Coucou tout le monde! ça faisait longtemps que je voulais le faire et le voilà finalement : un ptit test de Xenogears
Machine : Playstation (import US ou Jap uniquement)
Genre : RPG
Developpeur : SquareSoft
Ce qui caractérise Xenogears est un scénario que l'on peut sans aucun doute qualifié de "scénario le plus complexe jamais créé pour un jeu vidéo". Mais ce n'est pas tout, Xenogears propose une expérience hors du commun, dans une ambiance très anime japonais, le tout agrémenté de combats endiablés, d'explorations, de mystères, de personnages exceptionnels et surtout de gigantesque mechas typiquement nippons, qui feraient passer Goldorak pour un enfant de coeur et les Evas d'Evangelion pour des joujous de bac à sable.
Plongeons donc plus avant dans l'univers de cet exceptionnel jeu...
...
ah, la rédaction me dit de préciser que ce jeu est tout simplement mon RPG préféré aux côtés de Chrono Trigger et qu'en tant que tel ce test ne sera peut être pas de la plus grande objectivité... tant pis!
Goldorak go!
L'histoire de Xenogears commence paisiblement dans la paix et la tranquilité alors que le village en flamme du héros se fait attaquer par de gentils mechas armés de mignons fusils qui déciment dans la joie et la bonne humeur la population, tandis que notre chevelu de service se bat contre les envahisseurs à grand coup de claques à bord de son propre mecha... En gros, on est transporté en plein milieu de l'action et on ne comprend pas trop ce qui se passe, mais après quelques dialogues on se retrouve quelques instants en arrière et le bonheur commence. Fei, notre héros, est un peintre talentueux doté de l'amnésie de rigueur (qui, une fois n'est pas coutume est totalement justifiée par la suite des événements) et d'un étrange talent inné pour les arts martiaux. Il habite la paisible petite ville de Lahan, au côté de son père d'adoption, chef de village de son état et de ses amis Timothy, Alice et Dan. Il rend de temps en temps visite au médecin du coin, j'ai nommé le Dr. Citan, érudit, bricoleur et personnage mystérieux s'il en est. Tout va donc pour le mieux dans le meilleur des mondes, jusqu'au jour où de gigantesque mechas se posent en plein milieu du village et se mettent à tirer sur tout ce qui bouge. Fou de rage, Fei monte à son tour dans un mecha à l'abandon, le magnifique Welltal, qui est manifestement la cible des vilains pas beau. Et là... s'en suit l'intrigue la plus complexe que j'ai eu l'occasion de suivre dans un jeu : les références bibliques foisonnent et l'histoire du monde et des héros se dévoilent en un magistral récit d'amour et de destinées tragiques. C'en est beau à pleurer. L'histoire n'a absolumment rien de conventionnel et on va de surprise en surprise.
A noter que la complexité de l'intrigue pourra peut être en rebuter quelques uns d'une part parce qu'il faut refaire le jeu au moins une fois pour en comprendre toutes les ficelles, mais également car pour soutenir une telle intrigue on a droit à des dialogues nombreux, très nombreux et très longs. Personnellement, ça ne m'a pas dérangé bien au contraire, mais si les longs dialogues vous rebutent, passez votre chemin...
Du beau et du moins beau
Parlons maintenant de l'aspect graphique de Xenogears. Ici on a droit à tous les degrés de qualité possible. Les déplacements se font dans des environnements totalement en 3D que l'ont peut faire tourner à souhait. La modélisation des décors n'est pas exceptionnelle, il faut bien l'avouer; on peut même dire que la playstation est capable de faire beaucoup mieux. Si certains environnements ne sont pas désagréables, comme la ville sous-marine, d'autres sont vraiment moches ou peu inventifs. Les persos, quant à eux, sont des sprites en 2D au design très manga mais pas enfantin. Ils sont adultes tout en gardant un côté kawaï. Les scènes de combats, maintenant. Ceux-ci donnent lieu a des débauches d'effets spéciaux vraiment superbes et là, les yeux ils sont contents. Lorsque l'on contrôle des mechas, ces derniers sont, de plus, superbement modélisés en 3D, on voit que c'est sur eux que tous les efforts des graphistes se sont porté. De plus, et là c'est la cerise sur le gâteau, l'histoire est agrémentée de nombreuses scènes de dessin animé tout simplement superbes en plus d'être en général très trippante scénaristiquement parlant, et également de quelques plus rares cinématiques 3D plutôt jolies.
