La megadrive... Aaaah la megadrive. Digne rivale éternelle de la Super Nintendo. Jumelles, meilleures amies et meilleures ennemies. Ces deux monstres ne cessent à leur heure de gloire, de nous prouver que la 16-bits à de la ressource, tous styles confondus, et dans leur bataille sans merci, multiplient les productions de qualité pour le plus grand bonheur du joueur. A la façon d'un paon qui nos dévoile toutes les couleurs de sa queue, nos deux jumelles préférées ne cessent de nous cracher des titres tous plus légendaires les uns que les autres... dont beaucoup de ces titres n'ont malheureusement pas franchis la frontière européenne. Ce n'est pas un scoop, le vieux continent a bien souvent été délaissé par de magnifiques petites merveilles, qui pourtant sur l'île du soleil levant, ne cessent de rallier de nouveaux adeptes a leur cause.
Titre : El Viento
Année : 1991
Console : Megadrive
Genre : Action
Editeur : Wolf Team
1928, New-York City. La ville est alors aux mains des mafias qui y font régner leur loi dans les rues. Parallèlement, un mystérieux groupe religieux nommé "El Viento", fait alors son apparition, et semble vénérer une divinité nommée Hastur, dont ils préparent la funeste cérémonie pour l'invoquer dans notre monde. Son dirigeant, un certain Henry, cherche en effet à faire revenir ce démon dans le monde des vivants afin de pouvoir asservir la planète. Mais il n'est pas seul. Mis à part son troupeau de fanatiques religieux, se dresse à ses côtés Restiana, une jeune femme de votre ville, touchée par le pouvoir sacré d'Hastur, transformée en sorcière aux pouvoirs mystiques désormais aux ordres du sinistre Henry. Mais il y a aussi Vincente DeMarco, le tout puissant chef de la mafia locale, qui décida de s'allier au groupe religieux, et espèr bien partager la gloire éspérée d'Henry si il parvient à invoquer Hastur, dont le quartier général du bandit n'est autre que le trés célèbre Empire State Building, rien que ça. Alors que son plan paraît parfait, se trouve une mouche dans la soupe, c'est à dire vous. Annet, jeune New-Yorkaise pour le moins dynamique, dont sa destinée est de lutter contre ce groupe religieux, du fait de son lien de sang avec Hastur, de même que Restiana, sauf que cette dernière aura préférée suivre la secte dans ses sombres projets. Ce qu'elle ne sait pas elle-même, c'est que son triste destin aux côtés d'Henry n'est pas de trôner dans son ombre, mais d'être sacrifiée pour pouvoir permettre a l'esprit d'Hastur d'être invoqué. Désormais engagée dans une lutte où l'unique issue sera soit le sauvetage du monde, soit sa destruction, incarnez Annet et partez à la reconquête des rues du New-York des années 30, armée de boomerangs, et empêchez l'invocation d'Hastur.
Se passant donc dans un New-York corrompu jusqu'au plus haut degrés, que vous, Annet, devez parcourir les rues malfamées de la mégapole, retrouvez la trace de Vincente, Restiana et Henry en vous frayant un chemin parmis les innombrables tueurs a gages lancés a votre poursuite dans les rues par le chef mafieux. Pour se faire, votre meilleur atout dans cette aventure riche en pixels, reste et restera vos boomerangs. Vous aurez donc la possibilité d'en lancer deux par deux, ce dans un sprite des plus animés que l'on pourra trouver. Mis-à-part le fait fort agréable de pouvoir s'adonner a la chasse au bandit a l'aide de boomerangs, car c'est quand même relativement rare de faire usage de ses armes aussi vieilles que le monde, issues de la culture aborigène australienne (...) vos boomerangs ne seront pas simplement ici de simples branches taillées, mais de redoutables armes à tête chercheuse, dans une certaine mesure certes, mais confortant le joueur dans son gameplay, car cela pourra lui éviter certains sauts, donc de se faire également surprendre lors du retour au sol. Evoluant donc principalement en milieu urbain (qui entre autre nous fera brièvement penser a Dick Tracy du même support), on notera d'emblée une certaine richesse dans les décors, ainsi que la colorisation exemplaire des textures qui auront pour résultat de renforcer le réalisme de la chose. Limite on a l'impression d'être dans le New-York des années 30 avec des buildings d'un rare réalisme, avec bien évidemment son lot de loubards armés de Thompsons. On aura également le plaisir de se retrouver dans de multiples décors, comme une fôret, une grotte pas moins malfamée, une usine, un château maudit avec plein de démons, également un niveau particulièrement agréable qui changera quelque peu le joueur de la routine, il s'agira ici d'un niveau se déroulant sur la surface dans un milieu aquatique (sur l'eau quoi...) où Annet aura l'occasion de se déplacer à dos de dauphin... le tout à la poursuite de Restiana, où il vous sera également donné de connaître les personnages secondaire de l'histoire qui guideront les pas d'Annet jusque dans les rues de Détroit, pour finalement revenir à New-York, où il vous faudra mettre un terme une bonne fois pour toute a la folie d'Henry. Le tout avec des graphismes relativement affinés qui reflètent a merveille l'environnement dans lequel on évolue, avec pour la plupart des décors une profondeur plutôt bien détaillée et colorée et un soucis du détail bien présent.
