La DS a débarqué chez nous, et avec ses possibilités uniques, on peut s'attendre à un lot de bizarreries en tout genre! Fer de lance de ces jeux concepts, Project Rub se rapproche plus de l'exercice de style délirant que d'un véritable jeu au sens classique du terme.
Je t'aime, moi non plus
Project Rub nous propose d'incarner un jeune homme qui fait les frais d'un violent coup de foudre qui lui tombe dessus comme ça, dans la rue, en croisant une jeune fille manifestement fort charmante. Là dessus, un homme avec des oreilles de lapin lui apporte un bocal dans lequel se trouve un poisson rouge. Le dit bocal se renverse et le poisson rouge s'engouffre dans la bouche d'un badaud, suite à quoi notre brave héros se doit de le lui faire vomir afin de le sauver.
Par cet acte d'héroïsme dénotant d'une abnégation de soi-même, l'amoureux transi note que la jeune fille semble l'avoir un peu remarqué, et il décide donc d'intégrer la troupe de l'homme aux oreilles de lapin, les Rub Rabbits, afin de gagner le coeur de la belle en l'impressionnant par des prouesses... pour le moins étrange.
Vous n'avez rien compris? c'est normal!
Un enrobage particulier
Graphiquement, Project Rub se démarque vraiment, c'est le moins que l'on puisse dire. Je pense qu'il est difficile de dire si le jeu est beau ou moche... à vrai dire ce critère, bien trop subjectif ne peux pas s'appliquer à un jeu de ce type, et n'a que peu d'intérêt (comme dans un Wario Ware, par exemple).
On peut tout de même dire que le jeu n'exploite vraiment pas les capacités graphiques de la DS, mais qu'il exploite une palette visuelle originale et non dénuée d'intérêt (différent d'un jugement "j'aime/j'aime pas"). Le style des graphismes se campe dans un univers pop/disco à la fois coloré et sobre (les protagonistes n'étant que des silhouettes). Personnellement, je trouve que ça apporte un côté délirant qui colle parfaitement à l'ambiance global du jeu, mais je conçois très bien que quelqu'un qui n'est pas sensible à cette ambiance puisse trouver l'aspect visuel à vomir.
Au niveau musical, en revanche, les capacités de la DS sont relativement bien exploitées, à travers des morceaux bien instrumentés et de bonne qualité. Cependant, là encore, ils sont d'un style particulier, clairement fait pour coller à l'ambiance dont ils participent grandement. Ils seront donc évidemment loin de faire l'unanimité.
Les bruitages pour leur part sont tout bonnement excellents : ils correspondent là encore à l'esprit global et sont souvent totalement débiles ou "bizarres" (rien que dans le premier mini jeu, le bruit des poissons remontant l'estomac et sortant de la gorge du type c'est vraiment... heu... bizarre, il n'y a pas d'autre mot!
. Un conseil : en public c'est casque obligatoire si vous ne voulez pas qu'on vous prenne pour un pervers dans certains mini-jeux où la jeune fille pousse quelques gémissement évocateurs...
Une chance au grattage, une chance au tirage
Le principe du jeu en lui même s'apparente à un Wario Ware Touched. Il s'agit d'une succession de mini-jeux tous plus délirants les uns que les autres qui exploitent exclusivement les capacités de la DS. Dans ce jeu, pas la peine de toucher aux boutons, ils ne servent à rien, le stylet sera notre seule arme pour conquérir le coeur de la belle (qui a dit symbole phallique?).
On se démarque cependant très nettement de Wario Ware car les les mini-jeux ne durent pas 3 secondes et peuvent, au contraire, durer quelques minutes (je dirai qu'en moyenne ils durent 30 secondes par niveau, avec 5 niveau à faire presque à chaque fois en mode histoire, pour tous les mini-jeux).
Il est maintenant difficile de décrire en quoi consistent ces mini-jeux et il ne servirait à rien d'en rendre un jugement qualitatif. C'est simple, si vous n'aimez pas le concept, passez votre chemin mais si en revanche vous aimez le style, vous serez ravis.
