Lien vers le test de BUGGY II (Buggy 2) sur Amstrad CPC
Jeu: Buggy II - Année: 1986 - Programmeur: Carlo Perconti
Si les jeux vidéo d’aujourd’hui sont généralement de très grosses productions demandant de lourds moyens, autrefois sur nos bons vieux ordinateurs on voyait des créations souvent l’œuvre d'une petite équipe, voire d’un seul homme. Buggy II en fait partie.
Paris Dakar sur 500 m
Vous êtes donc aux commandes d’un buggy en plein désert dont le but est de franchir une ligne d’arrivée imaginaire qui est en fait limitée à un certain kilométrage. Vous avancez simplement et votre activité se cantonnera à éviter des plots verts qui serviront d’obstacle. Pas de piste et votre chemin est libre. Toutefois ne vous attendez pas à une quelconque liberté, le défilement se faisant simplement en diagonale.
Des clignotants indiqués par deux flèches gauche droite vous indiquent le chemin à suivre pour trouver cette arrivée. Le but étant de faire un maximum de points avant de franchir la "ligne".
Votre buggy se balade donc de droite à gauche, vous augmentez votre score en évitant les plots, et vous pouvez même vous servir des bottes de terre pour sauter au-dessus d’une difficulté qui dans ce cas ne rapportera pas de point. Voilà un principe simple qui ravira ceux qui ne veulent pas se prendre la tête. Surtout que le jeu est très simple d’accès, une pression sur le bouton feu du joystick et c’est parti.
Very long easy right !
Là où pêche le jeu, c’est dans la gestion des collisions avec les plots. Car en effet, les plots avec le défilement n’offrent pas la garantie de passer entre eux, ceux-ci se décalent ou se resserrent étrangement prêt de vous, de plus la zone de collision du buggy est grande et le moindre frôlement provoquera l’explosion de la voiture, et entre autre la mort des pilotes. Un peu dangereux comme voiture.
Sur l’ensemble ça passe assez bien, mais les regroupements de plots en ligne deviennent de véritables pièges difficiles à anticiper. La voiture n’aidant pas car elle ne se déplace pas vraiment et le changement de direction ne fait que légèrement défiler en diagonale la piste.
A notez que la voiture avance toute seule, et que le bouton feu fait freiner la voiture. Deux vitesses sont possibles en boit manuel en appuyant sur haut ou bas (affiché par 1 ou 2 en bas à droite). La difficulté augmente avec la vitesse mais vous consommerez moins d’essence pour arriver au but.
Réalisation :
En dehors d’une image d’intro plutôt sympathique, le reste se veut sommaire et graphiquement moyen. Buggy II fait sentir son âge. Ce n’est pas moche, mais loin d’être une référence comme un Chase HQ sur le même support, les moyens ne sont bien entendu pas les mêmes. Les captures parlent d’elles- mêmes, je pense.
Côté animation c’est du même niveau. Rien ne procure une sensation de vitesse en dehors du défilement des plots et bottes de terre. Bon ce n’est pas pénalisant car ça reste dans l’optique de simplicité du jeu.
Je suis un peu sévère concernant Buggy II, mais comme je vous l’ai dit en intro, le jeu a été réalisé par un seul homme du nom de Carlo Perconti. Ce qui représente un travail mine de rien important. Il faut donc faire preuve de tolérance.
En conclusion
Lorsque j’étais jeune je jouais souvent à Buggy II, peut-être parce qu’il est un jeu simple et qu’il se joue sans prise de tête, et que j’aimais jouer à tous les jeux en ma possession. En y rejouant aujourd’hui je me dis qu’il a bien vieilli et je l’ai trouvé très frustrant. Toutefois comme indiqué ci-dessus le jeu n’a pas bénéficié d’une équipe de développement. Et finalement j’en garde un bon souvenir.