Pour se faire, Annet de disposera pas seulement de ses boomerangs, il lui sera également possible d'utiliser cinq pouvoirs magiques différents aux effets variés, qu'il vous sera demandé de trouver tout au long de la partie. Il en va de même pour votre réserve de magie, qui aura pour effet d'influer sur la puissance du sort que vous lancerez. Plus vous resterez appuyer sur le bouton, plus la jauge de concentration se remplira, et plus votre boule de feu sera puissante. Plus vous avancerez dans le jeu, et plus votre réserve de magie augmentera, pareillement pour votre barre de vie. Le joueur aura la bonne surprise de voir que cette dernière augmentera progressivement, une augmentation hardement dérirée e qui ne saura pas de trop quand on se rend compte de la difficulté proposée par le jeu, et ce relativement rapidement. Certains ennemis se montreront particulièrement vindicatifs et rapides, et même si il leur en faudra peu pour mourir, les toucher révèlera parfois du véritable challenge, et les multiples collisions qu'Annet aura l'occasion d'encaisser ne cesseront de faire baisse progressivement votre barre de vie, notamment les boss que vous rencontrerez a la fin de chaque niveau qui se montreront particulièrement coriaces, dont l'un en particulier, qui aura le plaisir de vous offrir un combat assez unique en son genre, car l'issue de ce dernier reposera entièrement sur la chance. Trois caisses au-dessus de vous, et ce pti malin ira se cacher dans l'une des caisses. Aprés que ces dernières se soient mélangées, il vous appartiendra de retrouver celle dans laquelle le boss se sera caché. Si vous le trouvez, il perdra un peu d'énergie. Si vous vous trompez, c'est votre jauge de vie qui en subira les conséquences. Avec un tout pti arrière-goût ce coup-ci d'Alex Kidd, avec ses combats de pierre-feuille-ciseau... A savoir qu'ici, vous ne disposerez que d'une seule et même barre de vie pour vous farcir tout le jeu. Lorsque cette dernière se verra vidée... bah vous serez mort (mouarf le scoop !!) et vous ne disposez d'aucune vie supplémentaire pour vous relever. Vous aurez bien quelques continus accessible lors de votre retour à l'écran titre, et vous aurez alors tout le plaisir de recommencer le niveau a son tout début. Sympa lorsque vous vous retrouvez a la fin du dernier sous-niveau d'un niveau, où il va falloir parfois déployer des ressources impenssables de motivation pour faire face a nouveau sur l'endroit où l'on aura été tué quelques secondes plus tôt... et avec le sourire bien sur.
