un amusement arcade alternant l’adhérence des lignes droites et les dérapages des virages, elles peuvent devenir de véritables poisons à conduire.
La faute a une force étrange attirant constamment l’arrière de la voiture vers l’extérieur de la courbe, provoquant souvent une touche contraignante sur le bord de piste. Comme si le poids de la caisse était mal équilibré et trop lourd vers l’arrière.
Cela provoque pour le non initié une certaine frustration, ce qui m’est arrivé. Toutefois, avec un peu d'entrainement et une bonne anticipation des virages, on peut éviter cette contrainte et prendre du plaisir dans les dérapages qui deviennent très maîtrisables. De plus on peut souvent jouer du pare-chocs afin d’utiliser un adversaire pour passer le virage sans encombre.
D'ailleurs je vous invite à essayer la Fox quelques tours, histoire de bien vous rendre compte par la suite que la bleu (aux bandes blanches) est une perle à maîtriser.
Autre chose, les bords de pistes ne vous bloquent pas étrangement (en dehors d'un vrai choc et du frottement arrière) et vous pouvez même vous en servir comme appui pour reprendre une trajectoire. Cette subtilité rend la maniabilité du jeu très arcade, et permet de ne pas trop subir les difficultés.
Autre étrangeté à gérer dans la conduite, la pelouse glu (sur le premier circuit). L'herbe quand vous roulez dessus ne se contente pas de vous ralentir, elle vous freine sec, et c'est vraiment énervant car elle limite les dérapages à la piste bitumée qui en plus n'est parfois pas très large.
Les caisses subissent les coups, et la répétition des chocs abime les roues et rend les voitures plus difficiles à contrôler.
Réalisation.
Si on passe certains détails qui nous poussent à croire que le jeu n’a pas été réellement fini, ce jeu de course de Toka est dans sa globalité une sacrée merveille. Les véhicules en imposent (même si les gouts..), les pistes sont superbes, tant graphiquement que dans l’animation. C’est rapide, fluide (plus que le Daytona sur Saturn) et nerveux. Le titre dégage une puissance certaine, que ce soit dans les menus ou dans le jeu.
On a toutefois l’impression de textures trop pixélisées. Mais cela est compensé par l’abondance d’éléments, dont certains sont animés comme par exemple la rotation d’une hélice de moulin à vent, l'hélicoptère, la pluie, ou même l’orage. De plus, les pistes en elles mêmes se divisent en plusieurs secteurs graphiques.
Contrairement à Daytona USA, Burning Road donne une impression d’enfermement. Etrange sentiment, mais peut-être est-ce dû à la ligne d’horizon trop haute (et cache le ciel), ou que les rebords de pistes soient très encombrés par trop d’éléments, peut-être même trop proches. Cette sensation m’avait choqué à l’époque, peut être une ruse des programmeurs pour en mettre plein la vue.
A noter également un clipping assez présent (comme souvent à l'époque), surtout sur la première piste, mais rien de vraiment grave.
Coté audio, les bruitages sont nombreux, les voix et les abondants effets donnent encore plus de dynamisme à un univers déjà énergique. Le bruit des caisses donne une réelle impression de puissance, et les dérapages crissent sans ruiner les tympans. Pas mal donc, par contre pour les musiques, il me semblait de souvenir qu'elles agrémentaient avec qualité les courses, mais absentes certainement de mon iso pour le test (mon cd de jeu étant enfermé dans un carton entassé lui- même sur des cartons dans mon garage, et j'ai la flemme ^^).
Difficulté.
3 simples pistes à parcourir, mais alors quelle souffrance. En fait BR ne laisse que très peu de marge d’erreurs. La cause à un temps entre checkpoint très réduit vous obligeant à faire peu d'erreurs. Concernant la concurrence, lorsque vous êtes semé, les rivaux vous laissent les rattraper, mais par contre il difficile de les semer une fois en tête. Cela donne une pression constante comme le fait un F-Zero X.
Pour terminer le mini championnat, la place n'a pas d'importance, seul franchir la ligne d'arrivée compte, ce qui est déjà dur.
Durée de vie.
Que ce soit pour le championnat et en practice, les 3 petites pistes se terminent rapidement, (enfin rapidement avec l'entrainement). C'est le côté arcade qui prime façon Daytona, bien que je soupçonne les programmeurs d'avoir bâclé la chose pour la rentabilité. Toutefois, une astuce toute simple permet de doubler le nombre de piste en les parcourant en sens inverse.
Pour cela, au départ il suffit simplement de faire demi tour. Les concurrents partiront à votre poursuite et les checkpoints s'adapteront. Voilà qui augmente un peu la durée de vie du titre.
Conclusion.
Non BR ne fut pas le rival du Daytona USA (version arcade) tant désiré, il s’en inspire clairement, mais la Play ne rivalisant pas suffisamment avec la carte Model2 de Sega, sa jouabilité trop arcade, et sa réalisation moins fini, lui donne trop de handicap pour jouer dans la même cour. Toutefois BR reste une superbe réalisation arcade qui nous baigne dans un dynamisme constamment présent. Un bon souvenir et un jeu à replacer à son époque pour le comprendre.
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