La série des final fantasy est certainement celle qui a le plus marqué de son empreinte le paysage des RPG consoles, et, comme par hasard, c'est une série signée SquareSoft. Commencée en 1987 sur la NES, la série a connu 3 épisodes sur la première plate forme de salon de Nintendo, puis 3 autres sur sa grande soeur, la super NES, et encore 3 sur la Playstation, sans oublié le dixième opus sur PS2, le 11e online, les nombreux spin-offs (final fantasy : mystic quest sur SNES, final fantasy legend sur GB, final fantasy : tactics sur playstation) et les suites à sortir...
Mais nous allons nous pencher ici sur le 6e épisode, numéroté III en US grâce à la politique de sortie des jeux de Square... Ce Final Fantasy 6 marque certainement l'apogée de la série sur le plan de l'intêret et du plaisir que l'on a à y jouer (pas sur le plan graphique, évidemment, mais tout le monde l'aura compris! ).
Voyons donc de plus près ce que cet épisode a de si exceptionnel...
Qui suis-je? Où donc erre-je? :
L'histoire se déroule dans un monde sur lequel toute forme de magie a été bannie après une guerre dévastatrice ayant eu lieu 1000 ans auparavant. La magie ayant disparue, les hommes se sont donc tout naturellement dirigés vers la technologie, et c'est ainsi que l'on découvre un monde où le médiéval fantastique cotoie des machines à vapeur et des mécanismes dignes d'une histoire de science-fiction...
Et c'est sur ce monde qu'une jeune fille amnésique, accompagnée de deux soldats de l'Empire de rigueur, est à la recherche d'une créature mythique : un Esper, caché dans les mines d'une ville sous contrôle de la rébellion. Evidemment, les choses tournent mal, les soldats de l'Empire disparaissent, et l'on se retrouve en compagnie de cette jeune fille, Terra, à la recherche de son passé mystérieux. En chemin, elle rencontrera beaucoup d'amis, dont deux frères jumeaux et un voleur (-- Que dis-je? un chasseur de trésor, pardon! ), qui forment les trois personnages masculins principaux, mais aussi des ennemis puissants. Enfin, son chemin la mènera, de surprises en surprises vers la découverte de son identité, mais cette révélation n'est que le début d'un jeu grandiose et ne forme qu'une infime parcelle d'un scénario ... magique!
Amano, je t'aimeuuuh! :
Graphiquement, FF6 se distingue singulièrement de beaucoup de jeux, et en particulier de beaucoup de RPG, mais il n'atteint pas le niveau de Chrono Trigger ou de Seiken Densetsu 3. Cependant, il reste tout de même très agréable à regarder, et même un peu plus. Les effets spéciaux sont particulièrement bien réussi en revanche, lors des combats, et lors de certains événements scénariques. On a droit à un déluge de lumières et de couleurs du meilleur effet. Ce qui apporte le petit plus graphique à ce jeu, est la participation de Yoshitaka Amano, un peintre japonais surdoué, aux designs! C'est ainsi lui qui signe tous les dessins du manuel, qui se trouve être tout bonnement magnifique, mais également les portraits des personnages dans les menus. Son style est particulier, très éthéré, presque onirique, et il correspond tout à fait à l'ambiance qui se dégage du jeu. J'adore!
Une symphonie dans ma SNES :
Un détail important qui contribue énormément à la quasi perfection de FF6 est la qualité des musiques. Celles-ci sont signées Nobuo Oematsu, et elles sont toutes magnifiques! Bien entendu, on retrouve les thèmes classiques de victoire lors des combats, de dodo, ou encore celui de l'intro. Mais les musiques d'ambiance tout au long du jeu (l'Opéra... rhaaa, quel passage d'anthologie!) sont sublimes, elles nous transporte dans un autre monde et sont indissociable de la qualité du soft. On se surprendra souvent, après avoir joué à fredonner telle ou telle mélodie, sans que cela soit désagréable, bien au contraire (le point négatif étant que ça donne envie de rejouer au jeu! ).
Baston! :
Les combats sont somme toute relativement classiques et reprennent le principe maintenant classique des menus. On retrouve donc ici dans l'ordre : "Fight", "Skills" (change pour chaque perso), "Magic" et "Item". L'originalité, ici, réside dans les skills, totalement différents pour chaque personnages. Ainsi, par exemple, Sabin pourra exécuter des mouvements puissants en réussissant une manip' à la "Street Fighter", Edgar pourra choisir une arme parmis un arsenal aussi original que destructeur, Gau pourra imiter les monstres et Terra, heu... surprise! Ce système fait que chaque personnage possède quelque chose qui le rend unique, à la différence des jeux ou à part des furies spécifiques, chaque personnage peu avoir n'importe quel pouvoir (je ne citerai pas de noms!)...