Si la présence d'une seule barre de vie ne serait pas suffisante pour venir a bout des plus téméraires d'entre nous, la jouabilité pourrait alors éventuellement corser encore un peu plus la chose. Non pas ici que le sprite d'Annet soit une corvée a déplacer. Au contraire c'est même un plaisir. Une bonne rapidité générale, des sauts exemplaires, avec notamment la faculté de pouvoir courir en faisant une manipulation lorsque l'on est assis, et ce dans une animation fracassante qui fait que même si le besoin ne s'en fait pas ressentir, on s'amusera a parcourir les niveaux en courant juste pour le plaisir d'admirer l'animation du sprite. Ce qui est moins drôle, c'est la gestion des collisions. Parfois hasardeuse, on se surprendra a avoir encaissé un tir ennemi alors qu'on croyait l'avoir évité. En plein saut, c'est autre chose, puisque lorsque l'on est toucher, Annet observera un léger recul. Au sol cela ne sera pas un problème, mais en plein saut, cela pourra faire rater la manoeuvre que l'on aura voulu exécuter. En général, le pire qui puisse se passer sera alors de retomber tout en bas, il faudra alors recommencer la série de saut pour arriver a franchir un passage, mais lorsque l'on tombe au beau milieu d'un champ de pics, il ne sera pas rare de perdre facilement et bêtement un bon quart de vie, tout ça parce qu'un didiou de sprite ennemi nous aura attaquer quand il le fallait pas. Sans parler de si l'on tombe dans un trou, où heureusement, on aura pas droit a un game over gratuit, mais juste recommencer le passage en son début. Cependant, si son seul et véritable unique gros défaut réside en si peu de chose, il n'en est pas la même concernant la bande sonore qu'offre le jeu. Les musiques proposent ici tout un panel de variété qui saura s'adapter au décor en question, que ce soit dans la ville, dans la forêt ou encore dans le château. La plupart des pistes ici se veulent particulièrement rythmées, et ce dans la plus pure tradition des jeux d'action. Des musiques bourrées d'adrénaline, a la limite de l'agressif lorsqu'il s'agira de combattre un boss. Tant l'action est belle est bien présente dans les thèmes des niveaux du jeu, tant l'inverse est tout aussi bien représenté dans l'introduction, et dans les scènettes entre les niveaux dans lesquels se dérouleront l'intrigue du scénario. La, le ton va alors changer. Les thèmes se verront alors nettement plus doux, intriguants au plus haut point, qui pousseront le joueur a non seulement vouloir castagner du bandit à grand renfort de boomerangs, mais aussi a savoir le pourquoi du comment. Ces dites scènettes, qui ponctueront donc l'accomplissement d'un niveau, ont pour tâche de dévoiler l'histoire du jeu, reprennant la mort d'un boss, l'apparition d'un nouveau personnage secondaire, avec les dialogues qui vont bien entre Annet et ses différents protagonistes. Entièrement réalisées façon manga, en plaçant ici la barre trés haut, on ne pourra s'empêcher d'admirer ces images, que les fans du design manga sauront doublement apprécier.
LES NOTES :
- les graphismes : 15/20
Le problème étant ici que son point fort concernant la richesse de ses décors devient un point faible, avec parfois trop de détails que la console ne parviens pas toujours a digérer, ce qui pourra donner lieu a une bouillie de pixels où les structures et textures s'entrechoquent, où les développeurs ont peut-être eu les yeux plus gros que le ventre. Reste que le niveau général demeure trés correcte, avec ses sprites de taille honorable et relativement bien détaillés.
- la bande son : 17/20
On trouvera ici une bande son trés musclée, cadrant à merveille avec l'ambiance générale, qui aura pour effet de renforcer l'intérêt du joueur dans ses parties endiablées. Tant la qualité sonore ici se voit relativement élevée, on aurait cependant apprécier encore plus de pistes. Non pas que les mêmes musiques soient répétitives, mais elles sonnent tellement bien au creux des noreilles qu'on en veut encore et encore...
- durée de vie : 17/20
Il est plutôt rare qu'un jeu d'action soit aussi draconien avec sa seule barre de vie pour tout le jeu. A rajouter à cela une difficulté plutôt élevée, venir a bout de ce titre pourra relever du travail de romain, où faudra avoir ses nerfs solidement accrochés à sa bile pour certains boss. Une difficulté haut placée qui ravira les spécialistes du genre en mal de challenge, mais pourra en revanche décourager les habitués du "easy mode". En tout cas, il est assez rare dans un jeu de recommencer autant de fois depuis le début, sans pouvoir se reposer sur plein plein de vies et un océan de continus.
- maniabilité : 16/20
Une Annet agréable a déplacer dans l'ensemble, et réaliser ces manoeuvres ne seront pas excessivements compliqué. Le drame étant ici le recul d'Annet au touché lorsque l'on est en plein saut, irritant sur le coup mais pas au-delà pour un sou. On aurait quand même largement apprécier une variété plus affirmée sur le panel des coups disponibles. On ne peut que tirer devant/derrière en sautant et en étant assis. D'autres directions de tirs et plus d'animations auraient été les bienvenues.
