Quand j’étais ado, boutonneux à tendance anarchiste, je proclamais haut et fort dans la cour du lycée que l’Amiga, c’était mieux que Nintendo et Sega. Et mes camarades de classe acquiesçaient, sans doute plus par aspiration à préserver l’intégralité de leur blanche et brillante dentition que par réelle conviction mais bon, c’était un fait : l’Amiga 500 et l’Atari ST ne jouissaient pas d’une brillante réputation en matière de jeux d’action et de plates-formes face aux consoles 16 bits fraîchement arrivées. Je me dois donc, encore aujourd’hui, de prouver le contraire en vous invitant à lire ce petit test d’un grand jeu d’action made in Factor 5 : j’ai nommé Turrican II.
Du très coloré premier monde à l'obscure ambiance du dernier stage
Turrican II est un jeu d’action-plate-formes à tendance shoot-em-up tout ce qu’il y a de plus classique : j’avance, je tue, j’avance, je tue encore etc. Nous passerons sur l’histoire qui n’a rien d’exceptionnelle non plus : vous êtes le gentil et vous partez seul en guerre pour venger vos copains tués par un gros méchant qui a envahit la planète. Vous dirigez donc Mc Guire, un soldat fichtrement bien armé et pourvu d’une armure bleue qui brille au soleil et vous allez gambader, pistolet-laser en main, dans 5 mondes différents : la surface de la planète, le monde souterrain-aquatique, la base secrète, l’usine et le dernier niveau très largement inspiré du film Alien premier du nom. Chaque monde est composé de deux ou trois niveaux bien vastes et bien velus, où hordes d’ennemis et vicieux précipices auront rapidement raison de vous pour peu que vous soyez un lourdaud du pad.
Le troisième monde est un shoot-em-up au gameplay plutôt agréable
Les niveaux sont donc très vastes, et l’on s’y perd facilement, ce qui aura pour triste et impitoyable conséquence de vous ôter une vie puisque le temps, lui, n’aura que faire de vos égarements. Mais bon ce n’est pas très grave, des vies, vous en trouverez partout, il suffit d’être un poil observateur : les moindres recoins de chaque niveau regorgent de bonus, armes, cristaux, vies et autres saloperies qui feront de vous le plus méchant des gentils nettoyeurs de vilains extra-terrestres. Turrican II propose donc un savant mélange de mitraille soutenue et d’exploration étendue repoussant sans cesse le spectre de l’ennui pourtant commun à ce type de jeu (qu’ils sont longs et déprimants, les couloirs de metroid…)…
Les boss sont impressionnants mais un tantinet statiques
Bien entendu, ce qui fait de Turrican II un chef d’œuvre, outre l’identité vidéo-ludique que le premier opus de la série a su imposer une année auparavant (Tilt d’or du jeu d’action en 1990, ex aequo avec Revenge Of Shinobi), c’est sa réalisation technique. Et là attention ! La Snes et la Megadrive peuvent aller jouer aux billes ensemble et laisser les grands s’exprimer : c’est beau, c’est rapide, le scrolling multidirectionnel reste fluide malgré des dizaines de sprites qui bougent dans tous les sens. Intuitive dès les premières minutes du jeu, la jouabilité est exemplaire : le personnage répond à la moindre pression du pad. Enfin la qualité des musiques composées par Chris Huelsberg (génie en son temps) qui accompagneront vos ballades meurtrières vient parachever la magnificence du portrait technique de Turrican II qui devient pour le coup un des meilleurs jeux d’action de son temps tous supports confondus.
Et que ceux qui ne sont pas d’accord m’attendent après les cours à la sortie du lycée.
1990: Turrican (Amiga-Atari-CPC-C64)
1991: Turrican (PC Engine)
1991: Turrican (G
1991: Turrican II (Amiga-Atari-CPC-C64)
1993: Turrican III (Amiga)
1993: Super Turrican (SNES)
1994: Mega Turrican (Megadrive)
1995: Super Turrican II (SNES)
Du très coloré premier monde à l'obscure ambiance du dernier stage
Turrican II est un jeu d’action-plate-formes à tendance shoot-em-up tout ce qu’il y a de plus classique : j’avance, je tue, j’avance, je tue encore etc. Nous passerons sur l’histoire qui n’a rien d’exceptionnelle non plus : vous êtes le gentil et vous partez seul en guerre pour venger vos copains tués par un gros méchant qui a envahit la planète. Vous dirigez donc Mc Guire, un soldat fichtrement bien armé et pourvu d’une armure bleue qui brille au soleil et vous allez gambader, pistolet-laser en main, dans 5 mondes différents : la surface de la planète, le monde souterrain-aquatique, la base secrète, l’usine et le dernier niveau très largement inspiré du film Alien premier du nom. Chaque monde est composé de deux ou trois niveaux bien vastes et bien velus, où hordes d’ennemis et vicieux précipices auront rapidement raison de vous pour peu que vous soyez un lourdaud du pad.
Le troisième monde est un shoot-em-up au gameplay plutôt agréable
Les niveaux sont donc très vastes, et l’on s’y perd facilement, ce qui aura pour triste et impitoyable conséquence de vous ôter une vie puisque le temps, lui, n’aura que faire de vos égarements. Mais bon ce n’est pas très grave, des vies, vous en trouverez partout, il suffit d’être un poil observateur : les moindres recoins de chaque niveau regorgent de bonus, armes, cristaux, vies et autres saloperies qui feront de vous le plus méchant des gentils nettoyeurs de vilains extra-terrestres. Turrican II propose donc un savant mélange de mitraille soutenue et d’exploration étendue repoussant sans cesse le spectre de l’ennui pourtant commun à ce type de jeu (qu’ils sont longs et déprimants, les couloirs de metroid…)…
Les boss sont impressionnants mais un tantinet statiques
Bien entendu, ce qui fait de Turrican II un chef d’œuvre, outre l’identité vidéo-ludique que le premier opus de la série a su imposer une année auparavant (Tilt d’or du jeu d’action en 1990, ex aequo avec Revenge Of Shinobi), c’est sa réalisation technique. Et là attention ! La Snes et la Megadrive peuvent aller jouer aux billes ensemble et laisser les grands s’exprimer : c’est beau, c’est rapide, le scrolling multidirectionnel reste fluide malgré des dizaines de sprites qui bougent dans tous les sens. Intuitive dès les premières minutes du jeu, la jouabilité est exemplaire : le personnage répond à la moindre pression du pad. Enfin la qualité des musiques composées par Chris Huelsberg (génie en son temps) qui accompagneront vos ballades meurtrières vient parachever la magnificence du portrait technique de Turrican II qui devient pour le coup un des meilleurs jeux d’action de son temps tous supports confondus.
Et que ceux qui ne sont pas d’accord m’attendent après les cours à la sortie du lycée.
1990: Turrican (Amiga-Atari-CPC-C64)
1991: Turrican (PC Engine)
1991: Turrican (G
1991: Turrican II (Amiga-Atari-CPC-C64)
1993: Turrican III (Amiga)
1993: Super Turrican (SNES)
1994: Mega Turrican (Megadrive)
1995: Super Turrican II (SNES)
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