Ça revient en gros à nommer Dieu l'ensemble des phénomènes naturels passés et à venir, le système général formé par les interactions permanentes entres tous les éléments (matière, énergie, information...) qui constituent l'univers.
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Dernières lectures :
Club Dumas d'Arturo Perez-Reverte, cité plus haut, aura réussi à me transporter du début à la fin. Bonne ambiance, personnages classes, j'ai beaucoup aimé.
Bouvart et Pécuchet de Gustave Flaubert. Satire encylopédique, sur la difficulté d'atteindre la vérité dans les sciences, via les différentes expérimentations des personnages titres. Un bon aperçu de l' "état de l'art" au XIX°, mais très inégal sur la longueur. Son côté encyclopédique est daté, son côté "roman" est trop simpliste, par ses personnages volontairement caricaturaux.
Vérité de Terry Pratchett. Ou quand le journalisme arrive à Ankh-Morpock. Si les premiers volumes des Annales du Disque-Monde étaient assez brouillons, la série a maintenant acquis une constance d'excellence, je suis clairement fan
Et en ce moment, Terre des hommes d'Antoine de Saint-Exupéry. Texte autobiographique, consistant en une succession d'histoires et d'anecdotes. Très touchant, par la simplicité de l'écriture et la sensibilité de l'auteur.La vie, c'est bon, mangez-en!
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Pour Bouvart et Pécuchet, je l'avais lu "forcé" quand j'étais en prépa car c'était au programme, et ce que j'ai pu me faire chier sur ce bouquin... Chapeau de l'avoir lu jusqu'au bout de ton plein gré!
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Sur le milieu, y a des passages intéressants, sur la politique, la religion, etc.
Quelques bons mots, trop rares, m'avaient attiré sur la couv' :
"Leur mère est morte
-Et son père ?
-En prison.
-Que faisait-il avant ?
-Rien."
J'aime beaucoup le double sens ^^ . Mais il est clair qu'il faut le voir en tant qu'encyclopédie du XIX°, le roman étant en effet trop répétitif et simpliste pour être intéressant.La vie, c'est bon, mangez-en!
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En ce moment, des livres courts :
Comme indiqué plus haut, Terre des hommes d'Antoine de Saint-Exupéry, très beau
Contes de l'absurde de Pierre Boulle. Recueil de nouvelles de SF, par l'auteur de La planète des singes (connu également pour Le Pont de la rivière Kwaï ) . D'après Wikipedia, ce fut d'ailleurs le premier recueil français dans le genre. On alterne donc le puéril avec un rêve simpliste, et une utopie gentillette, l'incohérent avec des paradoxes temporels foireux, ou la platitude d'une "enquête" là-encore très basique. Plus que dispensable.
Un recueil de fabliaux du moyen-âge, dont je ne retrouve ni le titre, ni l'auteur. Des textes qui sont de toute façon faits pour être racontés et enjolivés, plus que pour être lus.
La métamorphose de Franz Kafka. Gregor Samsa, représentant de commerce, se réveille dans sa demeure familiale, transformé en un énorme et infâme cancrelat. Ou lorsque le fantastique a le bon goût de jouer non sur les causes mais sur les conséquences. Un conte bien mené sur les difficultés de communication, sur la domination des sentiments sur la raison (et inversement), sur plein de choses en fait. Une fin un poil cynique (ou pathétique, selon le point de vue), mais une lecture agréable
Les disparus de Saint-Agil de Pierre Véry. Roman d'aventures dans un pensionnat du début du siècle, où s'enchaînent disparitions et mort suspectes. D'aventures car l'auteur joue trop sur l'occultation et sur la multiplication des points de vue pour parler de roman d'enquêtes : il est strictement impossible pour le lecteur de deviner les mobiles, et donc les coupables. Une atmosphère bien rendue, au doux parfum nostalgique, avec quelques fausses pistes bien trouvées. C'est efficace, c'est l'essentiel
Une étude en rouge d'Arthur Conan Doyle. La rencontre de Holmes et Watson, leur emménagement à Baker Street, leur première enquête. Gentillet, quelques incohérences, mais ça se laisse lire (surtout que Holmes est vraiment un connard prétentieux de première, si on aime ce genre de personnage).
Scaramouche de Rafael Sabatini. "André Moreau était né avec le don de rire et la certitude que le monde était fou. Tel était tout son patrimoine". Ce roturier, armé de son seul verbe, s'en va défier la noblesse, par amitié et par amour. Une première partie jubilatoire, à la classe monstrueuse, mais j'arrive au passage pénible où l'amoureux transi s'en va courir la gueuse. S'il y a bien un truc que je déteste, c'est les personnages qui se renient, surtout quand on sent la grosse corde scénaristique derrière, avec l'amoureuse fidèle qui va sûrement en être très très malheureuse, et le gars qui va beaucoup regretter. Pourvu que ça arrive vite, et que le roman retrouve la superbe de son début.Dernière modification par tfoth, 30 juillet 2010, 10h17.La vie, c'est bon, mangez-en!
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Et bien ça en fait des livre ^^.