- au final : 16,5/20
Un titre pour le moins original pour un jeu original. Un petit bijou de qualité qui puise son mérite dans son action effrénée, servie par une bande son a la hauteur de la difficulté, le tout soupoudré d'images manga. Avec un clin d'oeil à Lovecraft au travers d'Hastur, que les fans auront déjà remarqué, El Viento aura marqué la 16-bits de Sega au fer rouge, dont cette dernière se souviendra de ce titre comme l'un de ses meilleurs jeux d'action.
Vincent
Titre : El Viento
Année : 1991
Console : Megadrive
Genre : Action
Editeur : Wolf Team
1928, New-York City. La ville est alors aux mains des mafias qui y font régner leur loi dans les rues. Parallèlement, un mystérieux groupe religieux nommé "El Viento", fait alors son apparition, et semble vénérer une divinité nommée Hastur, dont ils préparent la funeste cérémonie pour l'invoquer dans notre monde. Son dirigeant, un certain Henry, cherche en effet à faire revenir ce démon dans le monde des vivants afin de pouvoir asservir la planète. Mais il n'est pas seul. Mis à part son troupeau de fanatiques religieux, se dresse à ses côtés Restiana, une jeune femme de votre ville, touchée par le pouvoir sacré d'Hastur, transformée en sorcière aux pouvoirs mystiques désormais aux ordres du sinistre Henry. Mais il y a aussi Vincente DeMarco, le tout puissant chef de la mafia locale, qui décida de s'allier au groupe religieux, et espèr bien partager la gloire éspérée d'Henry si il parvient à invoquer Hastur, dont le quartier général du bandit n'est autre que le trés célèbre Empire State Building, rien que ça. Alors que son plan paraît parfait, se trouve une mouche dans la soupe, c'est à dire vous. Annet, jeune New-Yorkaise pour le moins dynamique, dont sa destinée est de lutter contre ce groupe religieux, du fait de son lien de sang avec Hastur, de même que Restiana, sauf que cette dernière aura préférée suivre la secte dans ses sombres projets. Ce qu'elle ne sait pas elle-même, c'est que son triste destin aux côtés d'Henry n'est pas de trôner dans son ombre, mais d'être sacrifiée pour pouvoir permettre a l'esprit d'Hastur d'être invoqué. Désormais engagée dans une lutte où l'unique issue sera soit le sauvetage du monde, soit sa destruction, incarnez Annet et partez à la reconquête des rues du New-York des années 30, armée de boomerangs, et empêchez l'invocation d'Hastur.
Se passant donc dans un New-York corrompu jusqu'au plus haut degrés, que vous, Annet, devez parcourir les rues malfamées de la mégapole, retrouvez la trace de Vincente, Restiana et Henry en vous frayant un chemin parmis les innombrables tueurs a gages lancés a votre poursuite dans les rues par le chef mafieux. Pour se faire, votre meilleur atout dans cette aventure riche en pixels, reste et restera vos boomerangs. Vous aurez donc la possibilité d'en lancer deux par deux, ce dans un sprite des plus animés que l'on pourra trouver. Mis-à-part le fait fort agréable de pouvoir s'adonner a la chasse au bandit a l'aide de boomerangs, car c'est quand même relativement rare de faire usage de ses armes aussi vieilles que le monde, issues de la culture aborigène australienne (...) vos boomerangs ne seront pas simplement ici de simples branches taillées, mais de redoutables armes à tête chercheuse, dans une certaine mesure certes, mais confortant le joueur dans son gameplay, car cela pourra lui éviter certains sauts, donc de se faire également surprendre lors du retour au sol. Evoluant donc principalement en milieu urbain (qui entre autre nous fera brièvement penser a Dick Tracy du même support), on notera d'emblée une certaine richesse dans les décors, ainsi que la colorisation exemplaire des textures qui auront pour résultat de renforcer le réalisme de la chose. Limite on a l'impression d'être dans le New-York des années 30 avec des buildings d'un rare réalisme, avec bien évidemment son lot de loubards armés de Thompsons. On aura également le plaisir de se retrouver dans de multiples décors, comme une fôret, une grotte pas moins malfamée, une usine, un château maudit avec plein de démons, également un niveau particulièrement agréable qui changera quelque peu le joueur de la routine, il s'agira ici d'un niveau se déroulant sur la surface dans un milieu aquatique (sur l'eau quoi...) où Annet aura l'occasion de se déplacer à dos de dauphin... le tout à la poursuite de Restiana, où il vous sera également donné de connaître les personnages secondaire de l'histoire qui guideront les pas d'Annet jusque dans les rues de Détroit, pour finalement revenir à New-York, où il vous faudra mettre un terme une bonne fois pour toute a la folie d'Henry. Le tout avec des graphismes relativement affinés qui reflètent a merveille l'environnement dans lequel on évolue, avec pour la plupart des décors une profondeur plutôt bien détaillée et colorée et un soucis du détail bien présent.