Kamehameha et Astero-Hache
Parlons maintenant de l'aspect brutal, de dents qui volent, de boules de feu qui fusent, de combos en folie : les combats, aspect primordial d'un RPG après le scenar. On est servi par un système pour le moins original. A la mode des jeux square période Playstation, les combats mettent en scène trois des personnages jouables. Chacun a sa propre arme : Fei ses poings, Citan également (au début, du moins), Elly des sceptres, Billy des flingues, Bart des fouets, etc... L'enchainement des persos pendant les combats est géré par un Système ATB (Active Time Battle) comme dans les FF; c'est donc assez dynamique. Pour chaque personnage, on choisit un enchainement de coups (faibles, moyens, forts) dont le nombre est limité par l'endurance. Les coups faible consomment moins que les coups forts, bien sûr. Un enchainement de coups judicieux peut donner lieu, si on l'a appris, au déclenchement d'un combo surpuissant que l'on acquiert en variant les enchainement que l'on execute. On ne fait donc jamais la même chose pendant les combats afin de pouvoir apprendre ces indispensables combos ce qui permet de les rendre beaucoup moins répétitifs que dans beaucoup d'autres RPGs (tels que les FF, par exemple). Les persos peuvent également lancer des sorts ou faire appel au chi pour Fei. là, c'est plus classique et l'acquisition se fait juste en grimpant en niveau. Il est également possible, en économisant l'endurance (en donnant moins de coups qu'il est possible lors d'un enchainement) de stocker de l'énergie pour la relacher sous la forme d'un enchainement de combos, et là, ça fait mal, très mal, en général. Chaque perso est donc différent des autres, chacun a son rôle, et les combats s'en trouve doté d'un bon aspect ludique.
Mais ce n'est pas tout. Régulièrement, il faudra combattre à bord de vos mechas et c'est là l'un des aspects qui donnent son identité à Xenogears. La gestion du carburant et de l'équipement particulier différencie pas mal ces phases des autres, même si la base en reste plus ou moins la même : enchainements et combos dévastateurs.
Les combats sont clairement l'un des aspects les plus réussis de Xenogears d'après moi.
Musique Maestro
La musique de Xenogears est signée Yasunori Mitsuda, encore un talentueux compositeur qui travaille en collaboration avec Square. Et forcément ça se ressent! Les morceaux musicaux sont vraiment superbes, ils nous font vibrer quand il faut et ils collent parfaitement à l'ambiance de chaque scène. On est donc servi tour à tour par des morceaux au rythme endiablé, par de tristes mélodie aux accents mélancoliques et par les majestueuses compositions dotés de coeurs magistraux. C'est beau, tout simplement, mes oreilles en résonnent encore de ravissement.
Les bruitages, quant à eux, n'ont rien de véritablement exceptionnels mais sont bien faits, sans plus. On regrettera en revanche très franchement la piètre qualité de la synchronisation vocale pendant les séquences animées. Je suis quasiment sûr que les voix japonaise sont synchros, mais malheureusement, la version US est dotée de voix traduites en anglais totalement désynchro... C'est bien dommage.
Le reste, en bref
Rapidement pour conclure, l'interface du jeu est d'une ergonomie toute digne des jeux square, donc sans faille.
