Ah tiens, parmi les tests de mon fanzine Nintendo de l'Age d'Or, j'ai trouvé intéressant de vous ressortir celui-là. Non pas que le jeu en question vaille le détour, mais parce que le test, lui, le vaut.
Pour 2 raisons :
- j'ai écrit ce test à une époque où sortaient de + en + de cartouches "industrielles", des cartouches qui avaient pour but de vendre, pas de faire du jeu vidéo un art. En moi commençait à bouillir une certaine colère, et c'est ce jeu qui a tout pris.
Bref, c'est la première fois de mon histoire que j'ai pris fait et cause pour LE jeu vidéo artisanal (voire artistique) et de qualité. Quand on voit où j'en suis arrivé...
- Oser faire un jeu sur McDonald, fallait oser. Et lorsque je relis ce test 10 ans + tard, je me dis que j'étais un visionnaire.
Voilà, je vous livre cette revue brute de décoffrage, je ne l'ai quasiment pas retouchée. A vous de vous forger votre avis. A noter que je ne me suis plus intéressé à ce jeu Game Boy depuis cette époque ; mon avis ne serait peut-être plus le même aujourd'hui.
McDonaldland, testé dans le JFM fanzine n°28, janvier 1993. Sur la couverture du fanzine, j'avais titré "McDonaldland : l'horreur ludo-alimentaire".
McDonaldland
Ils ne pourraient pas trouver des noms moins laids à leurs jeux chez Ocean ? Parce que McDonald, rien que d'y penser cela me fait vomir. Mais comme au JFM fanzine on est les plus objectifs de la galaxie, je vais tester ce jeu avec une impartialité fort rare (comme la bonne bouffe chez McDo).
Ronald McDonald l'ami des enfants (qui lui garantissent son chiffre d'affaires mensuel) a perdu son sac magique. En fait, on se demande à quoi ça lui sert, un sac magique, mais bon... Manifestement, vu l'émoi dans lequel cette perte plonge le clown, c'est que le sac magique ne devait pas encore être amorti en comptabilité...
Aussitôt, 2 petits enfants proposent leur aide à Ronald. Ce sont eux que vous allez incarner dans un pur jeu de plates-formes, à la recherche du sac magique disparu.
Déjà, commencez par choisir l'enfant que vous allez jouer entre un petit blanc et un petit noir. Eh oui ! A part détruire les estomacs, McDonald détruit aussi le racisme. A noter que vous preniez le blanc ou le noir, les deux mioches sont 2 SD rappeurs... :- (quoique, pléonasme : vous en connaissez, vous, des rappeurs qui ne soient pas Super Deformed ? ).
Pour accomplir votre mission, vous devrez franchir plusieurs niveaux truffés de plates-formes et de pièges. Mais pas d'ennemis qui, eux, brillent par leur rareté.
On peut courir, sauter, se baisser pour accumuler de la puissance dans ses gambettes et sauter + haut (comme dans Super Mario Bros 2), prendre des blocs et les lancer (comme dans Super Mario 2 et 3). Les sigles pourritu... euh, McDonald remplacent les pièces à collecter de Super Mario.
Les obstacles des niveaux réclament réflexes et réflexion, comme dans n'importe quel jeu de plate-forme. Bref, ça manque cruellement de personnalité, tout ça.
Les pubs McDo donnent dans le genre "pour crétins de 6 ans et moins". Au final, visiblement, le jeu s'adresse au même public. La réalisation et le design du jeu, pour commencer, font très "mode". Malgré un gros travail de pompe sur Mario, la jouabilité est plutôt du type nerveux : à peine on effleure la croix directionnelle que le perso s'excite comme un dingue (on voit bien qu'il est élevé au caoutchouc-hamburger).
Je suis obligé de reconnaître que le jeu n'est pas inintéressant. Mais pourtant un sentiment de dégoût émane de ce soft.
Déjà, en faisant de la publicité pour cet empoisonneur, la cartouche devrait coûter moins cher. Eh bien raté ! c'est 230 francs !
D'autre part, j'en ai par-dessus la tête de ces jeux aseptisés, sans saveur, produits à la chaîne, juste pour faire du pez, comme chez McDonald.
McDonaldland est au jeu vidéo ce que McDonald est à l'alimentation : une erreur.
[glow=red,2,300]En bref[/glow]
Editeur : Ocean, mais jeu développé par Virgin.
Style de jeu : plates-formes.
Nombre de joueurs : 1 seul, contrairement à ce que laisse penser la couverture.
Graphismes : 80%
Son : 69%
Animation : 84%
Jouabilité : 70%
Durée de vie (avant de le finir) : 69%
Accrochage (le fait d'y rejouer) : 48%
Plaisir de jeu* : 25%
*note que j'ai introduite à partir du fanzine n°11 pour différencier mon avis subjectif de la note d'intérêt global + objective.
