Le coin des livres à découvrir...

[VinceGaiden]

Y a deux livres que j'ai vu a la fnouque qui ont l'air forts intéressants, je pense aller me les prendre demain, pour l'un, il s'agit des mémoires du défunt militaire, le Général Marcel Bigeard (un peu le Big Boss de MGS a la française), et l'autre c'est un peu comment dire, le journal de guerre de Wiston Churchill, où ce grand monsieur raconte un peu sa vie et ses faits de quelques années avant la guerre, suivant le parcours d'adolfounet, et bien sur, pendant.

Les sujets sur les deux m'intéressent beaucoup en tout cas.

A côté de ça, y a aussi 2 romans qui m'attirent bien, c'est Zombie Nation, part 1 et 2, qui sont en fait des histoires de zombies a lire. En plus y font plus que d'la merde ou presque, et en bouquin y a vraiment pas grand chose a se mettre sous la dent sur le sujet, et comme ça a l'air d'être quand même de bons petits pavés, ce peut être sympa a lire.

[tfoth]

Dernières lectures :

L'été fantôme de Varinia Oberto : un roman fantastique de la Bibliothèque Verte. Une héroïne en vacances chez son grand-père, et qui vit difficilement le divorce de ses parents, une bande de copains qui lui redonne le sourire, du classique. Ce qui l'est moins, c'est la partie fantastique, avec les voyages en rêve, pour délivrer un garçon dont l'âme est prisonnier d'une photo. Dommage que le final soit si expéditif, parce que l'aventure est plaisante.

Zadig de Voltaire : Conte philosophique, ou plutôt recueil de contes. Y a de l'humour, des petites morales, mais j'ai tout de même trouvé Candide plus mordant. Agréable.

La bande mouchetée d'Arthur Conan Doyle. Suivi de l'association des hommes roux, L'escarboucle bleue, Les cinq pépins d'orange. Petit recueil de nouvelles de Sherlock Holmes, toujours divertissant, mais jamais surprenant.

Arsène Lupin Gentleman Cambrioleur de Maurice Leblanc. De l'audace, du charme, de la classe, de l'aventure ! Plus un recueil de nouvelles qu'un vrai roman, mais une lecture sympa

Vipère au poing d'Hervé Bazin : Jean Rézeau a des sentiments passionnés pour sa mère. Oh oui, il la hait avec passion et enthousiasme. Cynique, c'est le cas de le dire, ou comment toute une personnalité se retrouve déformée, dévolue toute entière à la froide vengeance quotidienne. Le style est raffiné de bout en bout, fluide, plein d'humour, et consacré tout entier à la haine de la famille. Aussi délectable sur la forme qu'effrayant sur le fond.

Grand-mère mourut. Ma mère parut.
Et ce récit devient drame


L'homme qui souille une femme souille toujours un peu sa mère. On ne crache pas seulement avec la bouche.

[Zapier]

Tu es une machine à lire Tfoth

Pour mon cas j'ai fini "Territoire de fièvre" de Serge BRUSSOLO". clairement le livre le plus imaginatif de l'auteur.

Un animal gigantesque, en hibernation, dérivant à travers le cosmos... Un animal qu'il faut explorer telle une planète inconnue... Un piège vivant à l'échelle des galaxies.

Et franchement ce qui se passe sur cette "planète" est absolument hallucinant. Un très bon livre de SF.

[tfoth]

J'ai juste du temps pour lire dans le train ^^

Dernières lectures :

Anapurna premier 8000 de Maurice Herzog, récit de l'Expédition Française de 1950, menée par Maurice Herzog, qui fut la première à vaincre un sommet de plus de 8000m, l'Anapurna (atteint par Herzorg et Lachenal). Le style est relativement simple, pour ne pas dire scolaire, mais c'est probablement ce qui rend supportable, et même efficace le lyrisme de l'oeuvre. Il y a de l'émotion, de la sincérité tout en ayant un petit côté romanesque pas déplaisant.

Il y a eu par la suite des polémiques, à la publication en 1996 d'une nouvelle version des mémoires de Lachenal, et à un livre-enquête de David Roberts en 2000, liées à la différence d'appréciation de la montée par Lachenal et son chef, et que Lachenal n'est monté au sommet que parce que Herzog délirait, et y serait passé s'il ne l'avait pas fait. Également le fait que Herzog a perdu ses mains uniquement parce qu'il a perdu ses gants comme un con (oubliant qu'il avait pris du tissu dans son sac au cas où), que s'il avait écouté Lachenal, ils n'auraient pas perdu leurs extrêmités dans l'ascension, qu'ils seraient morts sans Couzy, Schatz et Rébuffat pour les redescendre, et que la descente a été un putain de bordel, un vrai merdier.