L'équipe que l'on est amené à diriger comporte 9 persos et l'on rencontre une foule de personnages secondaire souvent très intéressants eux aussi. Les vilains sont exceptionnellement bien travaillés et réservent un grand nombre de surprises!
La durée de vie est conséquente et il faudra de nombreuse heures pour dénouer tous les fils du scenario, sans parler du fait que l'on peut prendre un grand plaisir à y rejouer afin de tout comprendre et de noter les détails qui nous échappent au premier passage.
Vous l'aurez compris, Xenogears est un jeu doté de qualités exceptionnelles en particulier pour ce qui est de son scénario mais également pour l'originalité et la réalisation de ses combats. Cependant, il possède malheureusement quelques défauts au niveau graphique et sonore, mais on les oublie facilement en regard de la superbe réalisation et de l'histoire magnifiquement contée et d'une beauté à pleurer (je crois que vous aurez compris que j'aime le scénario de ce jeu, non?).
Notes :
Graphismes : 15/20 (on peut faire beaucoup mieux pour de la playstation, surtout au niveau des décors, mais les mechas et les cinématiques sont superbes)
Gameplay : 18/20 (rien à redire : combats fluides, interface instinctive, possibilité de courir. Seul point noir, un passage "plate-forme" assez frustrant)
Sons : 15/20 (musique sublime mais bruitages quelconques et voix désynchro dans les cinématiques, dommage)
Scénario : 20/20 (franchement, c'est magistral, je n'ai jamais vu mieux)
Durée de Vie : 16/20 (c'est relativement long, et on peut le refaire pour tout comprendre)
Global : 19/20 (La note peut paraitre excessive, mais quand on aime... sérieusement, pour moi, Xenogears est le meilleur RPG console, au même niveau voire même un peu devant Chrono Trigger. Je suis totalement passionné par ce jeu et je ne peux décemment pas lui mettre moins. En fait, sans les problèmes de sons il aurait écopé d'un 20 car les graphismes n'ont pour moi aucune importance dans ce genre de jeu).
Tixu <c'est pas pour rien que mon avatar sort de Xenogears>
Machine : Playstation (import US ou Jap uniquement)
Genre : RPG
Developpeur : SquareSoft
Ce qui caractérise Xenogears est un scénario que l'on peut sans aucun doute qualifié de "scénario le plus complexe jamais créé pour un jeu vidéo". Mais ce n'est pas tout, Xenogears propose une expérience hors du commun, dans une ambiance très anime japonais, le tout agrémenté de combats endiablés, d'explorations, de mystères, de personnages exceptionnels et surtout de gigantesque mechas typiquement nippons, qui feraient passer Goldorak pour un enfant de coeur et les Evas d'Evangelion pour des joujous de bac à sable.
Plongeons donc plus avant dans l'univers de cet exceptionnel jeu...
...
ah, la rédaction me dit de préciser que ce jeu est tout simplement mon RPG préféré aux côtés de Chrono Trigger et qu'en tant que tel ce test ne sera peut être pas de la plus grande objectivité... tant pis!
Goldorak go!
L'histoire de Xenogears commence paisiblement dans la paix et la tranquilité alors que le village en flamme du héros se fait attaquer par de gentils mechas armés de mignons fusils qui déciment dans la joie et la bonne humeur la population, tandis que notre chevelu de service se bat contre les envahisseurs à grand coup de claques à bord de son propre mecha... En gros, on est transporté en plein milieu de l'action et on ne comprend pas trop ce qui se passe, mais après quelques dialogues on se retrouve quelques instants en arrière et le bonheur commence. Fei, notre héros, est un peintre talentueux doté de l'amnésie de rigueur (qui, une fois n'est pas coutume est totalement justifiée par la suite des événements) et d'un étrange talent inné pour les arts martiaux. Il habite la paisible petite ville de Lahan, au côté de son père d'adoption, chef de village de son état et de ses amis Timothy, Alice et Dan. Il rend de temps en temps visite au médecin du coin, j'ai nommé le Dr. Citan, érudit, bricoleur et personnage mystérieux s'il en est. Tout va donc pour le mieux dans le meilleur des mondes, jusqu'au jour où de gigantesque mechas se posent en plein milieu du village et se mettent à tirer sur tout ce qui bouge. Fou de rage, Fei monte à son tour dans un mecha à l'abandon, le magnifique Welltal, qui est manifestement la cible des vilains pas beau. Et là... s'en suit l'intrigue la plus complexe que j'ai eu l'occasion de suivre dans un jeu : les références bibliques foisonnent et l'histoire du monde et des héros se dévoilent en un magistral récit d'amour et de destinées tragiques. C'en est beau à pleurer. L'histoire n'a absolumment rien de conventionnel et on va de surprise en surprise.