Les jeux sont très divers, en vrac et de manière totalement non exhaustive on a droit à : souffler sur l'écran tactile pour éteindre des bougies, faire un suivre un trajet à un monocycle pour qu'il ne se gauffre pas dans le vide, écarter 100 taureaux du chemin où la belle est tombée, faire une poursuite en voiture à la Chase HQ avec pour arme une catapulte à munitions humaines, crier dans le micro pour attirer l'attention de notre dulcinée (effet garanti en public!
, une sorte de mini DDR, etc...
Autant de concepts débiles et tordant que de mini jeux, en somme!
Mais là où le bas blesse, c'est quand on constate qu'en à peine quelques heures (je dirai 3 ou 4) on en a fait le tour, la belle est emballée et roule poulette, le spectacle est fini. Certes on peut refaire l'histoire pour trouver des lapins cachés dans les vignettes qui la content, il y a un mode mémoire qui permet de faire les jeux en mode difficile et une fois le jeu fini le mode histoire est à son tour faisable en mode difficile. En faisant les jeux en mode mémoire on accumule aussi des étoiles qui, comme la collecte des lapins, permettent de débloquer des tenues affriolantes pour la jeune fille que l'on convoite, tenues que l'on pourra essayer dans le mode Folie, totalement inutile donc indispensable (bon en fait, il est surtout inutile, mais bon, c'est dans l'esprit déjanté du jeu) qui permet seulement de changer les tenues de la belle et de la tripoter gentimment avec le stylet pour la faire gigoter et gémir (ils sont forts ces japonais!
.
Mais comme je le disais en préambule, il faut prendre ce jeu comme un exercice de style et une démonstration technique des capacités tactiles (principalement) de la DS. De cet angle de vue le jeu est, à mon goût plutot réussi, même s'il souffre tout de même légèrement d'une certaine dose de mauvais gout, et pourtant je suis loin d'être du genre prude, au contraire.
Graphismes : 14/20 (on est loin de ce que la DS est capable d'afficher, en terme de puissance, mais on pourra apprécier le travail artistique fait sur les choix de représentation et sur les couleurs vives et chatoyantes, que l'on aime ou pas le style particulier du jeu)
Sons/Musique : 14/20 (trop de subjectivité dans cet aspect du jeu : le tout est d'une bonne, voire excellente, qualité sonore, mais les musiques en elle même pourront vraiment en horripiler certains, c'est certains. définitivement ce jeu n'est pas fait pour faire l'unanimité)
Scenario : 15/20 (Sega a du faire une grosse cure de Monthy Python car on a vraiment l'impression d'assister une apologie du non sens, tellement délirante et n'importe quoi que c'en est excellent. Certes, ça ne casse pas trois pattes à un canard en termes de rebondissements et de dénouement, mais c'est mignon, débile et vraiment marrant si l'on est sensible à un humour très décalé)
Gameplay : 17/20 (la démonstration est réussie à ce niveau. Les différentes actions à réaliser dans les mini-jeux sont naturelles et en quelques minutes on se met à manier le stylet avec dextérité. Les concepts sont vraiment bien trouvés, et passé quelques instants de perplexité au début de chaque jeu en se disant "mais ils ont fumé quoi pour inventer ça??" on comprend très rapidement ce qu'il faut faire. Seuls un ou deux jeux souffrent d'une précision un peu aléatoire, mais ce n'est rien de trop grave)
Durée de vie : 11/20 (le mode histoire se torche en un rien de temps pour n'importe qui. Et s'il y a les modes difficiles et les tenues à débloquer, il n'est pas forcément évident de rester scotché au jeu pour n'accéder qu'à ces bonus qui paraissent un peu dérisoire. En revanche, il est n'est franchement pas exclu de se refaire une petite partie comme ça, de temps en temps, pour délirer sur un mini jeu que l'on apprécie particulièrement, mais ça restera très occasionnel et fugitif. La présence de score auraient peut être aidé à rendre le jeu plus addictif, mais les gens de Sega n'y ont manifestement pas pensé, la notion étant un peu tombé en désuétude dans les jeux récents)
Global : 14/20 (Project Rub ne plaira pas à tout le monde, c'est net. On peut même être sûr que certains y seront totalement hermétique. Cependant, il s'agit d'un jeu jouissant d'une touche artistique incontestablement inspirée par des délires plutot communicatifs et d'un concept détonnant. Quand on entre dedans et que l'on se laisse prendre au jeu, on trip comme un fou sur tous les mini-jeux proposés... Dommage, en somme, que le délire soit si court, et que les retours éventuels que l'on puisse y faire soit si peu addictif par un manque de valeur ajoutée et de challenge digne de ce nom).