Les magies quand à elles, sont, au début, réservées à certains personnages, mais au bout d'un moment, tout le monde y a accès. On les apprends en associant un perso et un esper. Ceux ci ont des capacités particulières et permettent d'apprendre certaines magie, sans parler de la possibilité de les invoquer. Le système est très bon, simple à utiliser, et la chasse aux espers est l'un des buts secondaires du jeu.
Last but not least :
Il n'y a pas grand choses à rajouter... je pourrai parler de la psychologie exceptionnellement bien développé de chaque personnages, qu'ils soient
gentils ou méchant (Kefka, le vilain de service, est excellent!), mais je préfère vous laisser la découvrir car ce serait trop dommage de gacher le plaisir.
La durée de vie est très bonne. A mon avis, pour bien profiter du jeu sans le connaitre au préalable, il faut bien une soixantaine d'heures de jeu (voir plus). Une fois le jeu connu, je dirai que 30 à quarante heures "suffisent".
A vrai dire, je ne vois pas vraiment ce que l'on peur reprocher à ce jeu... Il possède tout ce que l'on peut attendre d'un RPG, bien qu'il soit un peu moins "fun" à jouer que Chrono Trigger, à mon avis (qui n'engage que moi). Beaucoup le considèrent comme le meilleur RPG jamais sorti sur une console, et certainement pas à tort.
Evidemment, comme dans tout FF qui se respecte, le jeu regorge de secrets en tout genre qu'il sera impossible de découvrir en une seule partie, mais également de minis jeux, d'humour et de plaisir!
En bref:
Graphisme : 15/20 (bons pour l'époque, mignons et agréables, mais moins bon que Chrono Trigger par exemple)
Gameplay : 18/20 (presque rien à redire, c'est du tout bon pour les amateurs de RPG, même si certains passages sont parfois un peu énervants)
Scénario : 18/20 (l'incontestable point fort du jeu! on rentre totalement dans l'histoire et on se passionne pour le devenir des personnages! Seul Xenogears m'a laissé une mailleure impression à ce niveau)
Durée de vie : 18/20 (c'est l'un des plus longs RPG que je connaisse sur console, et on a même envie de le refaire plusieurs fois!)
Global : 18/20 (l'un des meilleurs RPG jamais sorti sur une console! du pur plaisir que presque rien ne vient entacher! en bref, c'est un must et tout amateur de RPG se doit d'y jouer.)
Mais nous allons nous pencher ici sur le 6e épisode, numéroté III en US grâce à la politique de sortie des jeux de Square... Ce Final Fantasy 6 marque certainement l'apogée de la série sur le plan de l'intêret et du plaisir que l'on a à y jouer (pas sur le plan graphique, évidemment, mais tout le monde l'aura compris! ).
Voyons donc de plus près ce que cet épisode a de si exceptionnel...
Qui suis-je? Où donc erre-je? :
L'histoire se déroule dans un monde sur lequel toute forme de magie a été bannie après une guerre dévastatrice ayant eu lieu 1000 ans auparavant. La magie ayant disparue, les hommes se sont donc tout naturellement dirigés vers la technologie, et c'est ainsi que l'on découvre un monde où le médiéval fantastique cotoie des machines à vapeur et des mécanismes dignes d'une histoire de science-fiction...
Et c'est sur ce monde qu'une jeune fille amnésique, accompagnée de deux soldats de l'Empire de rigueur, est à la recherche d'une créature mythique : un Esper, caché dans les mines d'une ville sous contrôle de la rébellion. Evidemment, les choses tournent mal, les soldats de l'Empire disparaissent, et l'on se retrouve en compagnie de cette jeune fille, Terra, à la recherche de son passé mystérieux. En chemin, elle rencontrera beaucoup d'amis, dont deux frères jumeaux et un voleur (-- Que dis-je? un chasseur de trésor, pardon! ), qui forment les trois personnages masculins principaux, mais aussi des ennemis puissants. Enfin, son chemin la mènera, de surprises en surprises vers la découverte de son identité, mais cette révélation n'est que le début d'un jeu grandiose et ne forme qu'une infime parcelle d'un scénario ... magique!
