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Vieux 14/06/2006, 19h51   #16
tfoth
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@Ganja : Sherlock Holmes, ce n'est pas du Ghibli (qui n'a jamais produit de séries TV) mais du TMS même si ce fut présenté en avant-première avant Nausicaa et Laputa, Miyazaki ayant travaillé sur 4 épisodes ^^

Citation:
Envoyé par solitude-standing
Loin de moi l'envie de débattre mais ce décalage d'ambiance est peut-être au format lui-même de chacunes des oeuvres.
Donc, oui le film d'animation nous titille plus les glandes lacrymales, car il transmet de façon plus explicite la souffrance des personnages et nous focalise dessus (à cause du visuel qui est peut-être plus fort que "l'imaginaire" qu'engendre la lecture d'un bouquin).
Dans le récit de Nosaka ont ne trouve pas la moindre marque de jugement et le narrateur est détaché de ce qu'il raconte : il se contente de relater et de décrire. Ce qui est d'autant plus étonnant que le récit est en partie autobiographique !
Pour ce qui est de la souffrance, je trouve justement que le bouquin est plus explicite à ce sujet, rentrant plus dans le détail des plaies... et en plus, il fait jouer l'imagination . C'est une question d'appréciation du support ^^

En revanche, si Setsuko est simplement une petite fille victime de la guerre dans le roman, Takahata la rend beaucoup plus adorable (et donc tragique), en en faisant la gamine qu'on voudrait tous avoir plus tard ^^

Citation:
De plus, imaginer que "le tombeau des lucioles" est volontairement plus pathétique le rend presque "malsain" : de part l'absence de l'évocation des raisons du conflit entre les Etats-Unis et l'Empire Japonais, cela tendrait à transformer ce film en une oeuvre révisioniste (les méchants 'ricains persécutant les gentils japonais), alors que cela n'était certainement pas le but de Takahata (qui dénoncerait plus la guerre en général et les faux-dévots de guerre).
Bah les japs sont très révisionnistes par nature... ce qui n'est malgré tout pas le cas de ce film, où plus que de la guerre, les deux enfants sont victimes de la société japonaise.
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