Je t'aime, moi non plus
Project Rub nous propose d'incarner un jeune homme qui fait les frais d'un violent coup de foudre qui lui tombe dessus comme ça, dans la rue, en croisant une jeune fille manifestement fort charmante. Là dessus, un homme avec des oreilles de lapin lui apporte un bocal dans lequel se trouve un poisson rouge. Le dit bocal se renverse et le poisson rouge s'engouffre dans la bouche d'un badaud, suite à quoi notre brave héros se doit de le lui faire vomir afin de le sauver.
Par cet acte d'héroïsme dénotant d'une abnégation de soi-même, l'amoureux transi note que la jeune fille semble l'avoir un peu remarqué, et il décide donc d'intégrer la troupe de l'homme aux oreilles de lapin, les Rub Rabbits, afin de gagner le coeur de la belle en l'impressionnant par des prouesses... pour le moins étrange.
Vous n'avez rien compris? c'est normal!
Un enrobage particulier
Graphiquement, Project Rub se démarque vraiment, c'est le moins que l'on puisse dire. Je pense qu'il est difficile de dire si le jeu est beau ou moche... à vrai dire ce critère, bien trop subjectif ne peux pas s'appliquer à un jeu de ce type, et n'a que peu d'intérêt (comme dans un Wario Ware, par exemple).
On peut tout de même dire que le jeu n'exploite vraiment pas les capacités graphiques de la DS, mais qu'il exploite une palette visuelle originale et non dénuée d'intérêt (différent d'un jugement "j'aime/j'aime pas"). Le style des graphismes se campe dans un univers pop/disco à la fois coloré et sobre (les protagonistes n'étant que des silhouettes). Personnellement, je trouve que ça apporte un côté délirant qui colle parfaitement à l'ambiance global du jeu, mais je conçois très bien que quelqu'un qui n'est pas sensible à cette ambiance puisse trouver l'aspect visuel à vomir.
Au niveau musical, en revanche, les capacités de la DS sont relativement bien exploitées, à travers des morceaux bien instrumentés et de bonne qualité. Cependant, là encore, ils sont d'un style particulier, clairement fait pour coller à l'ambiance dont ils participent grandement. Ils seront donc évidemment loin de faire l'unanimité.
Les bruitages pour leur part sont tout bonnement excellents : ils correspondent là encore à l'esprit global et sont souvent totalement débiles ou "bizarres" (rien que dans le premier mini jeu, le bruit des poissons remontant l'estomac et sortant de la gorge du type c'est vraiment... heu... bizarre, il n'y a pas d'autre mot!

Une chance au grattage, une chance au tirage
Le principe du jeu en lui même s'apparente à un Wario Ware Touched. Il s'agit d'une succession de mini-jeux tous plus délirants les uns que les autres qui exploitent exclusivement les capacités de la DS. Dans ce jeu, pas la peine de toucher aux boutons, ils ne servent à rien, le stylet sera notre seule arme pour conquérir le coeur de la belle (qui a dit symbole phallique?).
On se démarque cependant très nettement de Wario Ware car les les mini-jeux ne durent pas 3 secondes et peuvent, au contraire, durer quelques minutes (je dirai qu'en moyenne ils durent 30 secondes par niveau, avec 5 niveau à faire presque à chaque fois en mode histoire, pour tous les mini-jeux).
Il est maintenant difficile de décrire en quoi consistent ces mini-jeux et il ne servirait à rien d'en rendre un jugement qualitatif. C'est simple, si vous n'aimez pas le concept, passez votre chemin mais si en revanche vous aimez le style, vous serez ravis.
Les jeux sont très divers, en vrac et de manière totalement non exhaustive on a droit à : souffler sur l'écran tactile pour éteindre des bougies, faire un suivre un trajet à un monocycle pour qu'il ne se gauffre pas dans le vide, écarter 100 taureaux du chemin où la belle est tombée, faire une poursuite en voiture à la Chase HQ avec pour arme une catapulte à munitions humaines, crier dans le micro pour attirer l'attention de notre dulcinée (effet garanti en public!