J'ai lu:
Ce qui mordait le ciel de Brussilo. Une histoire mais surtout un univers absolument fantastique sortit du fin fond de la tête de Brussolo. Un de ses meilleurs livre.
Rien de plus varié que les rituels funéraires des planètes habitées. Mais pour la Compagnie intergalactique de pompes funèbres, il n'existe aucun cérémonial, si compliqué soit-il, dont elle ne puisse s'acquitter. Du moins en principe. Et sauf erreur... Comme celle qui consiste à expédier à la mauvaise adresse et sous la mauvaise étiquette un produit destiné à faire proliférer autour du cadavre un agglomérat cristallin indestructible. C'est ce qui s'est passé avec la planète Sumar, où de gigantesques ruminants, les thomocks, ont été vaccinés avec ledit produit ! Dépêché sur Sumar par la C.I.P.F. pour apprécier la situation, David débarque dans un monde en pleine métamorphose auquel les autochtones tentent de s'adapter, ajoutant leur folie à celle du paysage.
Dès qu'un Almohan mettait le pied dans une ville, celle-ci était aussitôt menacée de destruction ! Qu'un promeneur mal avisé lui écrase le pied et c'était la catastrophe. Les buildings volaient en éclats, les arbres fruitiers vous mitraillaient comme un peloton d'exécution, chaque pavé se métamorphosait en une mine prête à vous déchiqueter la moitié du corps. Une aventure cruelle où les hommes sont les détonateurs d'un monde dangereusement piégé, véritable cheval de Troie taillé à l'échelle de cosmos pour une vengeance impitoyable !
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Envoyé par tfoth Voir le messageScaramouche de Rafael Sabatini. "André Moreau était né avec le don de rire et la certitude que le monde était fou. Tel était tout son patrimoine". Ce roturier, armé de son seul verbe, s'en va défier la noblesse, par amitié et par amour. Une première partie jubilatoire, à la classe monstrueuse, mais j'arrive au passage pénible où l'amoureux transi s'en va courir la gueuse. S'il y a bien un truc que je déteste, c'est les personnages qui se renient, surtout quand on sent la grosse corde scénaristique derrière, avec l'amoureuse fidèle qui va sûrement en être très très malheureuse, et le gars qui va beaucoup regretter. Pourvu que ça arrive vite, et que le roman retrouve la superbe de son début.
Si ce n'est la superficialité des personnages (dès lors qu'il s'agit de sentiments), le bouquin est juste sublime. Du rythme, de la classe, des capes, et puis des épées. Pour qui aime les bouquins avec des capes, et aussi des épées ^^
En ce moment, Nouvelles Histoires Extraordinaires d'Edgar Allan Poe (traduit par Baudelaire). Pour le moment (j'en suis à la troisième nouvelle, William Wilson), quelques "confessions" au schéma très similaire, mais bien renduesLa vie, c'est bon, mangez-en!
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Envoyé par tfoth Voir le messageLe Petit Prince d'Antoine de Saint-Exupéry. Une succession d'évidences. J'ai chialé pendant une bonne demie-heure...
(espèce de 3 frères)
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Si, mais il y a très très longtemps, à l'âge de six-sept ans quoi, et je n'en avais plus aucun souvenir. Et il faut avoir grandi pour être nostalgique
Le contexte joue aussi : depuis une dizaine de jours, j'ai l'impression de rajeunir petit à petit, j'ai parfois l'impression de me retrouver adolescent... Très curieux, mais ça fait du bien (et ça fait un peu peur aussi ^^" )La vie, c'est bon, mangez-en!
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C'est bien normal, à l'adolescence on s'efforce de grandir à tout prix puis petit à petit on se rend compte qu'une approche aussi extrême n'est pas bien fine (qui est fin à l'adolescence de toute façon ? ^^) et on se remet à piocher les quelques (rares) aspects positifs qu'on avait dégagés un peu trop arbitrairement
Ceci dit, si tu te frottes la gueule avec des orties pour avoir des boutons ou que tu cherches en toute circonstance à préserver ton intégrité et ta liberté de penser sans être bien sûr de ce que c'est, tu vas peut-être un poil trop loin dans l'adolescence fais gaffe
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Regain de Jean Giono.
Certains vous diront que ça parle d'amour de la nature. D'autres parleront d'amour pour les valeurs paysannes, et de glorification du retour à la terre. On parlera aussi de nostalgie des villages de provence, de volonté de les faire revivre.
Oui, il y a tout ça. Mais il y a surtout qu'aimer, c'est vivre. Aimer, c'est guider et être guidé, aimer c'est construire. Bref, j'ai beaucoup apprécié
Envoyé par Shino Voir le messageC'est bien normal, à l'adolescence on s'efforce de grandir à tout prix puis petit à petit on se rend compte qu'une approche aussi extrême n'est pas bien fine (qui est fin à l'adolescence de toute façon ? ^^) et on se remet à piocher les quelques (rares) aspects positifs qu'on avait dégagés un peu trop arbitrairement
Envoyé par Shadowritter Voir le messageDonc tu en as finis avec tes problèmes d'érection ^^La vie, c'est bon, mangez-en!
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