Pour se faire, Annet de disposera pas seulement de ses boomerangs, il lui sera également possible d'utiliser cinq pouvoirs magiques différents aux effets variés, qu'il vous sera demandé de trouver tout au long de la partie. Il en va de même pour votre réserve de magie, qui aura pour effet d'influer sur la puissance du sort que vous lancerez. Plus vous resterez appuyer sur le bouton, plus la jauge de concentration se remplira, et plus votre boule de feu sera puissante. Plus vous avancerez dans le jeu, et plus votre réserve de magie augmentera, pareillement pour votre barre de vie. Le joueur aura la bonne surprise de voir que cette dernière augmentera progressivement, une augmentation hardement dérirée e qui ne saura pas de trop quand on se rend compte de la difficulté proposée par le jeu, et ce relativement rapidement. Certains ennemis se montreront particulièrement vindicatifs et rapides, et même si il leur en faudra peu pour mourir, les toucher révèlera parfois du véritable challenge, et les multiples collisions qu'Annet aura l'occasion d'encaisser ne cesseront de faire baisse progressivement votre barre de vie, notamment les boss que vous rencontrerez a la fin de chaque niveau qui se montreront particulièrement coriaces, dont l'un en particulier, qui aura le plaisir de vous offrir un combat assez unique en son genre, car l'issue de ce dernier reposera entièrement sur la chance. Trois caisses au-dessus de vous, et ce pti malin ira se cacher dans l'une des caisses. Aprés que ces dernières se soient mélangées, il vous appartiendra de retrouver celle dans laquelle le boss se sera caché. Si vous le trouvez, il perdra un peu d'énergie. Si vous vous trompez, c'est votre jauge de vie qui en subira les conséquences. Avec un tout pti arrière-goût ce coup-ci d'Alex Kidd, avec ses combats de pierre-feuille-ciseau... A savoir qu'ici, vous ne disposerez que d'une seule et même barre de vie pour vous farcir tout le jeu. Lorsque cette dernière se verra vidée... bah vous serez mort (mouarf le scoop !!) et vous ne disposez d'aucune vie supplémentaire pour vous relever. Vous aurez bien quelques continus accessible lors de votre retour à l'écran titre, et vous aurez alors tout le plaisir de recommencer le niveau a son tout début. Sympa lorsque vous vous retrouvez a la fin du dernier sous-niveau d'un niveau, où il va falloir parfois déployer des ressources impenssables de motivation pour faire face a nouveau sur l'endroit où l'on aura été tué quelques secondes plus tôt... et avec le sourire bien sur.
