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Vieux 07/02/2007, 14h03   #2
shenron
Segasex
 
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ANDROID V CYBORG DUEL


Dernier acte, et non des moindre, le combat entre Roby et Otomo, l'androïde qui a trop regardé JC Vandamme. Dans le film, le combat est vraiment naze, avec un Robocop bien trop lourd et raide pour pouvoir lutter face à l’autre qui saute partout. Là c’est pareil, il saute vraiment partout. Mais en 3D, c’est quand même plus chouette !

Comme pour la phase en voiture, vous aurez droit à une dizaine de vues différentes. Devant, derrière, en haut, en bas, sur le côté, tournante etc. Un véritable plaisir pour les yeux, même s’il ne faut pas oublier que vous êtes là pour vaincre le méchant niakoué en pyjama. Non mais !

Pour cela, pas de flingue, mais des coups de poings. Pas facile car l’autre est monté sur ressorts et ne vous ratera pas avec son sabre et autres mawashigeri coup de pied circulaire. Vive les versions avec vies infinies incluses ! Impossible de passer sous silence la vanne raciste de la journaliste qui commentera votre victoire face au robot japonais, en disant que ces derniers sont justes bons à fabriquer des voitures et des magnets... Le film Robocop 3 exploitait d'ailleurs cette peur américaine du début des années 90, avec des nippons se montrant un peu trop envahissants sur le secteur de l'immobilier aux USA.

Jouable aussi bien à la souris qu’au joystick, voire même joy + clavier, Robocop 3 est un must. Sur le plan technique, on est dans la stratosphère de ce que le ST pouvait nous donner. L’animation est parfaite, rapide, et très réaliste. Les bruitages sont tous digitalisés (l'ambiance sonore est, comme toujours, meilleure sur Amiga avec des musiques en plus) et les graphismes sont détaillés autant que possibles pour de la 3D version 16bits, mêlant souvent des décors en 2D et des dégradés de couleurs.

Sur le plan du jeu, on s’amuse énormément et l’on constate que Robocop 3 était d’avant-garde. Les phases de tir dans des couloirs, ce n’est rien d’autre que du Counter Strike avant l’heure ! Un travail d’orfèvre.

Pour la petite histoire, le jeu fut vendu avec en guise de protection un dongle, une sorte de prise que l’on devait connecter au port joystick. Sans ça, le jeu ne fonctionnait pas. Efficace ? Pas vraiment ! Les pirateurs de l’époque contournèrent très facilement le problème et la version crackée, et parfaitement jouable sans dongle, circula très vite. Bilan ? Un jeu vendu plus cher que les autres (il fallait bien se rembourser de la fabrication du dongle !), mais déplombé comme les autres, et surtout, qui causa de nombreux problèmes aux possesseurs d’Amiga car le dongle était incompatible sur certaines de leurs machines et foutait une merde pas possible. Le genre de truc qui fait basculer dans le piratage pur et dur…

Robocop 3, c’est comme Saturday Night Fever. Ce dernier était un film pourrave mais avec une bande-son géniale (merci les Bee Gees !). Là, c’est presque la même chose : film de merde, jeu divin. Une prouesse technologique sur Atari au service d'un jeu bien plus respectueux de Robocop et de son univers que ce film a pu l'être. Agenouillez-vous mécréants !

Note : 19/20

SM
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