Le truc, c'est que tout ça est effectivement décrit dans le bouquin de Herzog, où il décrit son inconscience du danger dans la dernière étape, l'altruisme de ses compagnons, etc. Après, il avait une vision plus politisée du truc, et recherchait aussi sa propre gloire dans cette ascension. Mais dans le livre, cela reste relativement effacé, si on excepte la préface patriotique de Lucien Devies, président du Club Alpin Français, qui fut le principal instigateur de l'expédition. La suite, les conférences, la glorification du tout, c'est une autre histoire.


Le peuple du Tapis de Terry Pratchett : Une réécriture de "Le peuple du Tapis" de Terry Pratchett. Ce dernier fut l'un des premiers romans de l'auteur, épuisé bien avant qu'il ne soit renommé. Succès du Disque-Monde aidant (la série en était à son quinzième tome environ), l'éditeur du livre en avait tellement marre de déclarer qu'il n'y avait plus aucune demande, qu'il décida donc de le rééditer. Sauf que Pratchett n'avait plus la même vision de la fantasy, et préféra donc le réécrire.

Moins parodique que le Disque-Monde, on a là un texte de fantasy relativement classique (mis à part la taille très réduite des personnages, vivant au milieu des poils d'un tapis), mais très efficace, et plein de bon sens.


L'attrape-coeurs de J.D. Salinger. Les errances d'Holden Caufield, un adolescent un poil loser, aussi dégoûté par l'hypocrisie du monde adulte qu'hyptonisé par l'innocence des enfants... Un gamin qui joue à l'adulte tout en refusant de grandir, et qu'on a envie de baffer en permanence. Ouais, un ado réaliste. Écrit à la première personne, un léger poil de vulgarité, du cynisme consensuel... Sympa, manque juste un peu de fond et de forme à mon goût (même si pour la forme, la traduction joue évidemment).

[tfoth]

Pour continuer dans le roman d'enfant/adolscent, j'ai lu Poil de Carotte de Jules Renard. Recueil d'anecdotes sur un enfant mal aimé, on retrouve dans cette famille des analogies avec celle du sublime Vipère au poing. Assez fascinant dans son côté très brut, et par sa narration particulière, avec notamment des dialogues mis en page comme au théâtre.

Pour varier, de la littérature de genre :

L'enfer, c'est à quel étage ? de Serge Brussolo. Une réédition de Catacombes du même auteur, mais sous son titre et texte d'origine. Une romancière qui a tellement dérivé qu'elle se retrouve à poser nue pour un sculpteur. Heureusement, le mec est sympa, la paie est correcte, et un logement fourni sur le lieu de travail. La maison est bizarre, mais c'est surtout à cause des rumeurs sur l'ex-proprio. Le gardien est gentil, juste qu'il délire quand il boit trop. À moins que ce ne soit l'inverse...

Un bouquin d'horreur efficace

Comment mourir sans se fatiguer de Patrice Dard. Une aventure d'Alix Karol et de son compère Bis, agents des Services Secrets du Tiers-Monde, redresseurs de torts et baiseurs de ménagères. De la fesse et de l'argot à tire-larigot, par le fils du créateur de San Antonio. Pas du tout recherché, mais c'est rigolo, ne serait-ce que pour le vocabulaire des plus imagés.


100 000 tonnes par le fond de Jean-Pierre Max. Une aventure de Gil Terrail, agent secret reconverti en journaliste scientifique, à qui son ancien chef "demande" de reprendre du service. De l'aventure à trois francs six sous, mais c'est suffisamment rythmé pour se laisser lire. À noter que les romans de la série paraissaient dans la même collection que les Bob Morane et autres Doc Savage (on savait choisir les noms à l'époque )

Je vous conseille Les Piliers de la Terre de Ken Follet dans un tout autre registre puisqu'il s'agit d'une aventure qui se déroule autour de constructions de cathédrales.
C'est un bon gros pavé mais c'est exceptionnel !
Si vous n'aimez pas ce livre ce que vous n'aimez pas lire

Merci du conseil . Pas forcément aussi catégorique, mais c'est clair que ça se lit très bien. C'est très manichéen, avec des méchants très méchants et des gentils plein de courage, mais les personnages sont tout de même charismatiques. Ceci est peut-être lié à ce côté saga qui n'est pas déplaisant, avec une histoire qui se déroule sur 30 ans, mais c'est surtout dû au talent de l'auteur, qui les fait évoluer et mûrir avec talent.
Je recommande donc aussi

Enfin, commencé hier Le Chasch, de Jack Vance, premier volume du fameux cycle de Tschaï, que m'avait conseillé ma future ex-femme. Les aventures d'Adam Reith, éclaireur de l'Explorator IV, qui s'écrase sur la planète de Tschaï, où de multiples espèces se côtoient... et s'affrontent.

