Voili, voilou :
Rome est une série qui mêle la petite histoire à la grande.
L'action se déroule après la campagne des Gaules. Au lendemain de la reddition de Vercingétorix, César, dont les succès militaires et populaires inquiètent le Sénat romain, entreprend de revenir à Rome où son principal rival, Pompée obtient les pleins pouvoirs.
La République est à l'agonie. Déchirée par les querelles intestines, les luttes d'influence et les violences populaires, le joyau du monde antique est le théâtre de cabales sans nombres.
Prise aux rêts de ses intrigues multiples, Rome entame une étonnante nymphose politique et institutionnelle susceptible d'accoucher d'une République restaurée et revivifiée ou d'une dictature restant à définir.
Deux légionnaires romains, Titus Pullo et Lucius Vorenus, que César lui-même compare aux jumeaux légendaires Castor et Pollux, tissent leur fil dans cet échevau brouillé, tour à tour acteur et spectateur d'un destin qui souvent les dépasse.
Points forts de la série :
- Les jeux de pouvoir au sein du Sénat entre les partisans de César et les fidèles de Pompée sont admirablement restitués.
- La psychologie des personnages est admirablement travaillée. Les palinodies de Cicéron, l'intransigeance tenace du vieux Caton, la morgue dérisoire de Pompée, l'audace de César, les roueries de Marc-Antoine, les atermoiements de Brutus et la brillante intelligence d'Octave donnent de la consistance aux personnages ainsi qu'une étonnante vraissemblance.
- Le rôle des femmes y est extrêmement important. Ce sont elles, qui dans le secret des alcôves, décident du sort de Rome, font et défont les destinées. Aux hommes les apparences du pouvoir, aux femmes sa réalité.
- L'érotisme de la série est un autre trait particulièrement audacieux. Les femmes sont belles, n'hésitent pas à se servir de leurs appâts et là encore donnent de la consistance à la série. (A ce que j'ai lu, ce dernier point a pu choquer une partie des téléspectateurs américains... pourtant rien de transcendant non plus... enfin, ces commentaires venaient peut-être de fans de 7 à la maison auquel cas, my god! Shocking!).
- Le jeu des acteurs impeccables, toujours. Mention spéciale à Brutus et au jeune Octave. A voir en V.O car les acteurs britanniques (Rome est une série anglaise) ont une diction et un phrasé irréprochables.
- La véracité des faits et la précision des détails. Pour faire court, avec le plus gros budget jamais consacré à une série télé, ils ont pu se faire plaisir.
Petite précision : ne vous attendez pas à voir du gladiator, hein... C'est pas du Ridley Scott.
Rome est une série qui mêle la petite histoire à la grande.
L'action se déroule après la campagne des Gaules. Au lendemain de la reddition de Vercingétorix, César, dont les succès militaires et populaires inquiètent le Sénat romain, entreprend de revenir à Rome où son principal rival, Pompée obtient les pleins pouvoirs.
La République est à l'agonie. Déchirée par les querelles intestines, les luttes d'influence et les violences populaires, le joyau du monde antique est le théâtre de cabales sans nombres.
Prise aux rêts de ses intrigues multiples, Rome entame une étonnante nymphose politique et institutionnelle susceptible d'accoucher d'une République restaurée et revivifiée ou d'une dictature restant à définir.
Deux légionnaires romains, Titus Pullo et Lucius Vorenus, que César lui-même compare aux jumeaux légendaires Castor et Pollux, tissent leur fil dans cet échevau brouillé, tour à tour acteur et spectateur d'un destin qui souvent les dépasse.
Points forts de la série :
- Les jeux de pouvoir au sein du Sénat entre les partisans de César et les fidèles de Pompée sont admirablement restitués.
- La psychologie des personnages est admirablement travaillée. Les palinodies de Cicéron, l'intransigeance tenace du vieux Caton, la morgue dérisoire de Pompée, l'audace de César, les roueries de Marc-Antoine, les atermoiements de Brutus et la brillante intelligence d'Octave donnent de la consistance aux personnages ainsi qu'une étonnante vraissemblance.
- Le rôle des femmes y est extrêmement important. Ce sont elles, qui dans le secret des alcôves, décident du sort de Rome, font et défont les destinées. Aux hommes les apparences du pouvoir, aux femmes sa réalité.
- L'érotisme de la série est un autre trait particulièrement audacieux. Les femmes sont belles, n'hésitent pas à se servir de leurs appâts et là encore donnent de la consistance à la série. (A ce que j'ai lu, ce dernier point a pu choquer une partie des téléspectateurs américains... pourtant rien de transcendant non plus... enfin, ces commentaires venaient peut-être de fans de 7 à la maison auquel cas, my god! Shocking!).
- Le jeu des acteurs impeccables, toujours. Mention spéciale à Brutus et au jeune Octave. A voir en V.O car les acteurs britanniques (Rome est une série anglaise) ont une diction et un phrasé irréprochables.
- La véracité des faits et la précision des détails. Pour faire court, avec le plus gros budget jamais consacré à une série télé, ils ont pu se faire plaisir.
Petite précision : ne vous attendez pas à voir du gladiator, hein... C'est pas du Ridley Scott.
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