Si la présence d'une seule barre de vie ne serait pas suffisante pour venir a bout des plus téméraires d'entre nous, la jouabilité pourrait alors éventuellement corser encore un peu plus la chose. Non pas ici que le sprite d'Annet soit une corvée a déplacer. Au contraire c'est même un plaisir. Une bonne rapidité générale, des sauts exemplaires, avec notamment la faculté de pouvoir courir en faisant une manipulation lorsque l'on est assis, et ce dans une animation fracassante qui fait que même si le besoin ne s'en fait pas ressentir, on s'amusera a parcourir les niveaux en courant juste pour le plaisir d'admirer l'animation du sprite. Ce qui est moins drôle, c'est la gestion des collisions. Parfois hasardeuse, on se surprendra a avoir encaissé un tir ennemi alors qu'on croyait l'avoir évité. En plein saut, c'est autre chose, puisque lorsque l'on est toucher, Annet observera un léger recul. Au sol cela ne sera pas un problème, mais en plein saut, cela pourra faire rater la manoeuvre que l'on aura voulu exécuter. En général, le pire qui puisse se passer sera alors de retomber tout en bas, il faudra alors recommencer la série de saut pour arriver a franchir un passage, mais lorsque l'on tombe au beau milieu d'un champ de pics, il ne sera pas rare de perdre facilement et bêtement un bon quart de vie, tout ça parce qu'un didiou de sprite ennemi nous aura attaquer quand il le fallait pas. Sans parler de si l'on tombe dans un trou, où heureusement, on aura pas droit a un game over gratuit, mais juste recommencer le passage en son début. Cependant, si son seul et véritable unique gros défaut réside en si peu de chose, il n'en est pas la même concernant la bande sonore qu'offre le jeu. Les musiques proposent ici tout un panel de variété qui saura s'adapter au décor en question, que ce soit dans la ville, dans la forêt ou encore dans le château. La plupart des pistes ici se veulent particulièrement rythmées, et ce dans la plus pure tradition des jeux d'action. Des musiques bourrées d'adrénaline, a la limite de l'agressif lorsqu'il s'agira de combattre un boss. Tant l'action est belle est bien présente dans les thèmes des niveaux du jeu, tant l'inverse est tout aussi bien représenté dans l'introduction, et dans les scènettes entre les niveaux dans lesquels se dérouleront l'intrigue du scénario. La, le ton va alors changer. Les thèmes se verront alors nettement plus doux, intriguants au plus haut point, qui pousseront le joueur a non seulement vouloir castagner du bandit à grand renfort de boomerangs, mais aussi a savoir le pourquoi du comment. Ces dites scènettes, qui ponctueront donc l'accomplissement d'un niveau, ont pour tâche de dévoiler l'histoire du jeu, reprennant la mort d'un boss, l'apparition d'un nouveau personnage secondaire, avec les dialogues qui vont bien entre Annet et ses différents protagonistes. Entièrement réalisées façon manga, en plaçant ici la barre trés haut, on ne pourra s'empêcher d'admirer ces images, que les fans du design manga sauront doublement apprécier.
LES NOTES :
- les graphismes : 15/20
Le problème étant ici que son point fort concernant la richesse de ses décors devient un point faible, avec parfois trop de détails que la console ne parviens pas toujours a digérer, ce qui pourra donner lieu a une bouillie de pixels où les structures et textures s'entrechoquent, où les développeurs ont peut-être eu les yeux plus gros que le ventre. Reste que le niveau général demeure trés correcte, avec ses sprites de taille honorable et relativement bien détaillés.
- la bande son : 17/20
On trouvera ici une bande son trés musclée, cadrant à merveille avec l'ambiance générale, qui aura pour effet de renforcer l'intérêt du joueur dans ses parties endiablées. Tant la qualité sonore ici se voit relativement élevée, on aurait cependant apprécier encore plus de pistes. Non pas que les mêmes musiques soient répétitives, mais elles sonnent tellement bien au creux des noreilles qu'on en veut encore et encore...
- durée de vie : 17/20
Il est plutôt rare qu'un jeu d'action soit aussi draconien avec sa seule barre de vie pour tout le jeu. A rajouter à cela une difficulté plutôt élevée, venir a bout de ce titre pourra relever du travail de romain, où faudra avoir ses nerfs solidement accrochés à sa bile pour certains boss. Une difficulté haut placée qui ravira les spécialistes du genre en mal de challenge, mais pourra en revanche décourager les habitués du "easy mode". En tout cas, il est assez rare dans un jeu de recommencer autant de fois depuis le début, sans pouvoir se reposer sur plein plein de vies et un océan de continus.
- maniabilité : 16/20
Une Annet agréable a déplacer dans l'ensemble, et réaliser ces manoeuvres ne seront pas excessivements compliqué. Le drame étant ici le recul d'Annet au touché lorsque l'on est en plein saut, irritant sur le coup mais pas au-delà pour un sou. On aurait quand même largement apprécier une variété plus affirmée sur le panel des coups disponibles. On ne peut que tirer devant/derrière en sautant et en étant assis. D'autres directions de tirs et plus d'animations auraient été les bienvenues.
- au final : 16,5/20
Un titre pour le moins original pour un jeu original. Un petit bijou de qualité qui puise son mérite dans son action effrénée, servie par une bande son a la hauteur de la difficulté, le tout soupoudré d'images manga. Avec un clin d'oeil à Lovecraft au travers d'Hastur, que les fans auront déjà remarqué, El Viento aura marqué la 16-bits de Sega au fer rouge, dont cette dernière se souviendra de ce titre comme l'un de ses meilleurs jeux d'action.
Vincent
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