Hier, je me suis maté Neverwhere, une série anglaise de 1996, 6 épisodes de 30 minutes, dans le "Londres d'en bas".
L'histoire est celle de Richard Mayhew, qui bascule après qu'il ait assuré quelques heures la sécurité de Porte, une jeune fille fraîchement orpheline et poursuivie par des tueurs à gages. Du jour au lendemain, son appartement est à vendre, son compte bancaire n'existe plus, ni son ex-fiancée ni ses collègues de bureau ne le reconnaissent plus... Il n'est même pas un paria : il n'existe simplement pas aux yeux de la société. Il a basculé dans le "Londres d'en bas", le Londres des toits et des souterrains.
Il rejoint alors Porte, toujours poursuivie par Mr Croup et Mr Vandemar, dans sa quête de vengeance, espérant retrouver ensuite sa vie normale.
Des personnages hauts en couleurs, desservis par des acteurs corrects, un scénario qui justifie le côté recup' des décors, et une mise en scène qui joue sur la suggestion pour économiser en effets spéciaux. Si l'intrigue est convenue, elle est également efficace, portée par un univers des plus envoûtants.
En France, nous n'avons connu que l'adaptation littéraire par le scénariste Neil Gaiman... Soyons honnêtes, le roman est un poil meilleur que la série, notamment parce qu'il a pu se payer le magasin Harrod's. Il échappe simplement au côté cheap de la série TV, et du coup ne lésine pas non plus sur les effets spéciaux
ni sur les digressions diverses et variées.
Mais le marquis de Carabas est plus classe en vrai