Amano, je t'aimeuuuh! :
Graphiquement, FF6 se distingue singulièrement de beaucoup de jeux, et en particulier de beaucoup de RPG, mais il n'atteint pas le niveau de Chrono Trigger ou de Seiken Densetsu 3. Cependant, il reste tout de même très agréable à regarder, et même un peu plus. Les effets spéciaux sont particulièrement bien réussi en revanche, lors des combats, et lors de certains événements scénariques. On a droit à un déluge de lumières et de couleurs du meilleur effet. Ce qui apporte le petit plus graphique à ce jeu, est la participation de Yoshitaka Amano, un peintre japonais surdoué, aux designs! C'est ainsi lui qui signe tous les dessins du manuel, qui se trouve être tout bonnement magnifique, mais également les portraits des personnages dans les menus. Son style est particulier, très éthéré, presque onirique, et il correspond tout à fait à l'ambiance qui se dégage du jeu. J'adore!
Une symphonie dans ma SNES :
Un détail important qui contribue énormément à la quasi perfection de FF6 est la qualité des musiques. Celles-ci sont signées Nobuo Oematsu, et elles sont toutes magnifiques! Bien entendu, on retrouve les thèmes classiques de victoire lors des combats, de dodo, ou encore celui de l'intro. Mais les musiques d'ambiance tout au long du jeu (l'Opéra... rhaaa, quel passage d'anthologie!) sont sublimes, elles nous transporte dans un autre monde et sont indissociable de la qualité du soft. On se surprendra souvent, après avoir joué à fredonner telle ou telle mélodie, sans que cela soit désagréable, bien au contraire (le point négatif étant que ça donne envie de rejouer au jeu! ).
Baston! :
Les combats sont somme toute relativement classiques et reprennent le principe maintenant classique des menus. On retrouve donc ici dans l'ordre : "Fight", "Skills" (change pour chaque perso), "Magic" et "Item". L'originalité, ici, réside dans les skills, totalement différents pour chaque personnages. Ainsi, par exemple, Sabin pourra exécuter des mouvements puissants en réussissant une manip' à la "Street Fighter", Edgar pourra choisir une arme parmis un arsenal aussi original que destructeur, Gau pourra imiter les monstres et Terra, heu... surprise! Ce système fait que chaque personnage possède quelque chose qui le rend unique, à la différence des jeux ou à part des furies spécifiques, chaque personnage peu avoir n'importe quel pouvoir (je ne citerai pas de noms!)...
Les magies quand à elles, sont, au début, réservées à certains personnages, mais au bout d'un moment, tout le monde y a accès. On les apprends en associant un perso et un esper. Ceux ci ont des capacités particulières et permettent d'apprendre certaines magie, sans parler de la possibilité de les invoquer. Le système est très bon, simple à utiliser, et la chasse aux espers est l'un des buts secondaires du jeu.
Last but not least :
Il n'y a pas grand choses à rajouter... je pourrai parler de la psychologie exceptionnellement bien développé de chaque personnages, qu'ils soient
gentils ou méchant (Kefka, le vilain de service, est excellent!), mais je préfère vous laisser la découvrir car ce serait trop dommage de gacher le plaisir.
La durée de vie est très bonne. A mon avis, pour bien profiter du jeu sans le connaitre au préalable, il faut bien une soixantaine d'heures de jeu (voir plus). Une fois le jeu connu, je dirai que 30 à quarante heures "suffisent".
A vrai dire, je ne vois pas vraiment ce que l'on peur reprocher à ce jeu... Il possède tout ce que l'on peut attendre d'un RPG, bien qu'il soit un peu moins "fun" à jouer que Chrono Trigger, à mon avis (qui n'engage que moi). Beaucoup le considèrent comme le meilleur RPG jamais sorti sur une console, et certainement pas à tort.
Evidemment, comme dans tout FF qui se respecte, le jeu regorge de secrets en tout genre qu'il sera impossible de découvrir en une seule partie, mais également de minis jeux, d'humour et de plaisir!
En bref:
Graphisme : 15/20 (bons pour l'époque, mignons et agréables, mais moins bon que Chrono Trigger par exemple)
Gameplay : 18/20 (presque rien à redire, c'est du tout bon pour les amateurs de RPG, même si certains passages sont parfois un peu énervants)
Scénario : 18/20 (l'incontestable point fort du jeu! on rentre totalement dans l'histoire et on se passionne pour le devenir des personnages! Seul Xenogears m'a laissé une mailleure impression à ce niveau)
Durée de vie : 18/20 (c'est l'un des plus longs RPG que je connaisse sur console, et on a même envie de le refaire plusieurs fois!)
Global : 18/20 (l'un des meilleurs RPG jamais sorti sur une console! du pur plaisir que presque rien ne vient entacher! en bref, c'est un must et tout amateur de RPG se doit d'y jouer.)
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