A noter que la complexité de l'intrigue pourra peut être en rebuter quelques uns d'une part parce qu'il faut refaire le jeu au moins une fois pour en comprendre toutes les ficelles, mais également car pour soutenir une telle intrigue on a droit à des dialogues nombreux, très nombreux et très longs. Personnellement, ça ne m'a pas dérangé bien au contraire, mais si les longs dialogues vous rebutent, passez votre chemin...
Du beau et du moins beau
Parlons maintenant de l'aspect graphique de Xenogears. Ici on a droit à tous les degrés de qualité possible. Les déplacements se font dans des environnements totalement en 3D que l'ont peut faire tourner à souhait. La modélisation des décors n'est pas exceptionnelle, il faut bien l'avouer; on peut même dire que la playstation est capable de faire beaucoup mieux. Si certains environnements ne sont pas désagréables, comme la ville sous-marine, d'autres sont vraiment moches ou peu inventifs. Les persos, quant à eux, sont des sprites en 2D au design très manga mais pas enfantin. Ils sont adultes tout en gardant un côté kawaï. Les scènes de combats, maintenant. Ceux-ci donnent lieu a des débauches d'effets spéciaux vraiment superbes et là, les yeux ils sont contents. Lorsque l'on contrôle des mechas, ces derniers sont, de plus, superbement modélisés en 3D, on voit que c'est sur eux que tous les efforts des graphistes se sont porté. De plus, et là c'est la cerise sur le gâteau, l'histoire est agrémentée de nombreuses scènes de dessin animé tout simplement superbes en plus d'être en général très trippante scénaristiquement parlant, et également de quelques plus rares cinématiques 3D plutôt jolies.
Kamehameha et Astero-Hache
Parlons maintenant de l'aspect brutal, de dents qui volent, de boules de feu qui fusent, de combos en folie : les combats, aspect primordial d'un RPG après le scenar. On est servi par un système pour le moins original. A la mode des jeux square période Playstation, les combats mettent en scène trois des personnages jouables. Chacun a sa propre arme : Fei ses poings, Citan également (au début, du moins), Elly des sceptres, Billy des flingues, Bart des fouets, etc... L'enchainement des persos pendant les combats est géré par un Système ATB (Active Time Battle) comme dans les FF; c'est donc assez dynamique. Pour chaque personnage, on choisit un enchainement de coups (faibles, moyens, forts) dont le nombre est limité par l'endurance. Les coups faible consomment moins que les coups forts, bien sûr. Un enchainement de coups judicieux peut donner lieu, si on l'a appris, au déclenchement d'un combo surpuissant que l'on acquiert en variant les enchainement que l'on execute. On ne fait donc jamais la même chose pendant les combats afin de pouvoir apprendre ces indispensables combos ce qui permet de les rendre beaucoup moins répétitifs que dans beaucoup d'autres RPGs (tels que les FF, par exemple). Les persos peuvent également lancer des sorts ou faire appel au chi pour Fei. là, c'est plus classique et l'acquisition se fait juste en grimpant en niveau. Il est également possible, en économisant l'endurance (en donnant moins de coups qu'il est possible lors d'un enchainement) de stocker de l'énergie pour la relacher sous la forme d'un enchainement de combos, et là, ça fait mal, très mal, en général. Chaque perso est donc différent des autres, chacun a son rôle, et les combats s'en trouve doté d'un bon aspect ludique.