Autant de concepts débiles et tordant que de mini jeux, en somme!
Mais là où le bas blesse, c'est quand on constate qu'en à peine quelques heures (je dirai 3 ou 4) on en a fait le tour, la belle est emballée et roule poulette, le spectacle est fini. Certes on peut refaire l'histoire pour trouver des lapins cachés dans les vignettes qui la content, il y a un mode mémoire qui permet de faire les jeux en mode difficile et une fois le jeu fini le mode histoire est à son tour faisable en mode difficile. En faisant les jeux en mode mémoire on accumule aussi des étoiles qui, comme la collecte des lapins, permettent de débloquer des tenues affriolantes pour la jeune fille que l'on convoite, tenues que l'on pourra essayer dans le mode Folie, totalement inutile donc indispensable (bon en fait, il est surtout inutile, mais bon, c'est dans l'esprit déjanté du jeu) qui permet seulement de changer les tenues de la belle et de la tripoter gentimment avec le stylet pour la faire gigoter et gémir (ils sont forts ces japonais!

Mais comme je le disais en préambule, il faut prendre ce jeu comme un exercice de style et une démonstration technique des capacités tactiles (principalement) de la DS. De cet angle de vue le jeu est, à mon goût plutot réussi, même s'il souffre tout de même légèrement d'une certaine dose de mauvais gout, et pourtant je suis loin d'être du genre prude, au contraire.
Graphismes : 14/20 (on est loin de ce que la DS est capable d'afficher, en terme de puissance, mais on pourra apprécier le travail artistique fait sur les choix de représentation et sur les couleurs vives et chatoyantes, que l'on aime ou pas le style particulier du jeu)
Sons/Musique : 14/20 (trop de subjectivité dans cet aspect du jeu : le tout est d'une bonne, voire excellente, qualité sonore, mais les musiques en elle même pourront vraiment en horripiler certains, c'est certains. définitivement ce jeu n'est pas fait pour faire l'unanimité)
Scenario : 15/20 (Sega a du faire une grosse cure de Monthy Python car on a vraiment l'impression d'assister une apologie du non sens, tellement délirante et n'importe quoi que c'en est excellent. Certes, ça ne casse pas trois pattes à un canard en termes de rebondissements et de dénouement, mais c'est mignon, débile et vraiment marrant si l'on est sensible à un humour très décalé)
Gameplay : 17/20 (la démonstration est réussie à ce niveau. Les différentes actions à réaliser dans les mini-jeux sont naturelles et en quelques minutes on se met à manier le stylet avec dextérité. Les concepts sont vraiment bien trouvés, et passé quelques instants de perplexité au début de chaque jeu en se disant "mais ils ont fumé quoi pour inventer ça??" on comprend très rapidement ce qu'il faut faire. Seuls un ou deux jeux souffrent d'une précision un peu aléatoire, mais ce n'est rien de trop grave)
Durée de vie : 11/20 (le mode histoire se torche en un rien de temps pour n'importe qui. Et s'il y a les modes difficiles et les tenues à débloquer, il n'est pas forcément évident de rester scotché au jeu pour n'accéder qu'à ces bonus qui paraissent un peu dérisoire. En revanche, il est n'est franchement pas exclu de se refaire une petite partie comme ça, de temps en temps, pour délirer sur un mini jeu que l'on apprécie particulièrement, mais ça restera très occasionnel et fugitif. La présence de score auraient peut être aidé à rendre le jeu plus addictif, mais les gens de Sega n'y ont manifestement pas pensé, la notion étant un peu tombé en désuétude dans les jeux récents)
Global : 14/20 (Project Rub ne plaira pas à tout le monde, c'est net. On peut même être sûr que certains y seront totalement hermétique. Cependant, il s'agit d'un jeu jouissant d'une touche artistique incontestablement inspirée par des délires plutot communicatifs et d'un concept détonnant. Quand on entre dedans et que l'on se laisse prendre au jeu, on trip comme un fou sur tous les mini-jeux proposés... Dommage, en somme, que le délire soit si court, et que les retours éventuels que l'on puisse y faire soit si peu addictif par un manque de valeur ajoutée et de challenge digne de ce nom).
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