Vous voulez de l'émotion, des personnages charismatiques ? Des concepts scientifiques innovants, de la technologie au service du rêve ? Des paysages enchanteurs, des civilisations complexes qui sont autant de reflets de notre société ? Au bout de 150 pages, j'ai rien vu de tout ça, et j'ai laissé tomber. Côté classe, le héros est aussi charismatique et expressif qu'un Mark Wahlberg atteint de paralysie faciale (pour ceux qui verraient la différence), et l'action réussit le prodige d'être à la fois molle et précipitée. Les descriptions sont niaises, avec des comparaisons mièvres qui ne font écho à aucun point de vue pour les relever, et les ethnies sont aussi nombreuses que vaguement effleurées. C'est fouilli, stéréotypé, pénible Rajoutons des allusions scientifiques à deux balles qui ne font que trahir l'incohérence globale, et on finit avec du Capitaine Flam, mais sans la bande-son kitch qui fait rire.

Ça faisait longtemps que je n'avais pas détesté un bouquin comme ça...

[Zapier]

Fini BLAZE de Stephen King.

Livre particulier, il n'y à rien de fantastique, tout comme l'histoire. Mais on s'attache sincèrement au personnage comme SK sais le faire avec des transitions régulières entre le présent et le passé du personnage. J'ai bien aimé.

[VinceGaiden]

En ce moment je suis sur le bouquin de God of War, qui retrace l'histoire et le déroulement du tout premier. Très plaisant et agréable a lire si on a aimé le jeu

Dans le genre, j'ai vu qu'il est sorti apparemment y a pas long, le roman basé sur Assassin's Creed Brotherhood. A voir pour les fans du jeu.

[Zapier]

J'ai fini deux très bons bouquins :

les régulateurs de King. Super roman qui est lier à un autre "Désolation" que je vais me procurer dès que j'ai 5€



et Etat d'urgence de Michael Crichton. Impressionnant roman Qui à changé ma vison de l'écologie.



Je vous les conseille tout les deux.

[Shino]

He ben, faut avouer que le résumé donne envie :

"Le réchauffement de la planète est-il un mythe ? Dans un techno-thriller d'une vitesse supersonique, Michael Crichton s'attaque aux tabous de l'écologie. San Francisco, corniche de Point Moody. Le milliardaire George Morton s'écrase du haut d'une falaise à bord de sa Ferrari - il venait d'annoncer qu'il retirait son soutien à la NERF, mouvement écologiste international... Meurtre ou accident ? Avant de disparaître, le milliardaire a laissé un message énigmatique. Peter, son avocat, et Sarah, son assistante, le décryptent... et se trouvent emportés dans une course-poursuite qui va les précipiter des glaces de l'Antarctique aux forêts vierges de Mélanésie en passant par les déserts de l'Arizona... En face d'eux, un ennemi multiforme et insaisissable prêt à détruire la planète pour prouver qu'elle est en danger. Tremblement de terre, tsunami, cyclone... Si les idéalistes fous ne sont pas neutralisés, des centaines de milliers de gens vont mourir dans une série de catastrophes naturelles d'une ampleur sans précédent. "


C'est fun quand même de voir à quel point les fans de complots manquent d'imagination. Les ovnis dans les médias = complots du gouvernement sur les E.T, Les grands patrons dans les médias = complots type illuminati, les écolos dans les médias = complots de ces salauds d'écolos

[Zapier]

C'est fun quand même de voir à quel point les fans de complots manquent d'imagination. Les ovnis dans les médias = complots du gouvernement sur les E.T, Les grands patrons dans les médias = complots type illuminati, les écolos dans les médias = complots de ces salauds d'écolos

Je comprends pas bien ou tu veux en venir Shino? C'est un roman, pas un livre sur un éventuel complots écologiste.

[kimuji]

"Le réchauffement de la planète est-il un mythe ?" Si c'est là dessus que le résumé du livre débute, c'est plutôt le signe qu'il s'inscrit dans une certain courant idéologique. Après je ne l'ai pas lu, c'est peut être juste un coup de l'éditeur qui est trompeur sur le contenu réel. Mais là la réponse implicite attendue à la question est "oui". Et puis des éco-terroristes qui font des attentats meurtriers on en voit beaucoup plus dans les séries américaines que dans la réalité.