Mais ce n'est pas tout. Régulièrement, il faudra combattre à bord de vos mechas et c'est là l'un des aspects qui donnent son identité à Xenogears. La gestion du carburant et de l'équipement particulier différencie pas mal ces phases des autres, même si la base en reste plus ou moins la même : enchainements et combos dévastateurs.
Les combats sont clairement l'un des aspects les plus réussis de Xenogears d'après moi.
Musique Maestro
La musique de Xenogears est signée Yasunori Mitsuda, encore un talentueux compositeur qui travaille en collaboration avec Square. Et forcément ça se ressent! Les morceaux musicaux sont vraiment superbes, ils nous font vibrer quand il faut et ils collent parfaitement à l'ambiance de chaque scène. On est donc servi tour à tour par des morceaux au rythme endiablé, par de tristes mélodie aux accents mélancoliques et par les majestueuses compositions dotés de coeurs magistraux. C'est beau, tout simplement, mes oreilles en résonnent encore de ravissement.
Les bruitages, quant à eux, n'ont rien de véritablement exceptionnels mais sont bien faits, sans plus. On regrettera en revanche très franchement la piètre qualité de la synchronisation vocale pendant les séquences animées. Je suis quasiment sûr que les voix japonaise sont synchros, mais malheureusement, la version US est dotée de voix traduites en anglais totalement désynchro... C'est bien dommage.
Le reste, en bref
Rapidement pour conclure, l'interface du jeu est d'une ergonomie toute digne des jeux square, donc sans faille.
L'équipe que l'on est amené à diriger comporte 9 persos et l'on rencontre une foule de personnages secondaire souvent très intéressants eux aussi. Les vilains sont exceptionnellement bien travaillés et réservent un grand nombre de surprises!
La durée de vie est conséquente et il faudra de nombreuse heures pour dénouer tous les fils du scenario, sans parler du fait que l'on peut prendre un grand plaisir à y rejouer afin de tout comprendre et de noter les détails qui nous échappent au premier passage.
Vous l'aurez compris, Xenogears est un jeu doté de qualités exceptionnelles en particulier pour ce qui est de son scénario mais également pour l'originalité et la réalisation de ses combats. Cependant, il possède malheureusement quelques défauts au niveau graphique et sonore, mais on les oublie facilement en regard de la superbe réalisation et de l'histoire magnifiquement contée et d'une beauté à pleurer (je crois que vous aurez compris que j'aime le scénario de ce jeu, non?).
Notes :
Graphismes : 15/20 (on peut faire beaucoup mieux pour de la playstation, surtout au niveau des décors, mais les mechas et les cinématiques sont superbes)
Gameplay : 18/20 (rien à redire : combats fluides, interface instinctive, possibilité de courir. Seul point noir, un passage "plate-forme" assez frustrant)
Sons : 15/20 (musique sublime mais bruitages quelconques et voix désynchro dans les cinématiques, dommage)
Scénario : 20/20 (franchement, c'est magistral, je n'ai jamais vu mieux)
Durée de Vie : 16/20 (c'est relativement long, et on peut le refaire pour tout comprendre)
Global : 19/20 (La note peut paraitre excessive, mais quand on aime... sérieusement, pour moi, Xenogears est le meilleur RPG console, au même niveau voire même un peu devant Chrono Trigger. Je suis totalement passionné par ce jeu et je ne peux décemment pas lui mettre moins. En fait, sans les problèmes de sons il aurait écopé d'un 20 car les graphismes n'ont pour moi aucune importance dans ce genre de jeu).
Tixu <c'est pas pour rien que mon avatar sort de Xenogears>
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