Intérêt global : 44%
Pour 2 raisons :
- j'ai écrit ce test à une époque où sortaient de + en + de cartouches "industrielles", des cartouches qui avaient pour but de vendre, pas de faire du jeu vidéo un art. En moi commençait à bouillir une certaine colère, et c'est ce jeu qui a tout pris.
Bref, c'est la première fois de mon histoire que j'ai pris fait et cause pour LE jeu vidéo artisanal (voire artistique) et de qualité. Quand on voit où j'en suis arrivé...
- Oser faire un jeu sur McDonald, fallait oser. Et lorsque je relis ce test 10 ans + tard, je me dis que j'étais un visionnaire.
Voilà, je vous livre cette revue brute de décoffrage, je ne l'ai quasiment pas retouchée. A vous de vous forger votre avis. A noter que je ne me suis plus intéressé à ce jeu Game Boy depuis cette époque ; mon avis ne serait peut-être plus le même aujourd'hui.
McDonaldland, testé dans le JFM fanzine n°28, janvier 1993. Sur la couverture du fanzine, j'avais titré "McDonaldland : l'horreur ludo-alimentaire".
McDonaldland
Ils ne pourraient pas trouver des noms moins laids à leurs jeux chez Ocean ? Parce que McDonald, rien que d'y penser cela me fait vomir. Mais comme au JFM fanzine on est les plus objectifs de la galaxie, je vais tester ce jeu avec une impartialité fort rare (comme la bonne bouffe chez McDo).
Ronald McDonald l'ami des enfants (qui lui garantissent son chiffre d'affaires mensuel) a perdu son sac magique. En fait, on se demande à quoi ça lui sert, un sac magique, mais bon... Manifestement, vu l'émoi dans lequel cette perte plonge le clown, c'est que le sac magique ne devait pas encore être amorti en comptabilité...
Aussitôt, 2 petits enfants proposent leur aide à Ronald. Ce sont eux que vous allez incarner dans un pur jeu de plates-formes, à la recherche du sac magique disparu.
Déjà, commencez par choisir l'enfant que vous allez jouer entre un petit blanc et un petit noir. Eh oui ! A part détruire les estomacs, McDonald détruit aussi le racisme. A noter que vous preniez le blanc ou le noir, les deux mioches sont 2 SD rappeurs... :- (quoique, pléonasme : vous en connaissez, vous, des rappeurs qui ne soient pas Super Deformed ? ).
Pour accomplir votre mission, vous devrez franchir plusieurs niveaux truffés de plates-formes et de pièges. Mais pas d'ennemis qui, eux, brillent par leur rareté.
On peut courir, sauter, se baisser pour accumuler de la puissance dans ses gambettes et sauter + haut (comme dans Super Mario Bros 2), prendre des blocs et les lancer (comme dans Super Mario 2 et 3). Les sigles pourritu... euh, McDonald remplacent les pièces à collecter de Super Mario.
Les obstacles des niveaux réclament réflexes et réflexion, comme dans n'importe quel jeu de plate-forme. Bref, ça manque cruellement de personnalité, tout ça.
Les pubs McDo donnent dans le genre "pour crétins de 6 ans et moins". Au final, visiblement, le jeu s'adresse au même public. La réalisation et le design du jeu, pour commencer, font très "mode". Malgré un gros travail de pompe sur Mario, la jouabilité est plutôt du type nerveux : à peine on effleure la croix directionnelle que le perso s'excite comme un dingue (on voit bien qu'il est élevé au caoutchouc-hamburger).
Je suis obligé de reconnaître que le jeu n'est pas inintéressant. Mais pourtant un sentiment de dégoût émane de ce soft.
Déjà, en faisant de la publicité pour cet empoisonneur, la cartouche devrait coûter moins cher. Eh bien raté ! c'est 230 francs !
D'autre part, j'en ai par-dessus la tête de ces jeux aseptisés, sans saveur, produits à la chaîne, juste pour faire du pez, comme chez McDonald.
McDonaldland est au jeu vidéo ce que McDonald est à l'alimentation : une erreur.
JFM .
[glow=red,2,300]En bref[/glow]
Editeur : Ocean, mais jeu développé par Virgin.
Style de jeu : plates-formes.
Nombre de joueurs : 1 seul, contrairement à ce que laisse penser la couverture.
Graphismes : 80%
Son : 69%
Animation : 84%
Jouabilité : 70%
Durée de vie (avant de le finir) : 69%
Accrochage (le fait d'y rejouer) : 48%
Plaisir de jeu* : 25%
*note que j'ai introduite à partir du fanzine n°11 pour différencier mon avis subjectif de la note d'intérêt global + objective.
Intérêt global : 44%
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