[Zapier]

Michael Crichton rabaissé à des séries télé, mouais... Enfin, à lire pour ceux qui ne sont pas plus fort que l'auteur (dont moi), on y apprends également beaucoup de choses en plus de l'histoire efficace, qui oui est basé sur l'éco-terrorisme (mais seulement l’histoire hein). Les protagoniste sont vraiment accrocheurs.

[kimuji]

Mais il y a de très bonnes séries télé, je n'ai pas dit que le roman était nul. Je voulais simplement dire que l'éco-terrorisme tient plus de la fiction que de la réalité. Sérieusement il remonte à quand le dernier gros attentat écologiste? Et puis entretenir l'idée qu'il y a des écologistes prêts à déclencher des catastrophes majeures juste pour prouver que l'environnement est menacé... Si ce n'est pas une charge frontale contre les associations écolo je ne sais pas ce que c'est. Après le roman est peut être très distrayant , mais il est visiblement hautement idéologique, voilà .

[Zapier]

Je sais que tout le monde s'en moque, mais ça laisse des traces de mes lectures:

"Ceux d'en bas" de Brussolo, un thriller bien ficelé qui se lit bien. Pas son meilleurs livre, mais un bon cru du genre.

[tfoth]

En ce moment,

Le pendule de Foucault d'Umberto Eco. Comment dire... J'hésite entre la politesse et l'honnêteté, du coup j'adopte le silence.

Sinon, fait longtemps que j'ai pas posté ici. En vrac, mes dernières lectures :


La trilogie des joyaux de David Eddings. Comme la plupart des trilogies, c'est une histoire en trois volumes, et le manque d'originalité ne s'arrête pas là. Un chevalier en exil, qui revient sauver sa jeune princesse, bla bla bla. Pas déplaisant, de la fantasy gentillette, avec un esprit bon enfant. S'il n'y avait pas les découpages réguliers, j'aurai même classé ça en roman jeunesse.

Le château des poisons de Serge Brussolo. Polar moyen-âgeux, bénéficiant d'une excellente atmosphère, installant la paranoïa avec un certain talent. Après, la seule chose qui empêche de suspecter immédiatement le coupable, c'est simplement le mobile en total désaccord avec sa personnalité.

Le tableau du maître flamand d'Arturo Pérez-Reverte. Julia, restauratrice d'art, découvre une inscription cachée dans un tableau : "qui a tué le chevalier ? ". Inscription qui se rapporte à la fois à la partie d'échecs jouée dans le tableau, mais également au chevalier représenté, mort dans d'étranges circonstances. Et elle se retrouve à enquêter à la fois sur cette mort passée, mais hélas aussi sur la mort de certains de ses proches. S'il n'y a pas l'âme envoûtante d'un Club Dumas ou un Capitaine Alatriste du même auteur, ça n'en reste pas moins un polar bien écrit, avec une mélancolie très hispanique.

Pour qui sonne le glas d'Ernest Hemingway. Robert Jordan doit faire sauter un pont pour bloquer l'armée franquiste. Ça, c'est le truc simple. Un roman qui parle de mort, d'amour, et encore de mort. Très fataliste, très dense, une lecture haletante.

Le Horla de Guy de Maupassant. La nouvelle qui donne son titre au recueil est un précurseur du récit fantastique, et c'est celle qui a le moins bien vieilli, au contraire des autres, sympathiques anecdotes qui dépeignent avec humour la bourgeoisie de l'époque.

La vie : mode d'emploi de Georges Perec. L'histoire d'un immeuble. Dans cet immeuble, il y a des appartements, des caves, des escaliers. Dans ces lieux, des habitants, des objets, des histoires. L'histoire du faiseur de puzzle, de la femme qui fit apparaître 83 fois le diable, ou du missionnaire dont la femme enseignait la gymnastique, et bien d'autres. Très inégal, on alterne le drôle, l'émouvant, et le catalogue de bricolage.

Langelot contre Monsieur T de Lieutenant X. Un sympathique roman d'espionnage pour la jeunesse, pas original, mais se lit très bien.

La bande à Suzanne de Jean-François Deniau de l'Académie Française. Un rom qui, par amour, se retrouve embarqué dans une spirale de violence. L'histoire est basique, les origines du personnage principal ne sont qu'un vulgaire habillage folklorique, et la narration a un côté Atrappe-coeur du pauvre.

Captain Blood de Rafael Sabatini. Une histoire de pirates, condensant tous les clichés du genre. Et surtout toute la classe du genre. Dans son intrigue et ses thèmes abordés, Captain Blood est bien moins riche que Scaramouche du même auteur. Mais quel rythme, quelle classe ! Pas étonnant que le personnage fut l'un des premiers (et meilleurs ! )grands rôles d'Errol Flynn au cinéma.